Le Centre d’appui à la micro finance et au développement (Camide) basé à Kayes au Mali, l’Association pour la promotion des Femmes de Gaoua au Burkina et Océanium au Sénégal ont mis en commun leur expertise pour sortir de terre le projet « Aliniha » dont le principal champ d’action, en dehors du micro crédit, est la lutte pour la sauvegarde de l’environnement dans les villes de Kayes, Gaoua et Tambacounda. Pour la première fois, 256 femmes de Tambacounda réparties dans 16 groupements, ont bénéficié de crédits environnementaux de 8 millions de nos francs et 550 plants d’arbres fruitiers.
Le premier groupement à passer à la caisse est « Médina Deggo » dont chacune des membres a empoché 35 000 F et trois arbres fruitiers, sur la base d’un contrat de vie déterminant les huit droits et autant d’engagements des femmes. Parmi les droits, l’on retiendra outre le crédit et les plants d’arbres, l’alphabétisation, la formation, l’appui conseil. Les femmes devront s’atteler à connaître et respecter la charte et le contrat de crédit, planter, entretenir et protéger les arbres, participer aux journées d’action collective sur l’environnement, sensibiliser sur la question leurs familles et proches ou encore refuser l’usage de sacs plastiques, privilégier l’utilisation du gaz et les foyers améliorés. D’ailleurs sur ce point, le coordonnateur national du projet laissera entendre qu’un crédit « gaz » est en place, il pourra aider les femmes à s’équiper en gaz.
Ces crédits sont remboursables en 26 semaines avec un différé de deux semaines à un taux d’intérêt de 2% sur le montant initial. De l’avis de Jean Goepp, le coordonnateur national du projet, ces montants pourraient être doublés quand les femmes s’acquitteront correctement de leurs engagements, et l’expérience pourrait s’étendre à davantage de femmes qui doivent pouvoir être les principales actionnaires à terme. « Aucun développement durable ne saurait tenir si l’on n’intègre guère les aspects environnementaux », a-t-il dit.
La présidente du groupement « Médina Deggo », le premier à avoir empoché de l’argent et reçu des plants d’arbres fruitiers (deux manguiers et un citronnier), dira avoir mesuré tout le poids qui pèse sur leurs épaules pour la pérennisation du projet. « Nous mettrons tout en œuvre pour que cette initiative combien louable de Aliniha puisse rayonner sur l’étendue de la région orientale. Nous avons pris la pleine mesure des responsabilités qui sont les nôtres » expliquera Mme Sangaré née Aminata Thiam, visiblement comblée de bénéficier pour la première fois de financement, depuis que son groupement est créé il y a une décennie.
Sud Quotidien
Le premier groupement à passer à la caisse est « Médina Deggo » dont chacune des membres a empoché 35 000 F et trois arbres fruitiers, sur la base d’un contrat de vie déterminant les huit droits et autant d’engagements des femmes. Parmi les droits, l’on retiendra outre le crédit et les plants d’arbres, l’alphabétisation, la formation, l’appui conseil. Les femmes devront s’atteler à connaître et respecter la charte et le contrat de crédit, planter, entretenir et protéger les arbres, participer aux journées d’action collective sur l’environnement, sensibiliser sur la question leurs familles et proches ou encore refuser l’usage de sacs plastiques, privilégier l’utilisation du gaz et les foyers améliorés. D’ailleurs sur ce point, le coordonnateur national du projet laissera entendre qu’un crédit « gaz » est en place, il pourra aider les femmes à s’équiper en gaz.
Ces crédits sont remboursables en 26 semaines avec un différé de deux semaines à un taux d’intérêt de 2% sur le montant initial. De l’avis de Jean Goepp, le coordonnateur national du projet, ces montants pourraient être doublés quand les femmes s’acquitteront correctement de leurs engagements, et l’expérience pourrait s’étendre à davantage de femmes qui doivent pouvoir être les principales actionnaires à terme. « Aucun développement durable ne saurait tenir si l’on n’intègre guère les aspects environnementaux », a-t-il dit.
La présidente du groupement « Médina Deggo », le premier à avoir empoché de l’argent et reçu des plants d’arbres fruitiers (deux manguiers et un citronnier), dira avoir mesuré tout le poids qui pèse sur leurs épaules pour la pérennisation du projet. « Nous mettrons tout en œuvre pour que cette initiative combien louable de Aliniha puisse rayonner sur l’étendue de la région orientale. Nous avons pris la pleine mesure des responsabilités qui sont les nôtres » expliquera Mme Sangaré née Aminata Thiam, visiblement comblée de bénéficier pour la première fois de financement, depuis que son groupement est créé il y a une décennie.
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