Le ministre d’Etat, Djibo Leïty Kâ, a souligné que depuis 2005, 122,5 milliards de F Cfa ont été investis dans la protection de l’environnement. C’était à l’ouverture du Conseil régional de formation des institutions supérieures de contrôle des Finances publiques de l’Afrique francophone subsaharienne (Crefiaf) sur la vérification environnementale.
De l’avis du ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, malgré une prise de conscience et une mobilisation sans précédent, depuis le Sommet mondial sur la Terre, tenu à Rio en 1992, les tendances demeurent lourdes avec la perte accélérée de la biodiversité, la dégradation continue de la qualité de l’eau, des sols et de l’air et l’accélération de la vulnérabilité des populations humaines. Il a ajouté que pour les pays africains, la fragilité des écosystèmes, des économies ainsi que leurs faibles capacités à résister aux principaux enjeux environnementaux, conduisent à plus de pauvreté et à moins de sécurité dans de nombreuses régions du continent.
Plus de 122 milliards de FCfa investis
C’est pourquoi, a-t-il rappelé, le Nepad a mis l’accent sur des mesures susceptibles de garantir, au continent, la satisfaction de ses objectifs de croissance économique tout en ne perdant pas de vue les impératifs à long terme concernant l’environnement, l’éradication de la pauvreté et le développement social. Il a cité parmi les mesures prises, la Grande muraille verte, le mur de l’Atlantique, le projet d’Eco villages et le projet Europe-Afrique. Selon le ministre, depuis 2005, notre pays a alloué, dans la protection de l’environnement, 122,5 milliards de FCfa dont 41,7 de FCfa de ressources internes et 80,8 de FCfa de ressources externes.
Le ministre d’Etat s’est dit réconforté de constater que les institutions supérieures de contrôle des finances s’intéressent aux questions environnementales, envisageant d’intégrer la vérification. « Elles ont en effet un rôle important à jouer dans la prise de conscience des acteurs publics pour qu’elles comprennent que les préoccupations environnementales ne sont pas un luxe pour pays riches mais une exigence vitale pour nos sociétés », a encore dit le ministre d’Etat.
M. Kâ a souligné que les Etats attendent de cet atelier qu’il marque le début d’un processus soutenu devant conduire à l’émergence d’une expertise sous-régionale en matière de vérification environnementale d’une part et, d’un partenariat fécond entre les instituts de contrôle et les administrations chargées de la gestion des activités environnementales, d’autre part, afin que tous ensemble, l’on puisse s’engager vers une évaluation et un contrôle de l’action publique.
Auparavant, souhaitant la bienvenue, le président de la Cour des comptes, Abdou Bame Guèye, avait rappelé la création du Crefiaf en 1997 à Yaoundé, avant de souligner que cet atelier de Dakar intervient dans un contexte de plus en plus marqué par une prise de conscience mondiale vis-à-vis des questions environnementales.
La représentante du Canada-Québec, quant à elle, s’est réjouie de cette rencontre de haut niveau qui prend fin le 13 février.
El Hadji Abdoulaye THIAM
Le Soleil
De l’avis du ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels, malgré une prise de conscience et une mobilisation sans précédent, depuis le Sommet mondial sur la Terre, tenu à Rio en 1992, les tendances demeurent lourdes avec la perte accélérée de la biodiversité, la dégradation continue de la qualité de l’eau, des sols et de l’air et l’accélération de la vulnérabilité des populations humaines. Il a ajouté que pour les pays africains, la fragilité des écosystèmes, des économies ainsi que leurs faibles capacités à résister aux principaux enjeux environnementaux, conduisent à plus de pauvreté et à moins de sécurité dans de nombreuses régions du continent.
Plus de 122 milliards de FCfa investis
C’est pourquoi, a-t-il rappelé, le Nepad a mis l’accent sur des mesures susceptibles de garantir, au continent, la satisfaction de ses objectifs de croissance économique tout en ne perdant pas de vue les impératifs à long terme concernant l’environnement, l’éradication de la pauvreté et le développement social. Il a cité parmi les mesures prises, la Grande muraille verte, le mur de l’Atlantique, le projet d’Eco villages et le projet Europe-Afrique. Selon le ministre, depuis 2005, notre pays a alloué, dans la protection de l’environnement, 122,5 milliards de FCfa dont 41,7 de FCfa de ressources internes et 80,8 de FCfa de ressources externes.
Le ministre d’Etat s’est dit réconforté de constater que les institutions supérieures de contrôle des finances s’intéressent aux questions environnementales, envisageant d’intégrer la vérification. « Elles ont en effet un rôle important à jouer dans la prise de conscience des acteurs publics pour qu’elles comprennent que les préoccupations environnementales ne sont pas un luxe pour pays riches mais une exigence vitale pour nos sociétés », a encore dit le ministre d’Etat.
M. Kâ a souligné que les Etats attendent de cet atelier qu’il marque le début d’un processus soutenu devant conduire à l’émergence d’une expertise sous-régionale en matière de vérification environnementale d’une part et, d’un partenariat fécond entre les instituts de contrôle et les administrations chargées de la gestion des activités environnementales, d’autre part, afin que tous ensemble, l’on puisse s’engager vers une évaluation et un contrôle de l’action publique.
Auparavant, souhaitant la bienvenue, le président de la Cour des comptes, Abdou Bame Guèye, avait rappelé la création du Crefiaf en 1997 à Yaoundé, avant de souligner que cet atelier de Dakar intervient dans un contexte de plus en plus marqué par une prise de conscience mondiale vis-à-vis des questions environnementales.
La représentante du Canada-Québec, quant à elle, s’est réjouie de cette rencontre de haut niveau qui prend fin le 13 février.
El Hadji Abdoulaye THIAM
Le Soleil