Tambacounda, 6 déc (APS) - L’Etat doit mettre en place des mécanismes aptes à appuyer les collectivités locales dans la prise en charge des questions environnementales, a indiqué lundi Demba Ndom qui supervise une série de formation initiée par l’Union des associations d’élus locaux (UAEL) à l’intention de ses membres.
‘’Il y va de la survie des populations. Des mécanismes doivent être mis en place, pouvant aider les collectivités locales à prendre en charge les préoccupations des populations vis-à-vis de l’environnement’’, a dit Demba Ndom qui représentait le président de l’UAEL à un atelier de formation en matière d’environnement.
L’UAEL a démarré, lundi à Tambacounda, un atelier de renforcement des capacités des élus locaux de la région, en matière de gestion des ressources naturelles, en vue d’un développement local durable.
‘’Je déplore le manque de considération de ce transfert de compétence qui n’a pas été revêtu de beaux habits, c’est-à-dire les fonds de dotation alloués aux collectivités locales’’, a déclaré M. Ndom, tout émettant son souhait de voir les autorités compétentes prendre en compte cette compétence transférée.
Il a suggéré que chaque ministère inscrive dans son budget, une rubrique environnement qui sera reversée au ministère de l’Environnement qui, à son tour, sera chargé de le verser aux collectivités locales.
Le programme de formation, destiné au élus locaux, comporte trois modules, a indiqué le responsable de la formation Mamadou Lô. Il s’agit du cadre d’exercice de la compétence transférée en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles, de la prise en compte de la gestion des ressources naturelles dans les politiques, programmes et projets de développement. Le troisième module porte sur les sources de revenus en matière de gestion de l’environnement, -t-il a indiqué.
‘’Depuis les élections de 2009, il n’y a pas de formation pour ces nouveaux élus’’, a-t-il dit, soulignant l’importance de cette mise à niveau financée par les Pays-Bas et qui a démarré depuis 15 jours. Elle devra, a-t-il souligné, être dispensée dans toutes les régions du pays.
‘’L’environnement est une thématique mondiale qui touche les changements climatiques, le développement durable, l’érosion côtière, entre autres’’, a fait remarquer Mamadou Lô. ‘’Ce qui, d’après lui, fait qu’il est nécessaire que les élus soient au diapason de ces thématiques-là qui sont en cours au niveau mondial’’.
La ‘’particularité’’ de Tambacounda résidant dans le fait qu’elle est une ‘’région forestière’’, la rencontre sera mise à profit pour aborder les questions liées à la foresterie et à l’extraction minière en cours à Kédougou.
L’UAEL veut pousser les collectivités à s’approprier la problématique de l’environnement qui est une compétence transférée, a dit M. Ndom.
BC/ADI/ASG
‘’Il y va de la survie des populations. Des mécanismes doivent être mis en place, pouvant aider les collectivités locales à prendre en charge les préoccupations des populations vis-à-vis de l’environnement’’, a dit Demba Ndom qui représentait le président de l’UAEL à un atelier de formation en matière d’environnement.
L’UAEL a démarré, lundi à Tambacounda, un atelier de renforcement des capacités des élus locaux de la région, en matière de gestion des ressources naturelles, en vue d’un développement local durable.
‘’Je déplore le manque de considération de ce transfert de compétence qui n’a pas été revêtu de beaux habits, c’est-à-dire les fonds de dotation alloués aux collectivités locales’’, a déclaré M. Ndom, tout émettant son souhait de voir les autorités compétentes prendre en compte cette compétence transférée.
Il a suggéré que chaque ministère inscrive dans son budget, une rubrique environnement qui sera reversée au ministère de l’Environnement qui, à son tour, sera chargé de le verser aux collectivités locales.
Le programme de formation, destiné au élus locaux, comporte trois modules, a indiqué le responsable de la formation Mamadou Lô. Il s’agit du cadre d’exercice de la compétence transférée en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles, de la prise en compte de la gestion des ressources naturelles dans les politiques, programmes et projets de développement. Le troisième module porte sur les sources de revenus en matière de gestion de l’environnement, -t-il a indiqué.
‘’Depuis les élections de 2009, il n’y a pas de formation pour ces nouveaux élus’’, a-t-il dit, soulignant l’importance de cette mise à niveau financée par les Pays-Bas et qui a démarré depuis 15 jours. Elle devra, a-t-il souligné, être dispensée dans toutes les régions du pays.
‘’L’environnement est une thématique mondiale qui touche les changements climatiques, le développement durable, l’érosion côtière, entre autres’’, a fait remarquer Mamadou Lô. ‘’Ce qui, d’après lui, fait qu’il est nécessaire que les élus soient au diapason de ces thématiques-là qui sont en cours au niveau mondial’’.
La ‘’particularité’’ de Tambacounda résidant dans le fait qu’elle est une ‘’région forestière’’, la rencontre sera mise à profit pour aborder les questions liées à la foresterie et à l’extraction minière en cours à Kédougou.
L’UAEL veut pousser les collectivités à s’approprier la problématique de l’environnement qui est une compétence transférée, a dit M. Ndom.
BC/ADI/ASG