L’Agence nationale pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) tient à la préservation de la forêt classée de Mbao. Elle a mis en œuvre un plan d’aménagement de cet espace vert de 722,5 hectares. Le lancement de ce plan a été effectué, hier.
La forêt classée de Mbao subit de nombreuses agressions de toute nature. Elle est l’objet d’une forte pression foncière. Il y a une surexploitation des ressources à cause d’un accès libre. Aujourd’hui, on note un défaut de surveillance, les riverains font des lieux un dépôt d’ordures, etc. Des mesures de protection de cet espace vert s’imposent alors. L’Agence nationale pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) a cerné la problématique et décidé de ‘sauver ce poumon vert presque mort’. La structure a mis en œuvre un Plan d’aménagement de la forêt classée de Mbao (Pafcm) pour l’année 2011. Un plan dont l’objectif principal est de faire de ce massif forestier un lieu d’attraction pour les Sénégalais et pour les touristes.
L’Apix veut offrir aux Dakarois une ‘vraie’ forêt, garnie de plantes rares avec une ceinture verte de sécurité. L’agence ambitionne d’aménager un espace vert récréatif qui devra comprendre un parcours sportif, des aires de pique-nique, des aires de jeu, des parcs animaliers, etc. Le rêve du directeur général de l’Apix est d’installer au cœur de la région de Dakar, un ‘beau’ poumon vert, à l’instar ‘du Bois de Vincennes ou de Boulogne à Paris ou le High Park à Londres ou encore le Central Park de New York’. Le coût du projet est estimé à presque cinq milliards de Fcfa et Aminata Niane révèle que le quart de la somme est déjà disponible. La participation du concessionnaire Eiffage, pour la gestion environnementale et sociale, s’élève à 370 millions.
Plus d’un milliard du budget sera versé par la Banque mondiale (Bm). Cette contribution servira à faire un ‘reboisement compensatoire’ à travers le projet ‘autoroute’, informe le directeur des opérations par intérim de la Bm, Matar Thiam. L’autoroute à péage traverse en fait la forêt classée. Il est aussi prévu la transformation de peuplement forestier, des actions de gestion forestière, le renforcement de mur de clôture et l’aménagement d’une marre, l’appui aux productions agro-sylvo-pastorales et la formation des acteurs locaux ‘pour une gestion durable’ de la forêt. Matar Thiam insiste sur cette gestion qui doit être ‘appropriée’ pour éviter que la forêt soit remplacée progressivement par ‘de nouveaux espaces urbanisés’.
Pour le ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, Dakar doit s’évertuer à avoir des forêts aménagées dans le centre urbain. Djibo Leyti Kâ soutient que ce nouveau plan est un moyen pour juguler ‘les ambitions d’appropriation’ de la forêt de Mbao surtout par les promoteurs immobiliers. Il estime que cela participe à la préservation de la diversité végétale et animale et à l’amélioration du cadre de vie menacé par diverses pollutions. Le ministre invite le directeur des Eaux et forêts à rencontrer les directions de la Société nationale d’électricité (Senelec) et de la Société des eaux (Sde) pour discuter des ‘modalités d’appui à la mise en œuvre du plan d’aménagement’. Il appelle également les opérateurs économiques à soumettre des projets à implanter dans la forêt classée de Mbao.
Yacine CISSE
Wal Fadjri
La forêt classée de Mbao subit de nombreuses agressions de toute nature. Elle est l’objet d’une forte pression foncière. Il y a une surexploitation des ressources à cause d’un accès libre. Aujourd’hui, on note un défaut de surveillance, les riverains font des lieux un dépôt d’ordures, etc. Des mesures de protection de cet espace vert s’imposent alors. L’Agence nationale pour la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix) a cerné la problématique et décidé de ‘sauver ce poumon vert presque mort’. La structure a mis en œuvre un Plan d’aménagement de la forêt classée de Mbao (Pafcm) pour l’année 2011. Un plan dont l’objectif principal est de faire de ce massif forestier un lieu d’attraction pour les Sénégalais et pour les touristes.
L’Apix veut offrir aux Dakarois une ‘vraie’ forêt, garnie de plantes rares avec une ceinture verte de sécurité. L’agence ambitionne d’aménager un espace vert récréatif qui devra comprendre un parcours sportif, des aires de pique-nique, des aires de jeu, des parcs animaliers, etc. Le rêve du directeur général de l’Apix est d’installer au cœur de la région de Dakar, un ‘beau’ poumon vert, à l’instar ‘du Bois de Vincennes ou de Boulogne à Paris ou le High Park à Londres ou encore le Central Park de New York’. Le coût du projet est estimé à presque cinq milliards de Fcfa et Aminata Niane révèle que le quart de la somme est déjà disponible. La participation du concessionnaire Eiffage, pour la gestion environnementale et sociale, s’élève à 370 millions.
Plus d’un milliard du budget sera versé par la Banque mondiale (Bm). Cette contribution servira à faire un ‘reboisement compensatoire’ à travers le projet ‘autoroute’, informe le directeur des opérations par intérim de la Bm, Matar Thiam. L’autoroute à péage traverse en fait la forêt classée. Il est aussi prévu la transformation de peuplement forestier, des actions de gestion forestière, le renforcement de mur de clôture et l’aménagement d’une marre, l’appui aux productions agro-sylvo-pastorales et la formation des acteurs locaux ‘pour une gestion durable’ de la forêt. Matar Thiam insiste sur cette gestion qui doit être ‘appropriée’ pour éviter que la forêt soit remplacée progressivement par ‘de nouveaux espaces urbanisés’.
Pour le ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, Dakar doit s’évertuer à avoir des forêts aménagées dans le centre urbain. Djibo Leyti Kâ soutient que ce nouveau plan est un moyen pour juguler ‘les ambitions d’appropriation’ de la forêt de Mbao surtout par les promoteurs immobiliers. Il estime que cela participe à la préservation de la diversité végétale et animale et à l’amélioration du cadre de vie menacé par diverses pollutions. Le ministre invite le directeur des Eaux et forêts à rencontrer les directions de la Société nationale d’électricité (Senelec) et de la Société des eaux (Sde) pour discuter des ‘modalités d’appui à la mise en œuvre du plan d’aménagement’. Il appelle également les opérateurs économiques à soumettre des projets à implanter dans la forêt classée de Mbao.
Yacine CISSE
Wal Fadjri