Tambacounda, 21 août (APS) - Le ministère de l’Environnement et du Développement durable, compte dans le cadre de son Projet de promotion des emplois verts, financé à par les Pays-Bas, créer des centaines emplois dans les secteurs liés à l’environnement, en vue de contribuer à la politique de plein-emploi du gouvernement.
Financé à hauteur de 573 millions de francs CFA, dont une contribution de 73 millions de l’Etat du Sénégal, le Projet de promotion des emplois verts qui en est à sa phase de contact avec les acteurs, est étalé sur deux ans, a expliqué le docteur Amadou Lamine Diagne, directeur des Financements verts et des partenariats au ministère de l’Environnement et du Développement durable.
Il présentait le projet lors d’un atelier visant à dévoiler l’initiative et à identifier les filières pourvoyeuses d’emplois verts. Il entamait ainsi une série d’ateliers qui se tiendront successivement dans les régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou située dans la même zone éco-géographique.
‘’L’objectif global, c’est de créer des emplois verts pour contribuer à la lutte contre la pauvreté et surtout veiller à la gestion rationnelle de l’environnement et des ressources naturelles’’, a dit le docteur Diagne.
‘’De manière spécifique, nous avons dit que ce projet devra créer des emplois verts décents et durables au profit des jeunes et des femmes’’, a-t-il poursuivi, non sans ajouter : ‘’A terme, nous voulons créer des centaines et des centaines d’emplois verts pour les jeunes et les femmes’’. Le souhait du ministère est d’ ‘’en créer le maximum possible’’, a-t-il assuré.
L’emploi vert est défini par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) comme un ‘’emploi dans l’agriculture, l’industrie, la recherche ou les services qui contribue à préserver et à restaurer la qualité de l’environnement’’. Pour l’OCDE, c’est un ‘’emploi qui contribue à réduire l’empreinte écologique d’un secteur, même si les activités de ce dernier n’ont pas une visée proprement environnementale’’.
Au ministère de l’Environnement, il est vu comme un emploi ‘’à l’interface entre [la résolution] des questions sociales, des questions économiques et des questions environnementales’’.
Avec les acteurs locaux, ce projet s’accordera sur une ‘’stratégie nationale en matière d’emplois verts’’, après avoir au préalable, identifié au niveau des zones éco-géographiques du Sénégal les meilleures filières pourvoyeuses d’emplois verts.
Le mode opératoire de la Direction des financements et des partenariats (DFVP) consiste à rencontrer les acteurs pour leur présenter le projet, tout en identifiant avec eux les grands axes de création d’emplois verts.
Dans chaque région visitée, est mis en place un comité constitué des services régionaux concernés et des ‘’acteurs dépositaires d’enjeux’’ au niveau local, dont des associations.
Ces acteurs devront s’accorder sur les ‘’filières pertinentes pour la région’’. Le choix des filières est déterminante, en ce sens qu’il garantit la faisabilité des ‘’éco-activités’’ qui seront retenues.
Une fois ces filières choisies, les acteurs en tant que collectivités ou associations, devront s’approcher du comité local pour proposer leurs idées de projet. Après avoir examiné leur faisabilité, le comité transfère les projets accordés, au comité national pour qu’il s’y penche en dernier recours.
De là, le projet est financé à partir d’une ligne qui sera mise dans une structure bancaire, a expliqué le docteur Amadou Lamine Diagne.
Ce projet arrive dans ‘’un contexte où la priorité du gouvernement est l’emploi des jeunes et des femmes et où on doit se mobiliser davantage pour préserver et notre environnement et notre cadre de vie’’, a-t-il fait remarquer.
‘’Aujourd’hui c’est [l’emploi vert] une alternative, on ne peut pas contourner l’environnement pour créer de la richesse, ce n’est pas possible’’, a relevé l’officiel, qui a promis que le département de l’environnement veillera à ce que ‘’tout ce qui sera autour de cet emploi vert soit quelque chose de solide, mais également d’accessible aux populations’’.
Il a également mis en garde contre le risque de voir l’emploi vert devenir un ‘’fourre-tout’’ où l’on s’engouffre faute de mieux. ‘’On veut en faire une porte feutrée comme toutes les autres portes’’, a-t-il dit.
D’ores et déjà, plusieurs acteurs se sont signalés, comme les femmes actives dans la pépinière régionale, qui ont exprimé une relance de leur activité au ralenti, du fait notamment, de la panne de leur forage, ou encore l’association des menuisiers, qui compte s’investir dans le reboisement.
Il y a aussi le Mouvement des jeunes volontaires pour la mise en valeur de l’environnement de la région de Tambacounda qui a des projets de réhabilitation des jardins publics et espaces verts, ainsi que d’aménagement de la vallée morte du Mamacounda.
ADI/OID
http://www.bifamo.com
Financé à hauteur de 573 millions de francs CFA, dont une contribution de 73 millions de l’Etat du Sénégal, le Projet de promotion des emplois verts qui en est à sa phase de contact avec les acteurs, est étalé sur deux ans, a expliqué le docteur Amadou Lamine Diagne, directeur des Financements verts et des partenariats au ministère de l’Environnement et du Développement durable.
Il présentait le projet lors d’un atelier visant à dévoiler l’initiative et à identifier les filières pourvoyeuses d’emplois verts. Il entamait ainsi une série d’ateliers qui se tiendront successivement dans les régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou située dans la même zone éco-géographique.
‘’L’objectif global, c’est de créer des emplois verts pour contribuer à la lutte contre la pauvreté et surtout veiller à la gestion rationnelle de l’environnement et des ressources naturelles’’, a dit le docteur Diagne.
‘’De manière spécifique, nous avons dit que ce projet devra créer des emplois verts décents et durables au profit des jeunes et des femmes’’, a-t-il poursuivi, non sans ajouter : ‘’A terme, nous voulons créer des centaines et des centaines d’emplois verts pour les jeunes et les femmes’’. Le souhait du ministère est d’ ‘’en créer le maximum possible’’, a-t-il assuré.
L’emploi vert est défini par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) comme un ‘’emploi dans l’agriculture, l’industrie, la recherche ou les services qui contribue à préserver et à restaurer la qualité de l’environnement’’. Pour l’OCDE, c’est un ‘’emploi qui contribue à réduire l’empreinte écologique d’un secteur, même si les activités de ce dernier n’ont pas une visée proprement environnementale’’.
Au ministère de l’Environnement, il est vu comme un emploi ‘’à l’interface entre [la résolution] des questions sociales, des questions économiques et des questions environnementales’’.
Avec les acteurs locaux, ce projet s’accordera sur une ‘’stratégie nationale en matière d’emplois verts’’, après avoir au préalable, identifié au niveau des zones éco-géographiques du Sénégal les meilleures filières pourvoyeuses d’emplois verts.
Le mode opératoire de la Direction des financements et des partenariats (DFVP) consiste à rencontrer les acteurs pour leur présenter le projet, tout en identifiant avec eux les grands axes de création d’emplois verts.
Dans chaque région visitée, est mis en place un comité constitué des services régionaux concernés et des ‘’acteurs dépositaires d’enjeux’’ au niveau local, dont des associations.
Ces acteurs devront s’accorder sur les ‘’filières pertinentes pour la région’’. Le choix des filières est déterminante, en ce sens qu’il garantit la faisabilité des ‘’éco-activités’’ qui seront retenues.
Une fois ces filières choisies, les acteurs en tant que collectivités ou associations, devront s’approcher du comité local pour proposer leurs idées de projet. Après avoir examiné leur faisabilité, le comité transfère les projets accordés, au comité national pour qu’il s’y penche en dernier recours.
De là, le projet est financé à partir d’une ligne qui sera mise dans une structure bancaire, a expliqué le docteur Amadou Lamine Diagne.
Ce projet arrive dans ‘’un contexte où la priorité du gouvernement est l’emploi des jeunes et des femmes et où on doit se mobiliser davantage pour préserver et notre environnement et notre cadre de vie’’, a-t-il fait remarquer.
‘’Aujourd’hui c’est [l’emploi vert] une alternative, on ne peut pas contourner l’environnement pour créer de la richesse, ce n’est pas possible’’, a relevé l’officiel, qui a promis que le département de l’environnement veillera à ce que ‘’tout ce qui sera autour de cet emploi vert soit quelque chose de solide, mais également d’accessible aux populations’’.
Il a également mis en garde contre le risque de voir l’emploi vert devenir un ‘’fourre-tout’’ où l’on s’engouffre faute de mieux. ‘’On veut en faire une porte feutrée comme toutes les autres portes’’, a-t-il dit.
D’ores et déjà, plusieurs acteurs se sont signalés, comme les femmes actives dans la pépinière régionale, qui ont exprimé une relance de leur activité au ralenti, du fait notamment, de la panne de leur forage, ou encore l’association des menuisiers, qui compte s’investir dans le reboisement.
Il y a aussi le Mouvement des jeunes volontaires pour la mise en valeur de l’environnement de la région de Tambacounda qui a des projets de réhabilitation des jardins publics et espaces verts, ainsi que d’aménagement de la vallée morte du Mamacounda.
ADI/OID
http://www.bifamo.com