Projet biodiversité : Saint-Louis choisie pour diverses raisons

Saint-Louis, 12 mai (APS) - Plusieurs raisons objectives expliquent le choix porté sur Saint-Louis pour abriter le projet de biodiversité financé par Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et Wetland, a déclaré Maguette Diaw, président de la Commission environnement du Conseil régional de Saint-Louis.

‘’En tant qu’entité administrative, la région de Saint-Louis abrite les zones humides du Ndiael, de Guembeul et du Djoudj’’, a expliqué M. Diaw en marge de l’ouverture d’un atelier de trois jours consacré au programme sur les alliances internationales.

Selon lui, la région de Saint-Louis a un écosystème très fragile dû à la présence de la réserve bio transfrontalière située entre le Sénégal et la Mauritanie.

Il espère ainsi que le programme permettra d’apporter une contribution significative pour la préservation de la biodiversité.

Selon lui, Saint-Louis a été l’une des premières régions à avoir signé une convention dans ce domaine avec la région Rhône-Alpes.

Ce programme vient combler un vide, selon M. Diaw pour qui le volet environnemental des OMD, le plus mal logé, sera un appui considérable pour la région.

D’un coût de près de 6 milliards francs Fcfa, le programme a pour objectif de lutter contre la pauvreté, indique Jan Kamstra, coordonnateur du programme Afrique de l’Ouest de l’IUCN Pays-Bas.

Il cherche ainsi à améliorer les conditions d’existence des populations en intervenant pour contrer certains phénomènes, comme les coupes abusives de bois ou la surexploitation des ressources halieutiques.

Selon lui, toutes ces interventions qui peuvent influer sur les changements climatiques, ciblent avant tout les populations.

L’atelier, a-t-il souligné, est destiné à faire le point après cinq d’existence pour voir les correctifs à apporter au programme avant d’entamer la deuxième phase de cinq ans.

AMD/ASG