(Correspondance) - Kaffrine fait partie des régions du Sénégal les plus démunies, avec un faible taux de scolarisation et un taux très élevé d’analphabétisme. C’est pourquoi les pouvoirs publics ont jugé nécessaire de retenir la localité comme région bénéficiaire du nouveau Programme d’alphabétisation et d’apprentissage de métiers pour la lutte contre la pauvreté (Palam). Un programme de 7 milliards de francs Cfa co-financé par la Banque islamique de développement (Bid) et l’Etat du Sénégal. Et c’est pour exposer le programme aux populations du Ndoucoumane qu’un Comité régional de développement (Crd) présidé par Ndèye Khady Diop, ministre de la Famille, de la Sécurité alimentaire, de l’Entreprenariat féminin, de la Microfinance et de la Petite enfance, s’est tenue mardi dernier, à Kaffrine-ville. Une occasion pour le ministre d’Etat de revenir sur les tenants et les aboutissants du projet pilote qui, en principe, devra durer cinq ans, c'est-à-dire de 2009 à 2013 et concernera quinze communautés rurales des régions, dont sept pour la région de Kaffrine et huit autres pour celle de Diourbel.
D’après le ministre, ce projet comporte une phase expérimentale d’une durée de trois ans. En clair, le Palam vise, entre autres objectifs, à réduire la pauvreté qui assaille les populations rurales et les femmes, à travers notamment l’accès à une alphabétisation fonctionnelle et aux services des micro-finances favorisant l’auto-développement, a indiqué Ndèye Khady Diop. De quoi remercier la Banque islamique de développement (Bid) pour ‘cet appui substantiel aux populations défavorisées et du choix porté sur notre pays, pour abriter ce premier programme-pilote d’éradication de la pauvreté au sein des pays de la Ummah islamique’.
L’extension du programme à d’autres régions du Sénégal et à d’autres pays membres de la Bid dépendra, sans doute, de la réussite de cette phase-test, au Sénégal. Et le ministre d’Etat d’indiquer que ce projet cadre avec les missions dévolues à son département ministériel qui sont de ‘contribuer fortement à la résolution de la délicate question de l’emploi des jeunes pour assurer leur auto-promotion et la prise en charge de leurs familles’. C’est le cas du programme ‘Suxali Jaboot’ qui vise également à lutter contre la pauvreté par un renforcement des capacités des familles. En effet, précise le ministre, il s’agit d’un réajustement social du gouvernement à travers une approche globale, intégrée et décentralisée de conception sociale des groupes vulnérables. Il s’agira également, avec ce projet, de renforcer les capacités des jeunes ayant abandonné l’école en les envoyant dans des écoles communautaires de base (Ecb) pour permettre de migrer plus tard vers un circuit professionnel, à défaut de les faire revenir dans le système éducatif.
La rencontre de partage de Kaffrine qui a enregistré la participation des acteurs du développement, groupements féminins, entre autres autorités administratives et élus locaux, a été précédée par une visite de l’unité de gestion du programme dirigée par Khady Fall Mbacké et des centres de responsabilité, dans les départements-cibles de Koungheul et Malème Hodar. Il s’agissait d’informer et de sensibiliser les différents partenaires locaux impliqués dans la mise en œuvre du Palam, a rappelé Ndèye Khady Diop.
ELH. Thiendella FALL
Wal Fadjri
D’après le ministre, ce projet comporte une phase expérimentale d’une durée de trois ans. En clair, le Palam vise, entre autres objectifs, à réduire la pauvreté qui assaille les populations rurales et les femmes, à travers notamment l’accès à une alphabétisation fonctionnelle et aux services des micro-finances favorisant l’auto-développement, a indiqué Ndèye Khady Diop. De quoi remercier la Banque islamique de développement (Bid) pour ‘cet appui substantiel aux populations défavorisées et du choix porté sur notre pays, pour abriter ce premier programme-pilote d’éradication de la pauvreté au sein des pays de la Ummah islamique’.
L’extension du programme à d’autres régions du Sénégal et à d’autres pays membres de la Bid dépendra, sans doute, de la réussite de cette phase-test, au Sénégal. Et le ministre d’Etat d’indiquer que ce projet cadre avec les missions dévolues à son département ministériel qui sont de ‘contribuer fortement à la résolution de la délicate question de l’emploi des jeunes pour assurer leur auto-promotion et la prise en charge de leurs familles’. C’est le cas du programme ‘Suxali Jaboot’ qui vise également à lutter contre la pauvreté par un renforcement des capacités des familles. En effet, précise le ministre, il s’agit d’un réajustement social du gouvernement à travers une approche globale, intégrée et décentralisée de conception sociale des groupes vulnérables. Il s’agira également, avec ce projet, de renforcer les capacités des jeunes ayant abandonné l’école en les envoyant dans des écoles communautaires de base (Ecb) pour permettre de migrer plus tard vers un circuit professionnel, à défaut de les faire revenir dans le système éducatif.
La rencontre de partage de Kaffrine qui a enregistré la participation des acteurs du développement, groupements féminins, entre autres autorités administratives et élus locaux, a été précédée par une visite de l’unité de gestion du programme dirigée par Khady Fall Mbacké et des centres de responsabilité, dans les départements-cibles de Koungheul et Malème Hodar. Il s’agissait d’informer et de sensibiliser les différents partenaires locaux impliqués dans la mise en œuvre du Palam, a rappelé Ndèye Khady Diop.
ELH. Thiendella FALL
Wal Fadjri