Dakar, 21 mai (APS) - Le Programme national des écovillages sera révisé et allégé tout prenant le soin de préserver sa substance, afin de mieux asseoir, d’une part, les bases d’un développement économique viable et verte, et de réduire drastiquement l’empreinte écologique nationale, d’autre part, a annoncé, mardi à Dakar, le Directeur général de l’Agence nationale des écovillages (ANEV), Demba Mamadou Bâ.
"Le Sénégal s’est inscrit dans cette dynamique en mettant en place cette structure, pour donner corps à la quête inlassable du développement durable", a dit M. Bâ, au cours d’un atelier de validation du programme et de la stratégie des écovillages.
Cette démarche a permis de s’attaquer aux dimensions économiques et sociales de la pauvreté, dans l’optique d’une amélioration de la résilience des populations, face aux effets de la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement, a-t-il relevé.
"Il y a également leur contribution à la réduction des gaz à effet de serre et à la perte de la diversité biologique", a ajouté le technicien en environnement. Il a, à ce propos, signalé qu’un collège d’experts a réfléchi sur la manière d’alléger ce programme.
De 2010 à 2012, a-t-il rappelé, M. Bâ est apparu qu’il perdait en efficacité et en efficience en raison du nombre élevé de composantes. "Face à cette situation, il a été demandé à un collège d’experts de réfléchir, sur la manière d’alléger le programme tout en préservant sa substance", a-t-il expliqué.
Le Directeur général de l’ANEV a toutefois fait état d’insuffisances et d’erreurs, dans l’exécution du programme, toutes choses qui, selon lui, nécessitent des correctifs.
"Nous avons compris qu’il fallait apporter impérativement des solutions à cela. C’est pourquoi, depuis un an, nous nous sommes réunis avec des consultants, des experts pour revisiter ce programme, pour en faire du neuf qui tienne compte de beaucoup de facteurs", a expliqué Demba Mamadou Bâ.
"Nous verrons quelles orientations nouvelles apporter, pour enrichir ce programme qui va devenir le socle fondamental des écovillages en matières de développement durable", a-t-il poursuivi.
Parlant des insuffisances, M. Bâ a cité la lourdeur des huit composantes majeures qui étaient définies, pour transformer les villages en écovillages. "Aujourd’hui, a-t-il signalé, nous sommes arrivés à comprimer ces composantes en quatre."
De plus, après s’être rendu compte que le programme n’était pas porté au niveau régional, l'ANEV est en train de mettre en place des plateformes régionales, des comités régionaux pour servir de relais à l’agence, au niveau rural.
M. Bâ a aussi évoqué un manque de volonté des populations, du fait de la non-existence d’une étude sociologique approfondie pour désigner un écovillage, selon lui. ’’C’est la raison pour laquelle nous sommes obligés d’enrichir ce programme à long terme’’, a-t-il précisé.
Le programme doit s’adapter progressivement face aux exigences de l’heure pour porter le développement durable au Sénégal, a-t-il estimé le Directeur général de l'ANEV, ajoutant : "La bonne gouvernance locale est la porte d’entrée des écovillages".
"Nous travaillons sur trois triptyques pour atteindre cela. Il s’agit de la biodiversité, des changements climatiques et de la sécurité alimentaire’’, a-t-il énuméré.
SBS/ASG/SAB
"Le Sénégal s’est inscrit dans cette dynamique en mettant en place cette structure, pour donner corps à la quête inlassable du développement durable", a dit M. Bâ, au cours d’un atelier de validation du programme et de la stratégie des écovillages.
Cette démarche a permis de s’attaquer aux dimensions économiques et sociales de la pauvreté, dans l’optique d’une amélioration de la résilience des populations, face aux effets de la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement, a-t-il relevé.
"Il y a également leur contribution à la réduction des gaz à effet de serre et à la perte de la diversité biologique", a ajouté le technicien en environnement. Il a, à ce propos, signalé qu’un collège d’experts a réfléchi sur la manière d’alléger ce programme.
De 2010 à 2012, a-t-il rappelé, M. Bâ est apparu qu’il perdait en efficacité et en efficience en raison du nombre élevé de composantes. "Face à cette situation, il a été demandé à un collège d’experts de réfléchir, sur la manière d’alléger le programme tout en préservant sa substance", a-t-il expliqué.
Le Directeur général de l’ANEV a toutefois fait état d’insuffisances et d’erreurs, dans l’exécution du programme, toutes choses qui, selon lui, nécessitent des correctifs.
"Nous avons compris qu’il fallait apporter impérativement des solutions à cela. C’est pourquoi, depuis un an, nous nous sommes réunis avec des consultants, des experts pour revisiter ce programme, pour en faire du neuf qui tienne compte de beaucoup de facteurs", a expliqué Demba Mamadou Bâ.
"Nous verrons quelles orientations nouvelles apporter, pour enrichir ce programme qui va devenir le socle fondamental des écovillages en matières de développement durable", a-t-il poursuivi.
Parlant des insuffisances, M. Bâ a cité la lourdeur des huit composantes majeures qui étaient définies, pour transformer les villages en écovillages. "Aujourd’hui, a-t-il signalé, nous sommes arrivés à comprimer ces composantes en quatre."
De plus, après s’être rendu compte que le programme n’était pas porté au niveau régional, l'ANEV est en train de mettre en place des plateformes régionales, des comités régionaux pour servir de relais à l’agence, au niveau rural.
M. Bâ a aussi évoqué un manque de volonté des populations, du fait de la non-existence d’une étude sociologique approfondie pour désigner un écovillage, selon lui. ’’C’est la raison pour laquelle nous sommes obligés d’enrichir ce programme à long terme’’, a-t-il précisé.
Le programme doit s’adapter progressivement face aux exigences de l’heure pour porter le développement durable au Sénégal, a-t-il estimé le Directeur général de l'ANEV, ajoutant : "La bonne gouvernance locale est la porte d’entrée des écovillages".
"Nous travaillons sur trois triptyques pour atteindre cela. Il s’agit de la biodiversité, des changements climatiques et de la sécurité alimentaire’’, a-t-il énuméré.
SBS/ASG/SAB