Saint-Louis, 10 mars (APS) - Un projet de recherche intitulé "Vulnérabilité des cités africaines aux changements climatiques" (Cluva, en anglais) a été lancé jeudi à Saint-Louis, sous l’égide de l’université Gaston Berger (UGB).
Le projet est financé par l’Union européenne à hauteur de 3 millions 500 mille euros dont 150.000 affectés à la mairie de Saint-louis, a précisé son coordonnateur Adrien Coly.
"Saint-louis est le prototype d’une cité exposée par sa situation entre fleuve, océan et désert", a ajouté M. Coly, signalant les risques liés à ces caractéristiques avec les élévations du niveau de la mer, les inondations, la salinisation, etc.
"Les populations installées depuis 350 ans avec un attachement extraordinaire à ce site (de Saint-Louis) demandent résolument à vivre", a souligné l’universitaire, notant que ce n’est pas facile de les protéger de ces aléas.
"Il y a certes beaucoup de travaux de recherche mais les connaissances ne sont pas intégrées pour les y aider", a-t-il indiqué. Selon lui, le projet va s’atteler à cela.
Il s’agira de formuler la meilleure démarche pour résoudre ce problème, a encore souligné M. Coly selon qui ce projet va bénéficier de l’implication d’une dizaine de partenaires.
Le maire de Saint-Louis Cheikh Bamba Dièye a déclaré que ce projet est capital pour l’avenir de la ville de Saint-Louis, engagée à rendre les viles résilientes à travers ce projet, avec l’implication de six autres communes répondant aux mêmes caractéristiques.
Le projet qui se déroulera suivant sept axes ambitionne de mobiliser la recherche pour un accompagnement des stratégies urbaines dans un contexte de vulnérabilité caractérisé par des facteurs de risques importants. Il va insister sur le renforcement des capacités (institutionnelles) et la coopération scientifique et technique sous-régionale
Les différents laboratoires de l’UGB s’emploient déjà à poser les bases d’une action réussie à travers l’initiation de programmes de recherche et le développement d’un partenariat.
AMD/BK
Le projet est financé par l’Union européenne à hauteur de 3 millions 500 mille euros dont 150.000 affectés à la mairie de Saint-louis, a précisé son coordonnateur Adrien Coly.
"Saint-louis est le prototype d’une cité exposée par sa situation entre fleuve, océan et désert", a ajouté M. Coly, signalant les risques liés à ces caractéristiques avec les élévations du niveau de la mer, les inondations, la salinisation, etc.
"Les populations installées depuis 350 ans avec un attachement extraordinaire à ce site (de Saint-Louis) demandent résolument à vivre", a souligné l’universitaire, notant que ce n’est pas facile de les protéger de ces aléas.
"Il y a certes beaucoup de travaux de recherche mais les connaissances ne sont pas intégrées pour les y aider", a-t-il indiqué. Selon lui, le projet va s’atteler à cela.
Il s’agira de formuler la meilleure démarche pour résoudre ce problème, a encore souligné M. Coly selon qui ce projet va bénéficier de l’implication d’une dizaine de partenaires.
Le maire de Saint-Louis Cheikh Bamba Dièye a déclaré que ce projet est capital pour l’avenir de la ville de Saint-Louis, engagée à rendre les viles résilientes à travers ce projet, avec l’implication de six autres communes répondant aux mêmes caractéristiques.
Le projet qui se déroulera suivant sept axes ambitionne de mobiliser la recherche pour un accompagnement des stratégies urbaines dans un contexte de vulnérabilité caractérisé par des facteurs de risques importants. Il va insister sur le renforcement des capacités (institutionnelles) et la coopération scientifique et technique sous-régionale
Les différents laboratoires de l’UGB s’emploient déjà à poser les bases d’une action réussie à travers l’initiation de programmes de recherche et le développement d’un partenariat.
AMD/BK