TAMBACOUNDA/PNDL :250 micro-projets vont être exécutés

Les choses sérieuses ont commencé du côté du PNDL. 250 micro projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hydraulique et des activités socio éducatives vont être mis en œuvre dans toutes les communautés rurales de la région. Dans la dynamique de la stratégie de mise en œuvre de la dimension environnementale et sociale du PNDL, conformément aux dispositions du cadre de gestion environnementale et sociale, tous les acteurs de développement à la base suivront deux jours durant une session de formation en la matière. Ce plan de renforcement des capacités des services de l’Etat, des collectivités locales, des organisations de la société civile,des acteurs du secteur privé et des ONG est bien accueilli dans la région par les présidents de conseils ruraux qui laisseront entendre que même après le PNDL, les collectivités pourraient s’occuper comme il se doit, de la prise en charge des questions environnementales et sociales, d’autant plus qu’ « il est établi que l’expertise environnementale disponible au niveau des régions varie selon qu’on est en face des agents de la division régionale de l’environnement et des établissements classés, des agents des autres structures déconcentrées (régions, départements, arrondissements), des représentants de l’exécutif local, des membres des cadres de concertation et des commissions sur l’environnement ainsi que des organisations communautaires de base.

Les stagiaires plancheront particulièrement sur la préparation et la supervision des évaluations environnementales, du suivi et de la mise en œuvre du plan de gestion environnementale et sociale et de la gestion environnementale et sociale des micro projets avec des consultants et experts recrutés pour ce faire. Forts de leurs nouvelles compétences, les cibles se chargeront à leur tour de démultiplier la formation aux échelons inférieurs et favoriser ainsi l’adhésion des populations à une meilleure gestion environnementale et sociale.

Toutes choses qui feront dire à l’adjoint au gouverneur chargé des questions de développement que « quantifier les impacts positifs et négatifs pour les consolider ou les atténuer est en soi une excellente initiative dont il faut à tout prix se féliciter ». Pour le Pr. Abdoul Aziz Tandia, le directeur de l’Agence Régionale de Développement qui a du reste tenu à préciser que l’ARD et une agence des collectivités locales, « le nouveau statut de l’agence passée établissement public depuis le 20 mai sur la base d’un décret paraphé par le chef de l’Etat, exige des compétences avérées dans tous les secteurs d’activité ».

Un milliard trois cent millions seront injectés dans la région pour booster son développement, et l’ARD met les bouchées doubles pour ce faire à travers le PNDL qui a déjà contribué à installer un cadre propice à travers une longue suite de sessions de formation.

Sud Quotidien