TAMBACOUNDA : POUR UNE MEILLEURE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES Les services forestiers traquent les exploitants frauduleux

Maintenant les règles du jeu en termes d’exploitation du charbon ont changé dans la région de Tambacounda. La production n’est autorisée que dans les zones aménagées. Tout l’ouest du département de Tambacounda, c’est-à-dire l’axe Tambacounda Koumpentoum, est fermé. Une récente opération menée le long de la frontière Gambienne a permis de mettre la main sur un peu plus de 1800 quintaux de charbon.



A Tambacounda, toute la production de charbon est maintenant domiciliée dans les zones aménagées, c’est-à-dire dans les forêts de Missira Kothiary, Sita Niaoulé, Nétéboulou, Koar ou encore Goudiry. Depuis maintenant un an, toute la zone ouest, celle allant de Tambacounda à Koumpentoum est fermée, et « c’est pour davantage lutter contre l’exploitation frauduleuse et mieux gérer les ressources naturelles » expliquera le commandant Aly Seck, le chef du secteur des Eaux et Forêts de Tambacounda.

Les soldats de la nature ont en effet opéré un second ratissage gans la zone du Sandougou, dans l’arrondissement de Maka, le long de la frontière Gambienne. Le contenu de 8 fours correspondant à environs 1800 quintaux sont saisis et vendus. De façon quasi quotidienne, l’axe Tambacounda/Koumpentoum est investi par les services forestiers, 420 sacs indexés à 50kg et 78 sacs indexés à 25kg sont aussi saisis et vendus. Trois dépôts légaux sont ainsi constitués dans la commune de Tambacounda, et ce sont les seuls autorisés à vendre du charbon. Loin de dire leur dernier mot, le commandant Seck et ses hommes ont aussi mis la main sur une trentaine de charrettes à traction asine contenant 30 troncs de VEN et 20 troncs de kapôtier. C’est connu, la préservation des dernières réserves forestières de ce pays passe par la lutte contre la coupe illégale d’espèces végétales.

Ces performances, le commandant Seck les mettra au compte de la très bonne collaboration des forces de sécurité que sont les pandores, les gabelous et les limiers. Les élus locaux et les autorités administratives ne sont pas en reste, surtout dans les campagnes de sensibilisation menées auprès des communautés. « La meilleure politique de maîtrise de la gestion des ressources naturelles passe par l’aménagement des massifs forestiers » laissera entendre le chef du secteur des Eaux et Forêts de Tambacounda. Dans le cas de figure de Tambacounda, il faut trouver suffisamment de moyens pour aménager les forêts de Koussanar, Maka et Koumpentoum.

Sud Quotidien

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