Saly-Portudal (Mbour), 29 oct (APS) – La Casamance (sud) va abriter un projet de 100 mille hectares de mangrove, dans le Blouf, précisément à Kassaye, Kafountine, Marsassoum et Diendé, a annoncé, mardi à Saly( Mbour), le directeur des Eaux, Forêts, Chasse et de la Conservation du sol, le colonel Daniel André, coordonnateur technique du Programme de renforcement et de consolidation des acquis (PRCA).
‘’Pour cette année, 5.000 hectares ont été mis en place. Avec l’appui de l’Union européenne, nous espérons pouvoir continuer ce programme, parce que la mangrove est l’interface entre les écosystèmes terrestre et marin'', a-t-il indiqué.
''C’est aussi une zone économique importante, avec les activités de pêche des huîtres, les zones de reproduction du poisson, le miel de la mangrove qui est l’un des plus chers au monde, entre autres activités génératrices de revenus et d’emplois’’, a-t-il ajouté.
Le colonel André s’exprimait lors du lancement des travaux de l’atelier de diagnostic et de relance du PRCA, présidé par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mor Ngom. La rencontre se tient du 29 octobre au 2 novembre prochain.
‘’Ce volet réhabilitation des écosystèmes de la mangrove du PRCA a été pris en compte, parce que dans les années 80, le gouvernement du Sénégal avait mis énormément d’argent dans la création de digues anti-sel. Mais, au bout du compte, les digues anti-sel n’avaient fait qu’empirer le problème, parce que modifiant l’hydrocité des eaux’’, a souligné Daniel André.
‘’Le PRCA nous le définissons en nous fixant des objectifs sur la base d’évaluation des éléments pour lesquels nous voudrions que ce projet porte. Il s’agit des aires marines protégées (AMP), du reboisement et de la reforestation de la mangrove, ainsi que le projet +Touba ville verte+. Il y a quelques petits problèmes mais au sortir de cet atelier, nous pourrions arriver à faire en sorte que ce projet puisse s’exécuter normalement’’, a expliqué Mor Ngom.
Selon lui, ‘’l’environnement, c’est un comportement, une manière de vivre. Et comme l’ont dit les maires francophones qui ont eu à poser la problématique de l’introduction de l’environnement au niveau de l’enseignement, nous devions aller à cela’’, a fait valoir M. Ngom.
D’après lui, ''tous ces éléments énumérés peuvent beaucoup aider le Sénégal à gagner des points sur les différentes stratégies mises en place pour une meilleure préservation de l’environnement''.
ADE/AD
‘’Pour cette année, 5.000 hectares ont été mis en place. Avec l’appui de l’Union européenne, nous espérons pouvoir continuer ce programme, parce que la mangrove est l’interface entre les écosystèmes terrestre et marin'', a-t-il indiqué.
''C’est aussi une zone économique importante, avec les activités de pêche des huîtres, les zones de reproduction du poisson, le miel de la mangrove qui est l’un des plus chers au monde, entre autres activités génératrices de revenus et d’emplois’’, a-t-il ajouté.
Le colonel André s’exprimait lors du lancement des travaux de l’atelier de diagnostic et de relance du PRCA, présidé par le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Mor Ngom. La rencontre se tient du 29 octobre au 2 novembre prochain.
‘’Ce volet réhabilitation des écosystèmes de la mangrove du PRCA a été pris en compte, parce que dans les années 80, le gouvernement du Sénégal avait mis énormément d’argent dans la création de digues anti-sel. Mais, au bout du compte, les digues anti-sel n’avaient fait qu’empirer le problème, parce que modifiant l’hydrocité des eaux’’, a souligné Daniel André.
‘’Le PRCA nous le définissons en nous fixant des objectifs sur la base d’évaluation des éléments pour lesquels nous voudrions que ce projet porte. Il s’agit des aires marines protégées (AMP), du reboisement et de la reforestation de la mangrove, ainsi que le projet +Touba ville verte+. Il y a quelques petits problèmes mais au sortir de cet atelier, nous pourrions arriver à faire en sorte que ce projet puisse s’exécuter normalement’’, a expliqué Mor Ngom.
Selon lui, ‘’l’environnement, c’est un comportement, une manière de vivre. Et comme l’ont dit les maires francophones qui ont eu à poser la problématique de l’introduction de l’environnement au niveau de l’enseignement, nous devions aller à cela’’, a fait valoir M. Ngom.
D’après lui, ''tous ces éléments énumérés peuvent beaucoup aider le Sénégal à gagner des points sur les différentes stratégies mises en place pour une meilleure préservation de l’environnement''.
ADE/AD