Dakar, 9 nov (APS) – La Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC) est engagée dans un processus d’élaboration d’une feuille de route pour la prévention des risques chimiques dans le but de renforcer la capacité de prise de décision et de mise aux normes des établissements industriels à haut risque.
‘’La prévention des catastrophes chimiques et industrielles est une donnée extrêmement importante pour nos pays qui sont en train de se développer au point de vue industriel, mais tout développement industriel est lié à des accidents’’, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, Sidy Gueye, venu présider mardi la rencontre d’élaboration de cette feuille de route à travers un projet sous-régional.
Appuyée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la DEEC procédait ainsi au lancement du projet en vue de la mise en place d’un programme de prévention des accidents chimiques et industriels au Sénégal dans le cadre de l’approche stratégique de la gestion internationale.
La Direction de l’environnement et des établissement classés, qui est ainsi ‘’aux portes des industries’’, ’’exige une mise aux normes de l’ensemble des sites industriels’’’, a indiqué M. Guèye, ajoutant : ’’ L’Etat est intransigeant sur cette question, parce que nous connaissons les portées des risques industrielles.’’
A ce propos, il a rappelé l’explosion, en 1992, de la citerne d’ammoniac de la SONACOS, devenue la SUNEOR, qui avait fait beaucoup de victimes.
‘’A cet époque, on avait dit plus jamais cela. Maintenant, le gouvernement du Sénégal a pris grande conscience de la gestion de ces produits chimiques et de ces catastrophes industrielles, parce que l’aménagement territorial prend en compte l’ensemble de ces données’’, s’est-il félicité.
C’est pourquoi ‘’une feuille de route qui aide les pays africains à s’adapter et à prendre beaucoup plus conscience des accidents chimiques et industriels est un projet qui intéresse l’Etat du Sénégal au premier chef ‘’, a-t-il souligné.
‘’Tous les pays, a relevé le représentant du ministre de l’Environnement, sont exposés à ce genre d’accidents chimiques à cause du développement industriel et de l’utilisation élevé des produits chimiques au Sénégal. L’ensemble des grandes industries sont dans la région de Dakar.’’
Toutefois, il a indiqué que le ministère de l’Environnement n’est pas seul dans le combat contre tous ces risques.
‘’ Il y a aussi la Direction de la protection civile qui, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, fait régulièrement des tournées à l’intérieur du pays, au niveau des établissements industriels à haut risque et des rapports sont rédigés’’, a-t-il souligné.
La Direction de l’environnement et des établissements classés s’occupe de la mise aux normes des établissements industriels.
‘’Il ne s’agit pas seulement de gérer les catastrophes chimiques, mais au-delà les émissions de gaz à effet de serre, des émissions de produits toxiques sont contrôlées et le DEEC au quotidien exige la mise aux normes des industries’’, a-t-il ajouté.
Le Projet de prévention des accidents chimiques industriels en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali) vise ainsi à ‘’améliorer la capacité des deux pays à gérer les accidents chimiques industriels et à améliorer la sécurité des communautés locales vivant à proximité ou à l’intérieur des zones à potentiels risques industriels’’, a expliqué sa coordonnatrice, Fagamou Sy Diop.
Ces objectifs seront accomplis par le renforcement de capacités des principales agences et structures impliquées dans le processus de développement de Programmes nationaux de prévention en matière d’accidents chimiques basés sur un document élaboré par le PNUE, a-t-elle précisé.
‘’Les pays engagés vont développer des capacités et des programmes pour le contrôle des dangers majeurs liés aux produits chimiques, sur la base de leurs propres expériences et du guide développé par le PNUE’’, a ajouté la coordonnatrice du projet.
Pour le Sénégal, les activités ont démarré en juillet 2010 et se poursuivront jusqu’en décembre 2011.
ADL/ASG
‘’La prévention des catastrophes chimiques et industrielles est une donnée extrêmement importante pour nos pays qui sont en train de se développer au point de vue industriel, mais tout développement industriel est lié à des accidents’’, a expliqué le directeur de cabinet du ministre de l’Environnement, Sidy Gueye, venu présider mardi la rencontre d’élaboration de cette feuille de route à travers un projet sous-régional.
Appuyée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la DEEC procédait ainsi au lancement du projet en vue de la mise en place d’un programme de prévention des accidents chimiques et industriels au Sénégal dans le cadre de l’approche stratégique de la gestion internationale.
La Direction de l’environnement et des établissement classés, qui est ainsi ‘’aux portes des industries’’, ’’exige une mise aux normes de l’ensemble des sites industriels’’’, a indiqué M. Guèye, ajoutant : ’’ L’Etat est intransigeant sur cette question, parce que nous connaissons les portées des risques industrielles.’’
A ce propos, il a rappelé l’explosion, en 1992, de la citerne d’ammoniac de la SONACOS, devenue la SUNEOR, qui avait fait beaucoup de victimes.
‘’A cet époque, on avait dit plus jamais cela. Maintenant, le gouvernement du Sénégal a pris grande conscience de la gestion de ces produits chimiques et de ces catastrophes industrielles, parce que l’aménagement territorial prend en compte l’ensemble de ces données’’, s’est-il félicité.
C’est pourquoi ‘’une feuille de route qui aide les pays africains à s’adapter et à prendre beaucoup plus conscience des accidents chimiques et industriels est un projet qui intéresse l’Etat du Sénégal au premier chef ‘’, a-t-il souligné.
‘’Tous les pays, a relevé le représentant du ministre de l’Environnement, sont exposés à ce genre d’accidents chimiques à cause du développement industriel et de l’utilisation élevé des produits chimiques au Sénégal. L’ensemble des grandes industries sont dans la région de Dakar.’’
Toutefois, il a indiqué que le ministère de l’Environnement n’est pas seul dans le combat contre tous ces risques.
‘’ Il y a aussi la Direction de la protection civile qui, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, fait régulièrement des tournées à l’intérieur du pays, au niveau des établissements industriels à haut risque et des rapports sont rédigés’’, a-t-il souligné.
La Direction de l’environnement et des établissements classés s’occupe de la mise aux normes des établissements industriels.
‘’Il ne s’agit pas seulement de gérer les catastrophes chimiques, mais au-delà les émissions de gaz à effet de serre, des émissions de produits toxiques sont contrôlées et le DEEC au quotidien exige la mise aux normes des industries’’, a-t-il ajouté.
Le Projet de prévention des accidents chimiques industriels en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali) vise ainsi à ‘’améliorer la capacité des deux pays à gérer les accidents chimiques industriels et à améliorer la sécurité des communautés locales vivant à proximité ou à l’intérieur des zones à potentiels risques industriels’’, a expliqué sa coordonnatrice, Fagamou Sy Diop.
Ces objectifs seront accomplis par le renforcement de capacités des principales agences et structures impliquées dans le processus de développement de Programmes nationaux de prévention en matière d’accidents chimiques basés sur un document élaboré par le PNUE, a-t-elle précisé.
‘’Les pays engagés vont développer des capacités et des programmes pour le contrôle des dangers majeurs liés aux produits chimiques, sur la base de leurs propres expériences et du guide développé par le PNUE’’, a ajouté la coordonnatrice du projet.
Pour le Sénégal, les activités ont démarré en juillet 2010 et se poursuivront jusqu’en décembre 2011.
ADL/ASG