Si améliorer les conditions de vie de leurs populations est l’un des objectifs assignés aux conseils régionaux, celui de Ziguinchor est en train de gagner son pari. Une performance réalisée grâce à la mise en place prochaine d’une centrale solaire par l’institution régionale.
(Correspondance) - Si tout va bien, la centrale solaire de Ziguinchor mise en place par son Conseil régional verra le jour avant la fin de l’année 2009. L’assurance a été donnée hier au cours d’un point de presse par les autorités régionales. Fruit d’un partenariat entre le Conseil régional de Ziguinchor et des partenaires allemands de la Carera, le projet a été placé sur les fonts baptismaux depuis plus de trois ans. D’ailleurs, il était au cœur des préoccupations de l’ancien président du Conseil régional de Ziguinchor, feu El Hadj Oumar Lamine Badji. C’est grâce à la pugnacité de l’homme qui en faisait un challenge personnel que cet ambitieux projet a atteint le niveau actuel. Il s’agira d’ici quelque temps d’implanter, quelque part dans la région de Ziguinchor, une centrale électrique photovoltaïque interconnectée au réseau électrique de la région. L’objectif assigné à cette infrastructure est d’augmenter la capacité de production face à une demande croissante en électricité, d’établir une source d’énergie fiable, indépendante de la disponibilité de produits pétroliers, de stabiliser les frais de production d’électricité et d’établir un modèle fiable et significatif pour la réorganisation effective et durable du secteur des énergies au Sénégal.
Pour les autorités régionales en tout cas, cette centrale qui sera installée soit à Fanda, dans le département de Ziguinchor, soit à Tenghory ou à Kataba, dans le département de Bignona, contribuera de manière significative au développement économique et environnemental de la région naturelle de Casamance ainsi qu’à la stabilité de la paix dans cette partie méridionale du Sénégal. C’est du reste l’effet recherché par cet ambitieux projet pour la réalisation duquel El Hadj Oumar Lamine Badji a consacré tant d’énergie de son vivant. Si bien que, depuis 2003, la société Carera a engagé de nombreuses démarches d’information et de concertation qui ont abouti à un protocole d’accord avec le Conseil régional de Ziguinchor qui s’est engagé avec les communautés rurales à mettre gratuitement à disposition le terrain nécessaire à la construction de la centrale. Un partenariat similaire a été scellé avec le ministère de l’Energie, des partenaires européens et l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac).
La production de la nouvelle centrale qui permettra de sécuriser à court terme l’approvisionnement en électricité de la région de Ziguinchor, représentera 25 % de la demande totale en électricité et 100 % de la demande diurne sur la base des consommations observées en 2005. A long terme, Carera et ses partenaires ont l’ambition de réinvestir les revenus générés par la centrale photovoltaïque dans le déploiement des énergies renouvelables en Casamance. Ce qui permettra de stabiliser les prix de l’électricité au niveau des usagers. Il s’y ajoute que la région pourrait bénéficier directement des bénéfices générés par le projet qui nécessite plus de 18 milliards d’investissements.
L’importance de cette initiative, symbole du dynamisme de la coopération sénégalo-allemande, justifie l’engouement du Conseil régional qui veut mettre ainsi un terme à la tyrannie du pétrole en créant les conditions d’une sécurisation. Laquelle est indispensable à la réussite du programme de relance des activités économiques et sociales en Casamance.
Wal Fadjri
(Correspondance) - Si tout va bien, la centrale solaire de Ziguinchor mise en place par son Conseil régional verra le jour avant la fin de l’année 2009. L’assurance a été donnée hier au cours d’un point de presse par les autorités régionales. Fruit d’un partenariat entre le Conseil régional de Ziguinchor et des partenaires allemands de la Carera, le projet a été placé sur les fonts baptismaux depuis plus de trois ans. D’ailleurs, il était au cœur des préoccupations de l’ancien président du Conseil régional de Ziguinchor, feu El Hadj Oumar Lamine Badji. C’est grâce à la pugnacité de l’homme qui en faisait un challenge personnel que cet ambitieux projet a atteint le niveau actuel. Il s’agira d’ici quelque temps d’implanter, quelque part dans la région de Ziguinchor, une centrale électrique photovoltaïque interconnectée au réseau électrique de la région. L’objectif assigné à cette infrastructure est d’augmenter la capacité de production face à une demande croissante en électricité, d’établir une source d’énergie fiable, indépendante de la disponibilité de produits pétroliers, de stabiliser les frais de production d’électricité et d’établir un modèle fiable et significatif pour la réorganisation effective et durable du secteur des énergies au Sénégal.
Pour les autorités régionales en tout cas, cette centrale qui sera installée soit à Fanda, dans le département de Ziguinchor, soit à Tenghory ou à Kataba, dans le département de Bignona, contribuera de manière significative au développement économique et environnemental de la région naturelle de Casamance ainsi qu’à la stabilité de la paix dans cette partie méridionale du Sénégal. C’est du reste l’effet recherché par cet ambitieux projet pour la réalisation duquel El Hadj Oumar Lamine Badji a consacré tant d’énergie de son vivant. Si bien que, depuis 2003, la société Carera a engagé de nombreuses démarches d’information et de concertation qui ont abouti à un protocole d’accord avec le Conseil régional de Ziguinchor qui s’est engagé avec les communautés rurales à mettre gratuitement à disposition le terrain nécessaire à la construction de la centrale. Un partenariat similaire a été scellé avec le ministère de l’Energie, des partenaires européens et l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (Anrac).
La production de la nouvelle centrale qui permettra de sécuriser à court terme l’approvisionnement en électricité de la région de Ziguinchor, représentera 25 % de la demande totale en électricité et 100 % de la demande diurne sur la base des consommations observées en 2005. A long terme, Carera et ses partenaires ont l’ambition de réinvestir les revenus générés par la centrale photovoltaïque dans le déploiement des énergies renouvelables en Casamance. Ce qui permettra de stabiliser les prix de l’électricité au niveau des usagers. Il s’y ajoute que la région pourrait bénéficier directement des bénéfices générés par le projet qui nécessite plus de 18 milliards d’investissements.
L’importance de cette initiative, symbole du dynamisme de la coopération sénégalo-allemande, justifie l’engouement du Conseil régional qui veut mettre ainsi un terme à la tyrannie du pétrole en créant les conditions d’une sécurisation. Laquelle est indispensable à la réussite du programme de relance des activités économiques et sociales en Casamance.
Wal Fadjri