Tambacounda, 21 août (APS) - Des variétés culturales devraient pouvoir arriver à terme si les pluies se poursuivent jusqu'en fin octobre dans la région de Tambacounda (est) où les cultures se comportent bien, a indiqué, jeudi, le chef de la Direction régionale du développement rural (DRDR) Pierre Diouf.
"Le comportement des plantes est (bon) et tant que végétativement, elles se portent bien, elles peuvent se développer et arriver à maturité", a indiqué M. Diouf, répondant à des questions sur l'issue de l'hivernage au cours d'un CRD de suivi de la campagne agricole.
"Si on se cale aux aspects techniques, on peut s'inquiéter, (mais) s'il pleuvait jusqu'en fin octobre, on pourrait espérer", a-t-il dit, précisant que pour certaines spéculations, il est peu probable qu'elles puissent boucler leur cycle.
Selon lui c'est le cas d'une variété d'arachide qui arrive à maturité au bout de quatre mois ou du mil souna qui a un photopériodisme, une quantité de lumière lunaire requise. Par contre, d'autres variétés comme l'Early Thai (riz) peuvent arriver à terme si elles reçoivent deux pluies supplémentaires.
"Je ne saurais être un +saltigué+ (oracle), je ne saurais dire que ce sera bon ou ce ne sera pas bon", a-t-il toutefois précisé à l'endroit de tous ceux-là qui visiblement attendaient des assurances de sa part.
La rencontre avait enregistré la participation des services techniques de l'ANCAR (Agence nationale de conseil agricole et rural), entre autres démembrements de l'Etat. Le Programme d'appui au développement agricole et à l'entreprenariat rural (PADAER), ainsi de la CNCAS (Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal) ont aussi été représentés.
Les producteurs ont effectué trois vagues de semis, après les trois pauses pluviométriques enregistrées dans la région depuis les premières "pluies utiles" datées du 11 juin, a noté le DRDR.
Les pluies sont devenues plus ou moins régulières depuis la mi-août,
car de manière générale, la région de Tambacounda n'est pas resté plus de 3 à 4 jours sans enregistrer de pluies dans l'ensemble des postes pluviométriques
Concernant la situation phytosanitaire, il a signalé qu'elle est "calme pour le moment" dans les départements de Tambacounda, Goudiry et Bakel. Des prospections menées à la date du 13 août sur près de 850 ha, ont révélé la présence de "sauteriaux sédentaires de très faible densité en particulier sur les jachères en friche", dans le département de Koumpentoum.
Des mesures ont été prises pour maintenir ces populations sous le seuil de nuisibilité et du matériel a été remis aux comités de lutte et de veille des zones concernées.
Cette année le gouvernement avait pris des mesures très tôt en mars pour qu'il n'y ait pas de retard dans la mise en place des facteurs de production, a relevé le gouverneur Gabriel Ndiaye qui présidait le CRD. Il a déploré toutefois qu'en raison d'une "pluviométrie capricieuse", plus de 40% des postes pluviométriques restaient déficitaires.
"Malgré cela l'espoir est permis", a ajouté M. Ndiaye, avant d'inviter à la prière pour que les pluies se poursuivent jusqu'en fin octobre.
"Le comportement des plantes est (bon) et tant que végétativement, elles se portent bien, elles peuvent se développer et arriver à maturité", a indiqué M. Diouf, répondant à des questions sur l'issue de l'hivernage au cours d'un CRD de suivi de la campagne agricole.
"Si on se cale aux aspects techniques, on peut s'inquiéter, (mais) s'il pleuvait jusqu'en fin octobre, on pourrait espérer", a-t-il dit, précisant que pour certaines spéculations, il est peu probable qu'elles puissent boucler leur cycle.
Selon lui c'est le cas d'une variété d'arachide qui arrive à maturité au bout de quatre mois ou du mil souna qui a un photopériodisme, une quantité de lumière lunaire requise. Par contre, d'autres variétés comme l'Early Thai (riz) peuvent arriver à terme si elles reçoivent deux pluies supplémentaires.
"Je ne saurais être un +saltigué+ (oracle), je ne saurais dire que ce sera bon ou ce ne sera pas bon", a-t-il toutefois précisé à l'endroit de tous ceux-là qui visiblement attendaient des assurances de sa part.
La rencontre avait enregistré la participation des services techniques de l'ANCAR (Agence nationale de conseil agricole et rural), entre autres démembrements de l'Etat. Le Programme d'appui au développement agricole et à l'entreprenariat rural (PADAER), ainsi de la CNCAS (Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal) ont aussi été représentés.
Les producteurs ont effectué trois vagues de semis, après les trois pauses pluviométriques enregistrées dans la région depuis les premières "pluies utiles" datées du 11 juin, a noté le DRDR.
Les pluies sont devenues plus ou moins régulières depuis la mi-août,
car de manière générale, la région de Tambacounda n'est pas resté plus de 3 à 4 jours sans enregistrer de pluies dans l'ensemble des postes pluviométriques
Concernant la situation phytosanitaire, il a signalé qu'elle est "calme pour le moment" dans les départements de Tambacounda, Goudiry et Bakel. Des prospections menées à la date du 13 août sur près de 850 ha, ont révélé la présence de "sauteriaux sédentaires de très faible densité en particulier sur les jachères en friche", dans le département de Koumpentoum.
Des mesures ont été prises pour maintenir ces populations sous le seuil de nuisibilité et du matériel a été remis aux comités de lutte et de veille des zones concernées.
Cette année le gouvernement avait pris des mesures très tôt en mars pour qu'il n'y ait pas de retard dans la mise en place des facteurs de production, a relevé le gouverneur Gabriel Ndiaye qui présidait le CRD. Il a déploré toutefois qu'en raison d'une "pluviométrie capricieuse", plus de 40% des postes pluviométriques restaient déficitaires.
"Malgré cela l'espoir est permis", a ajouté M. Ndiaye, avant d'inviter à la prière pour que les pluies se poursuivent jusqu'en fin octobre.