Tambacounda, 27 mar (APS) - L'organisation Caritas Tambacounda a lancé jeudi un projet d’amélioration de la sécurité alimentaire (ADA) destiné à 21 villages des communautés rurales de Ndoga Babacar et Makacoulibantang, a constaté l’APS.
Prévu sur trois ans, pour un montant d’environ 116 millions de francs CFA, selon le directeur de Caritas Tambacounda abbé Bertin Sagna, le projet ADA s’intéresse à plusieurs activités, avec un important volet organisationnel des organisations communautaires de base (OCB).
A ce propos, beaucoup de formations sont prévues au profit des agriculteurs, qui bénéficieront aussi de semences céréalières. En direction des femmes, il est prévu des semences pour le maraîchage.
‘’C’est projet dans lequel, nous encourageons l’agriculture bio’’, avec une préférence pour le compost et autres fumures, par rapport aux engrais chimiques, a expliqué Bertin Sagna, en marge de la cérémonie de lancement.
Le projet qui cible la communauté rurale de Makacoulibantag (département de Koumpentoum) et Ndoga Babacar (Tambacounda), compte aussi développer la ‘’culture du reboisement’’, en créant des modèles d’école profitables aux agriculteurs.
Une ferme sera créée pour servir de centre d’expérimentation de toutes ces techniques agricoles sans pesticides, avait-il annoncé lors de la cérémonie de lancement présidée par Maguette Diouck, adjoint au gouverneur, chargé du développement.
Les populations bénéficiaires seront sensibilisées contre les feux de brousse, les coupes abusives, ainsi que les brûlis qui ont un impact négatif sur l’environnement, a-t-il dit.
La représentante de Caritas Autriche, Anna Maria Bokor, partenaire de Caritas Tambacounda dans le cadre de ce projet, a fait part de son constat de cette ‘’image terrifiante’’ d’une déforestation continue qu’offre le Sénégal depuis 20 ans qu’elle visite le pays.
Mme Bokor a déploré le fait que parallèlement à ce spectacle de camions de charbon et de chargements de bois le long des routes, elle ‘’ne voit pas des actions’’ pour remplacer toutes ces forêts, hormis quelques champs de manguiers.
Soulignant que l’agriculture a toujours été une ‘’préoccupation’’ des pouvoirs publics sénégalais, Maguette Diouck a ajouté que le recours aux ONG s’explique par la multiplicité des défis. Il a assuré les responsables de Caritas Tambacounda du soutien du gouverneur à ses actions sur le terrain.
M. Diouck a indiqué, concernant la déforestation, que les autorités n'étaient pas indifférentes à cette situation, ajoutant que des mesures sont en train d’être prises pour y remédier, à travers des projets comme le PROGEDE 2, avec des résultats probants.
ADI/SAB
Prévu sur trois ans, pour un montant d’environ 116 millions de francs CFA, selon le directeur de Caritas Tambacounda abbé Bertin Sagna, le projet ADA s’intéresse à plusieurs activités, avec un important volet organisationnel des organisations communautaires de base (OCB).
A ce propos, beaucoup de formations sont prévues au profit des agriculteurs, qui bénéficieront aussi de semences céréalières. En direction des femmes, il est prévu des semences pour le maraîchage.
‘’C’est projet dans lequel, nous encourageons l’agriculture bio’’, avec une préférence pour le compost et autres fumures, par rapport aux engrais chimiques, a expliqué Bertin Sagna, en marge de la cérémonie de lancement.
Le projet qui cible la communauté rurale de Makacoulibantag (département de Koumpentoum) et Ndoga Babacar (Tambacounda), compte aussi développer la ‘’culture du reboisement’’, en créant des modèles d’école profitables aux agriculteurs.
Une ferme sera créée pour servir de centre d’expérimentation de toutes ces techniques agricoles sans pesticides, avait-il annoncé lors de la cérémonie de lancement présidée par Maguette Diouck, adjoint au gouverneur, chargé du développement.
Les populations bénéficiaires seront sensibilisées contre les feux de brousse, les coupes abusives, ainsi que les brûlis qui ont un impact négatif sur l’environnement, a-t-il dit.
La représentante de Caritas Autriche, Anna Maria Bokor, partenaire de Caritas Tambacounda dans le cadre de ce projet, a fait part de son constat de cette ‘’image terrifiante’’ d’une déforestation continue qu’offre le Sénégal depuis 20 ans qu’elle visite le pays.
Mme Bokor a déploré le fait que parallèlement à ce spectacle de camions de charbon et de chargements de bois le long des routes, elle ‘’ne voit pas des actions’’ pour remplacer toutes ces forêts, hormis quelques champs de manguiers.
Soulignant que l’agriculture a toujours été une ‘’préoccupation’’ des pouvoirs publics sénégalais, Maguette Diouck a ajouté que le recours aux ONG s’explique par la multiplicité des défis. Il a assuré les responsables de Caritas Tambacounda du soutien du gouverneur à ses actions sur le terrain.
M. Diouck a indiqué, concernant la déforestation, que les autorités n'étaient pas indifférentes à cette situation, ajoutant que des mesures sont en train d’être prises pour y remédier, à travers des projets comme le PROGEDE 2, avec des résultats probants.
ADI/SAB