Tamabacounda, 17 jan (APS) - La campagne de commercialisation des arachides avance ‘’timidement’’ dans la région de Tambacounda, où sur les 203 points de collectes existants, seuls 39 sont pour le moment fonctionnels, a indiqué vendredi Ousseynou Konaté, qui représentait le chef de la Direction régionale du développement rural (DRDR) à un CRD.
‘’La campagne avance timidement. Sur les 203 points de collecte, il n’y a que 39 points qui sont opérationnels’’, a dit M. Konaté, au terme d’un CRD sur la campagne de commercialisation.
L’agent du service de l’agriculture a relativisé la situation, indiquant que comparé à la même période l’année dernière, le niveau de commercialisation est ‘’en avance’’ ’, avec plus de 3.500 tonnes d’arachides collectées à ce jour.
Soit 81% de la quantité collectée durant la campagne passée, représentant quelque 702,7 millions de francs CFA. ‘’L’année dernière à la date du 18 janvier, on était à 1.998 tonnes’’, a ajouté M. Konaté, qui est allé plus loin pour dire que ‘’la campagne n’a pas effectivement commencé’’.
L’origine de ce retard est à chercher dans l’‘’engagement tardif’’ des huiliers qui, au départ, n’étaient d’accord avec le prix au producteur fixé par l’Etat à 200 FCA le kilo, estimant que ce prix n’est pas rentable compte tenu de la baisse des cours mondiaux de l’arachide. Les huiliers avaient demandé sans l’obtenir une baisse du prix au producteur.
L’autre facteur du retard dans le démarrage de la campagne est l’absence, cette année des opérateurs étrangers comme les Chinois et les Indiens qui, l’année dernière, étaient présents sur le marché sénégalais créant un marché parallèle ‘’très actif’’.
Cette année il n’y a que les huiliers qui doivent être présents, avec une situation à l’inverse de celle de l’année dernière où les producteurs préféraient vendre sur le marché parallèle qui proposait plus que l’Etat.
Sur les 3.500 tonnes collectées, seules 84 ont été évacuées, tout le reste est stocké sur place. L’objectif de collecte n’est pas spécifié, étant donné que la production n’est pas encore connue, selon Ousseynou Konaté qui a noté qu’en général, les graines collectées ‘’dépassent très rarement 30% de la production’’.
Invitant les producteurs à faire preuve d’‘’un peu de patience’’, le temps que l’engagement des huiliers à participer à la campagne, suite à un accord trouvé avec l’Etat à la date du 10 janvier, soit ‘’effectif sur le terrain’’.
Il a invité aussi les producteurs qui ont décrié la fermeture des points de collecte officiels, à amener leurs graines sur les points de vente, une fois qu’ils seront ouverts, afin de permettre aussi bien aux huiliers qu’à l’Etat, d’atteindre les objectifs de collecte qu’ils se sont fixés.
L’agent de la DRDR a exhorté les autorités et les producteurs à la ‘’vigilance’’, notamment à travers les comités de surveillance, afin d’éviter que des ‘’opérateurs véreux’’ n’achètent des graines à des prix faibles pour ensuite venir bénéficier de la subvention de l’Etat.
Toute graine qui devrait sortir doit porter la signature du chef de village, a-t-il recommandé à cet effet, appelant par la même occasion les forces de sécurité à veiller aux opérations d’achat pour une traçabilité des graines d’arachide. Les reçus d’achat, les bons et les lettres de voiture doivent être vérifiés.
Les services du commerce sont quant à eux concernés par le contrôle au niveau des centres agréés de groupage, poursuivi M. Konaté non sans ajouter : ‘’Nous appelons ces différents services à travailler en toute intelligence afin de traquer les opérateurs véreux’’.
ADI/SAB
‘’La campagne avance timidement. Sur les 203 points de collecte, il n’y a que 39 points qui sont opérationnels’’, a dit M. Konaté, au terme d’un CRD sur la campagne de commercialisation.
L’agent du service de l’agriculture a relativisé la situation, indiquant que comparé à la même période l’année dernière, le niveau de commercialisation est ‘’en avance’’ ’, avec plus de 3.500 tonnes d’arachides collectées à ce jour.
Soit 81% de la quantité collectée durant la campagne passée, représentant quelque 702,7 millions de francs CFA. ‘’L’année dernière à la date du 18 janvier, on était à 1.998 tonnes’’, a ajouté M. Konaté, qui est allé plus loin pour dire que ‘’la campagne n’a pas effectivement commencé’’.
L’origine de ce retard est à chercher dans l’‘’engagement tardif’’ des huiliers qui, au départ, n’étaient d’accord avec le prix au producteur fixé par l’Etat à 200 FCA le kilo, estimant que ce prix n’est pas rentable compte tenu de la baisse des cours mondiaux de l’arachide. Les huiliers avaient demandé sans l’obtenir une baisse du prix au producteur.
L’autre facteur du retard dans le démarrage de la campagne est l’absence, cette année des opérateurs étrangers comme les Chinois et les Indiens qui, l’année dernière, étaient présents sur le marché sénégalais créant un marché parallèle ‘’très actif’’.
Cette année il n’y a que les huiliers qui doivent être présents, avec une situation à l’inverse de celle de l’année dernière où les producteurs préféraient vendre sur le marché parallèle qui proposait plus que l’Etat.
Sur les 3.500 tonnes collectées, seules 84 ont été évacuées, tout le reste est stocké sur place. L’objectif de collecte n’est pas spécifié, étant donné que la production n’est pas encore connue, selon Ousseynou Konaté qui a noté qu’en général, les graines collectées ‘’dépassent très rarement 30% de la production’’.
Invitant les producteurs à faire preuve d’‘’un peu de patience’’, le temps que l’engagement des huiliers à participer à la campagne, suite à un accord trouvé avec l’Etat à la date du 10 janvier, soit ‘’effectif sur le terrain’’.
Il a invité aussi les producteurs qui ont décrié la fermeture des points de collecte officiels, à amener leurs graines sur les points de vente, une fois qu’ils seront ouverts, afin de permettre aussi bien aux huiliers qu’à l’Etat, d’atteindre les objectifs de collecte qu’ils se sont fixés.
L’agent de la DRDR a exhorté les autorités et les producteurs à la ‘’vigilance’’, notamment à travers les comités de surveillance, afin d’éviter que des ‘’opérateurs véreux’’ n’achètent des graines à des prix faibles pour ensuite venir bénéficier de la subvention de l’Etat.
Toute graine qui devrait sortir doit porter la signature du chef de village, a-t-il recommandé à cet effet, appelant par la même occasion les forces de sécurité à veiller aux opérations d’achat pour une traçabilité des graines d’arachide. Les reçus d’achat, les bons et les lettres de voiture doivent être vérifiés.
Les services du commerce sont quant à eux concernés par le contrôle au niveau des centres agréés de groupage, poursuivi M. Konaté non sans ajouter : ‘’Nous appelons ces différents services à travailler en toute intelligence afin de traquer les opérateurs véreux’’.
ADI/SAB