Tambacounda, 2 juin (APS) - Une vingtaine de producteurs de maïs venus des régions de Kolda, Tambacounda et Kaffrine ont entamé lundi un atelier de huit jours, pour se perfectionner dans plusieurs domaines, dont "la gestion financière" et "le management des risques agricoles".
L’atelier se tient à Tambacounda, à l’initiative du Crédit mutuel du Sénégal (CMS). Il est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de financement de l’agriculture (AGRIFIN), financé par la Banque mondiale. Ce projet concerne, outre le Sénégal, le Burkina et le Mali.
Les 25 producteurs participant à l’atelier sont venus des départements de Bakel, Kaffrine, Kolda, Koungheul, Tambacounda et Vélingara, qui constituent la zone de compétence de l’unité du CMS pour le sud-est.
Les participants vont aborder, de manière pratique et théorique à la fois, les aspects "production", "management des risques agricoles", "la gestion financière" et "la gestion des contrats", a expliqué à l’APS le coordonnateur national d’AGRIFIN au CMS, Cheikhou Niane.
"Nous ciblons en tout 40.000 producteurs. Nous voulons aussi augmenter le montant du financement, en le portant à 35 milliards" de francs CFA, a-t-il indiqué.
Selon ses responsables, les activités de ce projet sont articulées autour d’une culture, pour chacune des zones agro-écologiques concernées au Sénégal. Pour la zone sud-est, le maïs a été choisi.
Une assistance technique d’un coût de deux milliards de francs CFA sera fournie aux producteurs.
"Ce que l’on cherche, c’est arriver à de meilleurs rendements agricoles. C’est arriver à ce que le paysan puisse bénéficier des rendements de sa production et vivre de ses revenus, à la fin de la saison des pluies", a expliqué Mamadou Barro, le responsable de la formation au CMS.
La finalité d’AGRIFIN, c’est la mise en place d’un "centre de financement agricole" autour duquel vont collaborer le CMS et les producteurs, a indiqué M. Barro.
Après le volet formation financé par la Banque mondiale, le CMS va "capitaliser" les techniques enseignées aux producteurs, en mettant en place "des produits pouvant faciliter l’atteinte des objectifs assignés au projet en matière de financement agricole".
Parmi ces produits figure "la chaîne de valeur agricole, qui couvre la phase de production des semences et la période post-récoltes".
Le financement du matériel agricole est l’un des produits en question. Il devrait permettre aux paysans de mécaniser l’agriculture.
"Cette formation va les doter d’outils techniques devant les aider à faire un bon usage des financements qu’ils recevront. Et au bout du compte, ils pourront améliorer leurs rendements et leur productivité", a expliqué Mamadou Barro.
En plus de donner au CMS un "accès à des ressources financières additionnelles", ce projet lui permet aussi de "mettre en place un système de financement de l’agriculture beaucoup plus efficace", a indiqué Cheikhou Niane.
"Même s’il intervient dans le financement agricole depuis plus de 25 ans, le CMS n’a pas une approche professionnelle dans ce domaine", a-t-il signalé.
Au début de l’atelier, les participants ont discuté des difficultés qu’ils rencontrent en matière de production, de commercialisation des récoltes, stockage et d’égrenage.
Cet atelier est le premier d’une série prévue dans plusieurs régions parties du pays, selon le CMS et l’AGRIFIN.
ADI/ESF
L’atelier se tient à Tambacounda, à l’initiative du Crédit mutuel du Sénégal (CMS). Il est organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de financement de l’agriculture (AGRIFIN), financé par la Banque mondiale. Ce projet concerne, outre le Sénégal, le Burkina et le Mali.
Les 25 producteurs participant à l’atelier sont venus des départements de Bakel, Kaffrine, Kolda, Koungheul, Tambacounda et Vélingara, qui constituent la zone de compétence de l’unité du CMS pour le sud-est.
Les participants vont aborder, de manière pratique et théorique à la fois, les aspects "production", "management des risques agricoles", "la gestion financière" et "la gestion des contrats", a expliqué à l’APS le coordonnateur national d’AGRIFIN au CMS, Cheikhou Niane.
"Nous ciblons en tout 40.000 producteurs. Nous voulons aussi augmenter le montant du financement, en le portant à 35 milliards" de francs CFA, a-t-il indiqué.
Selon ses responsables, les activités de ce projet sont articulées autour d’une culture, pour chacune des zones agro-écologiques concernées au Sénégal. Pour la zone sud-est, le maïs a été choisi.
Une assistance technique d’un coût de deux milliards de francs CFA sera fournie aux producteurs.
"Ce que l’on cherche, c’est arriver à de meilleurs rendements agricoles. C’est arriver à ce que le paysan puisse bénéficier des rendements de sa production et vivre de ses revenus, à la fin de la saison des pluies", a expliqué Mamadou Barro, le responsable de la formation au CMS.
La finalité d’AGRIFIN, c’est la mise en place d’un "centre de financement agricole" autour duquel vont collaborer le CMS et les producteurs, a indiqué M. Barro.
Après le volet formation financé par la Banque mondiale, le CMS va "capitaliser" les techniques enseignées aux producteurs, en mettant en place "des produits pouvant faciliter l’atteinte des objectifs assignés au projet en matière de financement agricole".
Parmi ces produits figure "la chaîne de valeur agricole, qui couvre la phase de production des semences et la période post-récoltes".
Le financement du matériel agricole est l’un des produits en question. Il devrait permettre aux paysans de mécaniser l’agriculture.
"Cette formation va les doter d’outils techniques devant les aider à faire un bon usage des financements qu’ils recevront. Et au bout du compte, ils pourront améliorer leurs rendements et leur productivité", a expliqué Mamadou Barro.
En plus de donner au CMS un "accès à des ressources financières additionnelles", ce projet lui permet aussi de "mettre en place un système de financement de l’agriculture beaucoup plus efficace", a indiqué Cheikhou Niane.
"Même s’il intervient dans le financement agricole depuis plus de 25 ans, le CMS n’a pas une approche professionnelle dans ce domaine", a-t-il signalé.
Au début de l’atelier, les participants ont discuté des difficultés qu’ils rencontrent en matière de production, de commercialisation des récoltes, stockage et d’égrenage.
Cet atelier est le premier d’une série prévue dans plusieurs régions parties du pays, selon le CMS et l’AGRIFIN.
ADI/ESF