Le Dr Ibra Ndoye, coordonnateur du Conseil national de lutte contre le sida (Cnls) a révélé, hier, que mille à mille deux cent enfants naissent chaque année avec le virus du sida. ‘La faible prévalence a beaucoup aidé le Sénégal où naissent entre mille et mille deux cent enfants avec le virus du Vih sida chaque année’, dit-il. Dans le monde, 370 mille enfants naissent chaque année avec le Vih. Il l’a déclaré, hier, au cours de l’atelier de plaidoyer pour l’élimination de la transmission-mère enfant du Vih sida. Une rencontre initiée par l’Association des femmes juristes. Cependant, d’après le Dr Ndoye, cela pouvait être évité si un dépistage préventif était effectué au moment de la grossesse. ‘Je crois qu’on a un nombre que l’on peut contenir et on peut y arriver. On peut arriver à l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant si nous arrivons chaque année à faire en sorte que 80 % des femmes enceintes soient dépistées du Vih et que nous arrivons à faire la prophylaxie antirétrovirale.’
Selon toujours le coordonnateur du Cnls, le Sénégal a fait des efforts énormes dans le domaine du dépistage des femmes enceintes et leur mise sous traitement antirétroviral. ‘Nous avons fait des efforts énormes parce que nous sommes partis de huit mille femmes enceintes dépistées en 2005. En un an, deux ans, on est arrivé au tiers des femmes enceintes qui tournent autour de quatre cent mille environ par année’, souligne-t-il. D’après toujours le Dr Ndoye, cet effort doit être poursuivi.‘Je pense que nous devons nous battre et faire des plaidoyers pour combler le gap pour faire en sorte que 80 % des femmes enceintes soient dépistées. Mais, pour y arriver, nous avons besoin de convaincre les conjoints qui provoquent la réticence en empêchant les femmes à aller se faire dépister’. Il se dit convaincu que le Sénégal a les moyens d’arriver à zéro infection d’ici la date fatidique de 2015. ‘Nous avons les moyens, avec notre personnel de santé et avec les antirétroviraux, d’arriver à éliminer la transmission de la mère à l’enfant.Car, dans la plupart des pays développés, on est arrivé à cela.Et nous pensons qu’il est inacceptable que nous ayons des contaminations aussi importantes surtout en Afrique subsaharienne’.Mais pour cela, il faudra au préalable vaincre les contraintes socioculturelles et religieuses qui bloquent le dépistage volontaire.
M.SARR & Fa.O.COLY (Stagiaire)
Wal Fadjri
Selon toujours le coordonnateur du Cnls, le Sénégal a fait des efforts énormes dans le domaine du dépistage des femmes enceintes et leur mise sous traitement antirétroviral. ‘Nous avons fait des efforts énormes parce que nous sommes partis de huit mille femmes enceintes dépistées en 2005. En un an, deux ans, on est arrivé au tiers des femmes enceintes qui tournent autour de quatre cent mille environ par année’, souligne-t-il. D’après toujours le Dr Ndoye, cet effort doit être poursuivi.‘Je pense que nous devons nous battre et faire des plaidoyers pour combler le gap pour faire en sorte que 80 % des femmes enceintes soient dépistées. Mais, pour y arriver, nous avons besoin de convaincre les conjoints qui provoquent la réticence en empêchant les femmes à aller se faire dépister’. Il se dit convaincu que le Sénégal a les moyens d’arriver à zéro infection d’ici la date fatidique de 2015. ‘Nous avons les moyens, avec notre personnel de santé et avec les antirétroviraux, d’arriver à éliminer la transmission de la mère à l’enfant.Car, dans la plupart des pays développés, on est arrivé à cela.Et nous pensons qu’il est inacceptable que nous ayons des contaminations aussi importantes surtout en Afrique subsaharienne’.Mais pour cela, il faudra au préalable vaincre les contraintes socioculturelles et religieuses qui bloquent le dépistage volontaire.
M.SARR & Fa.O.COLY (Stagiaire)
Wal Fadjri