Mbour, 5 mai (APS) - Massogui Thiandoum, chargé des programmes à l’Alliance nationale de lutte contre le Sida (ANCS), a plaidé jeudi à Mbour en faveur d’une meilleure prise en compte des questions liées aux facteurs de vulnérabilité économique et de déséquilibre des relations de genre qui ont un impact réel sur l’infection au VIH.
S’exprimant lors d’une session d’imprégnation sur le leadership transformationnel au profit des parlementaires sénégalais, il a déclaré que même si la loi sur le VIH au Sénégal essaie de prendre en compte l’ensemble de ces questions, il est important de souligner que l’aspect de l’autonomisation politique et économique des femmes, en particulier celles vivant avec le VIH, constituent des manquements.
A l’initiative de l’ANCS, les parlementaires sénégalais sont conviés à cette session de deux 2 jours axée sur l’autonomisation politique et économique des femmes vivant avec le VIH.
Massogui Thiandoum a noté que le fait qu’il existe une loi élaborée à ce sujet constitue déjà une bonne chose. Mais, a-t-il ajouté, une loi doit être dynamique et doit refléter le plus possible les besoins et les problématiques auxquels elle est censée apporter des solutions.
Il a rappelé qu’au moment de l’élaboration de cette loi, des acteurs de la société civile avaient émis un certain nombre de recommandations visant à l’amélioration sur plusieurs aspects.
Selon lui, "on ne peut pas élaborer une loi sur la question du VIH sans se rendre compte que cette maladie touche beaucoup plus les femmes que les hommes et ne pas prendre en compte cet aspect qui est spécifique".
Pour lui, la prise en compte de certaines spécificités permet d’adapter cette loi aux réalités du moment dans la lutte contre le VIH/Sida.
Il a souligné que le manque de capacités et la non-conscientisation de certains acteurs dans le processus d’élaboration de la loi a constitué un frein par rapport aux questions soulevées.
Partant, a-t-il estimé, les problèmes vécus par les personnes vivant avec le VIH ne sont pas forcément connus par le législateur contrairement aux acteurs de la société civile engagés dans la lutte contre cette pandémie.
M. Thiandoum a relevé que cette faible capacité doit être corrigée par ceux qui, réellement, travaillent sur la question, pour renforcer les capacités de tous les acteurs.
"Cela permettrait de pouvoir démontrer par des actions, des recherches et des interventions que ces problèmes spécifiques méritent d’être bien prises en compte dans l’élaboration des politiques et des programmes", a conclu Massogui Thiandoum.
LTF/BK
S’exprimant lors d’une session d’imprégnation sur le leadership transformationnel au profit des parlementaires sénégalais, il a déclaré que même si la loi sur le VIH au Sénégal essaie de prendre en compte l’ensemble de ces questions, il est important de souligner que l’aspect de l’autonomisation politique et économique des femmes, en particulier celles vivant avec le VIH, constituent des manquements.
A l’initiative de l’ANCS, les parlementaires sénégalais sont conviés à cette session de deux 2 jours axée sur l’autonomisation politique et économique des femmes vivant avec le VIH.
Massogui Thiandoum a noté que le fait qu’il existe une loi élaborée à ce sujet constitue déjà une bonne chose. Mais, a-t-il ajouté, une loi doit être dynamique et doit refléter le plus possible les besoins et les problématiques auxquels elle est censée apporter des solutions.
Il a rappelé qu’au moment de l’élaboration de cette loi, des acteurs de la société civile avaient émis un certain nombre de recommandations visant à l’amélioration sur plusieurs aspects.
Selon lui, "on ne peut pas élaborer une loi sur la question du VIH sans se rendre compte que cette maladie touche beaucoup plus les femmes que les hommes et ne pas prendre en compte cet aspect qui est spécifique".
Pour lui, la prise en compte de certaines spécificités permet d’adapter cette loi aux réalités du moment dans la lutte contre le VIH/Sida.
Il a souligné que le manque de capacités et la non-conscientisation de certains acteurs dans le processus d’élaboration de la loi a constitué un frein par rapport aux questions soulevées.
Partant, a-t-il estimé, les problèmes vécus par les personnes vivant avec le VIH ne sont pas forcément connus par le législateur contrairement aux acteurs de la société civile engagés dans la lutte contre cette pandémie.
M. Thiandoum a relevé que cette faible capacité doit être corrigée par ceux qui, réellement, travaillent sur la question, pour renforcer les capacités de tous les acteurs.
"Cela permettrait de pouvoir démontrer par des actions, des recherches et des interventions que ces problèmes spécifiques méritent d’être bien prises en compte dans l’élaboration des politiques et des programmes", a conclu Massogui Thiandoum.
LTF/BK