Pour réduire la vulnérabilité des femmes face aux maladies sexuellement transmissibles et au Vih/Sida, des volontaires de la Croix-rouge sénégalaise suivent cette semaine une formation qui devrait leur permettre de travailler aux côtés des communautés migrantes des quartiers Grand Yoff et Khar Yalla.
Les quartiers de Grand Yoff et de Khar Yalla de la région de Dakar ont en commun leurs aspects populeux et populaires. Les communautés migrantes y occupent une bonne place et la vulnérabilité des femmes est une réalité dans ces localités. C’est toute la pertinence de cette formation dispensée à une vingtaine de volontaires par la Croix-rouge sénégalaise appuyée en cela par le Comité international de la Croix-rouge (Cicr). Selon le Dr Ndèye Fatou Ngom Guèye, directrice du Centre de traitement ambulatoire du Centre hospitalier et universitaire de Fann, qui anime la formation avec le Dr Abdoulaye Wone de la Croix-rouge du Sénégal, ‘ces volontaires peuvent, en tant qu'acteurs communautaires, jouer un rôle essentiel dans la prévention à Grand Yoff et Khar Yallah’. Elle soutient également que les volontaires ‘doivent être en mesure de conseiller les femmes et les diriger vers des structures sanitaires pour un dépistage volontaire et anonyme ainsi qu'une éventuelle prise en charge thérapeutique’. Les jeunes volontaires, issus des zones ciblées, vont travailler avec les cellules de la Croix-rouge présentes dans ces quartiers afin d'encourager les femmes à se faire dépister au Centre de traitement ambulant.
Ce projet de la Croix-rouge sénégalaise, qui bénéficie du soutien du Comité international de la Croix-rouge (Cicr), va permettre ‘d'apporter un soutien nutritionnel et psychosocial et donnera l'occasion à ces femmes d'entrer en contact avec les proches restés dans les pays d'origine’, informent les concepteurs. ‘Les femmes migrantes, souvent jeunes célibataires sans revenus, parfois sans papiers d'identité et ne parlant pas les langues vernaculaires de leur pays d’accueil, font sans nul doute parties des populations les plus exposées’, fait remarquer Josiane Friedrich, Coordinatrice des programmes de santé Vih/Sida au Cicr de Dakar. Les deux quartiers choisis pour l'exécution de ce projet-pilote concentrent, selon elle, ‘une grande partie des migrants en transit présents au Sénégal’. Elle conclut que le choix des quartiers de Grand Yoff et de Khar Yalla se base sur une enquête réalisée l'année dernière par la Croix-rouge sénégalaise.
Amadou NDIAYE
Wal Fadjri
Les quartiers de Grand Yoff et de Khar Yalla de la région de Dakar ont en commun leurs aspects populeux et populaires. Les communautés migrantes y occupent une bonne place et la vulnérabilité des femmes est une réalité dans ces localités. C’est toute la pertinence de cette formation dispensée à une vingtaine de volontaires par la Croix-rouge sénégalaise appuyée en cela par le Comité international de la Croix-rouge (Cicr). Selon le Dr Ndèye Fatou Ngom Guèye, directrice du Centre de traitement ambulatoire du Centre hospitalier et universitaire de Fann, qui anime la formation avec le Dr Abdoulaye Wone de la Croix-rouge du Sénégal, ‘ces volontaires peuvent, en tant qu'acteurs communautaires, jouer un rôle essentiel dans la prévention à Grand Yoff et Khar Yallah’. Elle soutient également que les volontaires ‘doivent être en mesure de conseiller les femmes et les diriger vers des structures sanitaires pour un dépistage volontaire et anonyme ainsi qu'une éventuelle prise en charge thérapeutique’. Les jeunes volontaires, issus des zones ciblées, vont travailler avec les cellules de la Croix-rouge présentes dans ces quartiers afin d'encourager les femmes à se faire dépister au Centre de traitement ambulant.
Ce projet de la Croix-rouge sénégalaise, qui bénéficie du soutien du Comité international de la Croix-rouge (Cicr), va permettre ‘d'apporter un soutien nutritionnel et psychosocial et donnera l'occasion à ces femmes d'entrer en contact avec les proches restés dans les pays d'origine’, informent les concepteurs. ‘Les femmes migrantes, souvent jeunes célibataires sans revenus, parfois sans papiers d'identité et ne parlant pas les langues vernaculaires de leur pays d’accueil, font sans nul doute parties des populations les plus exposées’, fait remarquer Josiane Friedrich, Coordinatrice des programmes de santé Vih/Sida au Cicr de Dakar. Les deux quartiers choisis pour l'exécution de ce projet-pilote concentrent, selon elle, ‘une grande partie des migrants en transit présents au Sénégal’. Elle conclut que le choix des quartiers de Grand Yoff et de Khar Yalla se base sur une enquête réalisée l'année dernière par la Croix-rouge sénégalaise.
Amadou NDIAYE
Wal Fadjri