Partant du constat qu’au Sénégal la prévalence du vih/sida est plus accentuée chez la gent féminine avec 0,9% contre 0,4% chez les hommes, soit un ratio de 2,25% et considérant les risques potentiels de la transmission de la mère à l’enfant, des organisations de lutte contre le sida ont mis leur poids dans une même balance pour opposer une résistance à la propagation de la pandémie. Il s’agit de la Society for women and aids in Africa (SWAA)/Sénégal, l’Alliance Nationale Contre le Sida (ANCS) et le Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Samedi dernier, à la clôture d’un atelier de deux jours sur la question, le Docteur Hambarukize Simon le chargé des programmes à la SWAA a fait observer qu’ « il s’agit d’un atelier de recyclage des relais en santé communautaire qui avaient été formés en promotion de la prévention de la transmission du Vih/sida de la mère à l’enfant. Et comme la politique nationale en matière de la PTME a changé, et sur recommandations de l’organisation mondiale de la santé (OMS), le Sénégal a aussi décidé de recycler ces agents dans ce domaine afin qu’ils puissent améliorer leurs messages à l’endroit des populations ».
C’est dans ce cadre, ajoute Dr Hambarukize, que la SWAA/Sénégal a tenu à organiser des sessions de recyclage des relais actifs qui ont été formés avant le mois de juillet 2010 sur les stratégies de mise en œuvre de la PTME qui prennent en compte les nouvelles directives de l’OMS et la nouvelle politique de la PTME au Sénégal. Aussi, dans le sillage d’un maillage exhaustif de la région de Sédhiou, au moins une organisation communautaire de base est choisie dans chacun des trois districts : Sédhiou ( AST et Fankanta), Goudomp (Association des relais polyvalents) et Bounkiling (FEDEBAL) . Elles ont pour mission essentielle de mettre en œuvre des stratégies appropriées de la prévention de la transmission du sida mère/enfant au niveau communautaire en adéquation aux nouvelles directives de l’OMS.
Le défi des régions méridionales face à l’ampleur du mal
Le Dr Hambarukize a également invité les communautés des régions sud du Sénégal (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) à faire le leur, le combat contre le sida, car « la prévalence est de l’ordre de 4% de femmes enceintes infectées dont la plupart est marée contre 0,9% au niveau national alors que la PTME est accessible à toutes les structures de santé ». Appuyant le plaidoyer de celui-ci, Oumar Ben Khatab Guèye, le chargé des programme de l’unité d’appui régional du Conseil national de lutte contre le sida a fait savoir que « le Sénégal a souscrit au défi zéro enfant infecté à l’horizon 2015. Et dans ce cadre, la PTME est une composante essentielle. La base de notre intervention est communautaire avec des agents qui feront le tour des structures pour accroitre la sensibilisation ».
Enfin satisfaits d’être à nouveau outillés, les relais communautaires de Sédhiou se disent opérationnels à porter le message jusqu’à des recoins jamais soupçonnés. Un atelier de plaidoyer se tiendra mercredi prochain à Sédhiou sur la prévention de la transmission du vih de la mère à l’enfant (PTME) et du conseil, dépistage volontaire (CDV) du couple.
Moussa DRAME
Sud Quotidien
Samedi dernier, à la clôture d’un atelier de deux jours sur la question, le Docteur Hambarukize Simon le chargé des programmes à la SWAA a fait observer qu’ « il s’agit d’un atelier de recyclage des relais en santé communautaire qui avaient été formés en promotion de la prévention de la transmission du Vih/sida de la mère à l’enfant. Et comme la politique nationale en matière de la PTME a changé, et sur recommandations de l’organisation mondiale de la santé (OMS), le Sénégal a aussi décidé de recycler ces agents dans ce domaine afin qu’ils puissent améliorer leurs messages à l’endroit des populations ».
C’est dans ce cadre, ajoute Dr Hambarukize, que la SWAA/Sénégal a tenu à organiser des sessions de recyclage des relais actifs qui ont été formés avant le mois de juillet 2010 sur les stratégies de mise en œuvre de la PTME qui prennent en compte les nouvelles directives de l’OMS et la nouvelle politique de la PTME au Sénégal. Aussi, dans le sillage d’un maillage exhaustif de la région de Sédhiou, au moins une organisation communautaire de base est choisie dans chacun des trois districts : Sédhiou ( AST et Fankanta), Goudomp (Association des relais polyvalents) et Bounkiling (FEDEBAL) . Elles ont pour mission essentielle de mettre en œuvre des stratégies appropriées de la prévention de la transmission du sida mère/enfant au niveau communautaire en adéquation aux nouvelles directives de l’OMS.
Le défi des régions méridionales face à l’ampleur du mal
Le Dr Hambarukize a également invité les communautés des régions sud du Sénégal (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou) à faire le leur, le combat contre le sida, car « la prévalence est de l’ordre de 4% de femmes enceintes infectées dont la plupart est marée contre 0,9% au niveau national alors que la PTME est accessible à toutes les structures de santé ». Appuyant le plaidoyer de celui-ci, Oumar Ben Khatab Guèye, le chargé des programme de l’unité d’appui régional du Conseil national de lutte contre le sida a fait savoir que « le Sénégal a souscrit au défi zéro enfant infecté à l’horizon 2015. Et dans ce cadre, la PTME est une composante essentielle. La base de notre intervention est communautaire avec des agents qui feront le tour des structures pour accroitre la sensibilisation ».
Enfin satisfaits d’être à nouveau outillés, les relais communautaires de Sédhiou se disent opérationnels à porter le message jusqu’à des recoins jamais soupçonnés. Un atelier de plaidoyer se tiendra mercredi prochain à Sédhiou sur la prévention de la transmission du vih de la mère à l’enfant (PTME) et du conseil, dépistage volontaire (CDV) du couple.
Moussa DRAME
Sud Quotidien