Dakar, 23 jan (APS) – La responsable de la prise en charge à la division lutte contre le Sida, Dr Fatou Niasse, estime que la double stigmatisation est un ‘’véritable frein’’ à l’atteinte des objectifs de la prise en charge de la co-infection Tuberculose/VIH.
‘’Ce qui freine l’atteinte de ces objectifs, c’est la double stigmatisation des patients co-infectés’’, expliqué Fatou Niasse, vendredi lors de la clôture d’un Cours national sur la gestion de la co-infection Tuberculose/VIH au Sénégal.
Pour une lutte conjointe, l’atelier recommandait, entre autres activités, la mise en place de mécanismes de collaboration, la réduction de la charge de morbidité tuberculeuse chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et la réduction de la charge de morbidité due à l’infection à VIH chez les patients tuberculeux.
Pour Dr Fatou Niasse, une bonne mise en œuvre des activités conjointes anti-TB/VIH passera nécessairement par l’implication de tous les soignants.
La satisfaction tirée de cet atelier réside, selon elle, dans le fait que les cours n’étaient pas magistraux, ‘’parce qu’on a eu affaire à des experts. Ceux qui étaient là au début de la prise en charge, depuis que les Antirétroviraux (ARV) ont été mis au niveau des hôpitaux’’.
Selon le médecin, c’était surtout un échange pour identifier les contraintes et les limites, afin de trouver ensemble, des perspectives pour mieux gérer la co-infection.
C’est pourquoi, relève-t-elle, il est recommandé l’établissement, par les programmes, d’un plan de formation sur les activités de collaboration TB/VIH et pour toutes les catégories d’agents de santé.
‘’La tuberculose est assez stigmatisante et le VIH l’est tout autant’’, a expliqué Dr Niasse, signalant que c’est ce qui fait que ‘’même si l’objectif est de dépister tous les patients tuberculeux pour le VIH, il y en a qui sont encore réticents’’.
Elle a dit qu’il y a également des prestataires qui ont l’habitude de prendre en charge les PVVIH, mais ont un peu peur, parce que la prise en charge du VIH est lourde.
‘’Si on y associe la prise en charge de la tuberculose, cela crée une surcharge de travail’’, a-t-elle expliqué, précisant qu’une autre contrainte non négligeable est que ‘’les deux programmes ne sont pas au même niveau de mise en œuvre’’.
Pour la prise en charge du VIH, poursuit Fatou Niasse, ce n’est qu’en 2001 qu’il y a eu une décentralisation vers les centres de santé, ce qui fait qu’aujourd’hui, tous les centres de santé font la prise en charge du VIH.
Par contre, signale-t-elle, le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) est encore au niveau des postes de santé. ‘’Ce qui fait que le niveau de mise en œuvre n’est pas le même et cela peut poser des problèmes concrets pour la mise en charge de la co-infection.’’
Elle s’’est dit satisfaite de l’option émise de décentralisation prochaine pour les deux programmes, qui certainement dans les mois à venir, impliqueront les régions.
Cet atelier est destiné à ceux qui ont démarré le programme, mais qu’elle est sur que des efforts seront fait pour démultiplier les formations et aller vers les structures décentralisées. ‘’Surtout vers les régions du sud où la prévalence est plus élevée par rapport aux autres régions du Sénégal’’, a indiqué le médecin.
‘’Ce qui freine l’atteinte de ces objectifs, c’est la double stigmatisation des patients co-infectés’’, expliqué Fatou Niasse, vendredi lors de la clôture d’un Cours national sur la gestion de la co-infection Tuberculose/VIH au Sénégal.
Pour une lutte conjointe, l’atelier recommandait, entre autres activités, la mise en place de mécanismes de collaboration, la réduction de la charge de morbidité tuberculeuse chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) et la réduction de la charge de morbidité due à l’infection à VIH chez les patients tuberculeux.
Pour Dr Fatou Niasse, une bonne mise en œuvre des activités conjointes anti-TB/VIH passera nécessairement par l’implication de tous les soignants.
La satisfaction tirée de cet atelier réside, selon elle, dans le fait que les cours n’étaient pas magistraux, ‘’parce qu’on a eu affaire à des experts. Ceux qui étaient là au début de la prise en charge, depuis que les Antirétroviraux (ARV) ont été mis au niveau des hôpitaux’’.
Selon le médecin, c’était surtout un échange pour identifier les contraintes et les limites, afin de trouver ensemble, des perspectives pour mieux gérer la co-infection.
C’est pourquoi, relève-t-elle, il est recommandé l’établissement, par les programmes, d’un plan de formation sur les activités de collaboration TB/VIH et pour toutes les catégories d’agents de santé.
‘’La tuberculose est assez stigmatisante et le VIH l’est tout autant’’, a expliqué Dr Niasse, signalant que c’est ce qui fait que ‘’même si l’objectif est de dépister tous les patients tuberculeux pour le VIH, il y en a qui sont encore réticents’’.
Elle a dit qu’il y a également des prestataires qui ont l’habitude de prendre en charge les PVVIH, mais ont un peu peur, parce que la prise en charge du VIH est lourde.
‘’Si on y associe la prise en charge de la tuberculose, cela crée une surcharge de travail’’, a-t-elle expliqué, précisant qu’une autre contrainte non négligeable est que ‘’les deux programmes ne sont pas au même niveau de mise en œuvre’’.
Pour la prise en charge du VIH, poursuit Fatou Niasse, ce n’est qu’en 2001 qu’il y a eu une décentralisation vers les centres de santé, ce qui fait qu’aujourd’hui, tous les centres de santé font la prise en charge du VIH.
Par contre, signale-t-elle, le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNT) est encore au niveau des postes de santé. ‘’Ce qui fait que le niveau de mise en œuvre n’est pas le même et cela peut poser des problèmes concrets pour la mise en charge de la co-infection.’’
Elle s’’est dit satisfaite de l’option émise de décentralisation prochaine pour les deux programmes, qui certainement dans les mois à venir, impliqueront les régions.
Cet atelier est destiné à ceux qui ont démarré le programme, mais qu’elle est sur que des efforts seront fait pour démultiplier les formations et aller vers les structures décentralisées. ‘’Surtout vers les régions du sud où la prévalence est plus élevée par rapport aux autres régions du Sénégal’’, a indiqué le médecin.