A trois mois de la clôture de la première phase de l’Initiative Eau et sécurité alimentaire pour l’Afrique (Iesa), les acteurs du projet ont organisé mardi dernier un atelier de partage des résultats de ce programme. Le deuxième volet de cette rencontre de deux jours est de formuler des recommandations pour la seconde phase de l’Iesa II.
Pour assurer la sécurité alimentaire en Afrique, le gouvernement d’Espagne, à travers l’agence espagnole de coopération pour le développement (Aecid) et l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), ont entrepris l’Initiative Eau et sécurité alimentaire pour l’Afrique (Iesa). Ces projets visent l’amélioration de la sécurité alimentaire, l’augmentation des revenus et la disponibilité alimentaire pour les producteurs les plus vulnérables des zones rurales et périurbaines en Afrique de l’ouest via la maîtrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles. Ces projets ont été lancés progressivement depuis 2007 dans 5 pays : Burkina Faso, Guinée, Niger, Mali et Sénégal. Au Sénégal, les régions de Fatick, Kaolack, Diourbel et Thiès ont accueilli ces projets. L’objectif spécifique, selon Meïssa Goudiaby du ministère de l’agriculture qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier de deux jours, était d’améliorer durablement la gestion et la mise en valeur d’aménagements hydro-agricoles (bas-fonds, ouvrages de retenue d’eau et de désalinisation, puis dans les vallées mortes), conduite de petit élevage (aviculture et amélioration ovine)par les exploitants constitués spécifiquement de femmes et de jeunes pour une intensification et une diversification de la production agricole des régions cibles.
Adhésion des populations
Ces projets vont arriver en termes en juin 2013. Après cinq ans d’exécution, les acteurs du projet ont organisé hier un atelier de partage des résultats de la première phase du programme et de formulation de l’Iesa II. Dans les termes de référence, il a été noté des changements concernant la sécurité et la diversité alimentaire grâce à l’intensification de la production et à l’utilisation de certains groupes d’aliments. Le document atteste des résultats dans l’amélioration des conditions d’accès à l’eau et à la terre. «L’objectif de sécurité alimentaire a été atteint, de bonnes pratiques ont été enregistrées », s’est réjoui Meïssa Goudiaby du ministère de l’agriculture. De son côté, Mathias Badiane, coordonnateur du projet Petite hydraulique villageoise dans le Bassin arachidier (Phvba), a salué l’adhésion des populations à cette initiative. «Il y a un engouement des populations dans les zones cibles. Beaucoup de gens ont commencé à s’adonner aux activités maraîchères avec les aménagements des petits périmètres maraichers. En plus, on a réorienté des femmes», a-t-il déclaré. Pour Ismaïla Badji du Phvba, le taux de prévalence des ménages à la sécurité alimentaire a atteint les 3, 6 % dans les zones cibles». Toutefois, a-t-il reconnu, «plus de 50 % des ménages, dans ces zones, sont confrontés à une insécurité alimentaire». Cela s’explique, à en croire M. Goudiaby, par des contraintes dans l’exécution des différentes composantes du projet comme la mobilisation des populations et des partenaires, le renforcement des capacités des producteurs, l’intensification durable de la production végétale, la diversification de la production à travers des activités agro-pastorales, etc. Ainsi, pendant deux jours, les participants à l’atelier vont apporter leur contribution à la formulation de la seconde phase de l’Iesa II. Ils tenteront de transformer les résultats probants et les limites de l’Iesa en opportunités pour l’Iesa II. D’ailleurs, de l’avis de M. Goudiaby, l’objectif de l’Iesa II est «d’améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones périurbaines en Afrique de l’Ouest via la maîtrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs ».
Souleymane Diam SY
Le Soleil
Pour assurer la sécurité alimentaire en Afrique, le gouvernement d’Espagne, à travers l’agence espagnole de coopération pour le développement (Aecid) et l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), ont entrepris l’Initiative Eau et sécurité alimentaire pour l’Afrique (Iesa). Ces projets visent l’amélioration de la sécurité alimentaire, l’augmentation des revenus et la disponibilité alimentaire pour les producteurs les plus vulnérables des zones rurales et périurbaines en Afrique de l’ouest via la maîtrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles. Ces projets ont été lancés progressivement depuis 2007 dans 5 pays : Burkina Faso, Guinée, Niger, Mali et Sénégal. Au Sénégal, les régions de Fatick, Kaolack, Diourbel et Thiès ont accueilli ces projets. L’objectif spécifique, selon Meïssa Goudiaby du ministère de l’agriculture qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier de deux jours, était d’améliorer durablement la gestion et la mise en valeur d’aménagements hydro-agricoles (bas-fonds, ouvrages de retenue d’eau et de désalinisation, puis dans les vallées mortes), conduite de petit élevage (aviculture et amélioration ovine)par les exploitants constitués spécifiquement de femmes et de jeunes pour une intensification et une diversification de la production agricole des régions cibles.
Adhésion des populations
Ces projets vont arriver en termes en juin 2013. Après cinq ans d’exécution, les acteurs du projet ont organisé hier un atelier de partage des résultats de la première phase du programme et de formulation de l’Iesa II. Dans les termes de référence, il a été noté des changements concernant la sécurité et la diversité alimentaire grâce à l’intensification de la production et à l’utilisation de certains groupes d’aliments. Le document atteste des résultats dans l’amélioration des conditions d’accès à l’eau et à la terre. «L’objectif de sécurité alimentaire a été atteint, de bonnes pratiques ont été enregistrées », s’est réjoui Meïssa Goudiaby du ministère de l’agriculture. De son côté, Mathias Badiane, coordonnateur du projet Petite hydraulique villageoise dans le Bassin arachidier (Phvba), a salué l’adhésion des populations à cette initiative. «Il y a un engouement des populations dans les zones cibles. Beaucoup de gens ont commencé à s’adonner aux activités maraîchères avec les aménagements des petits périmètres maraichers. En plus, on a réorienté des femmes», a-t-il déclaré. Pour Ismaïla Badji du Phvba, le taux de prévalence des ménages à la sécurité alimentaire a atteint les 3, 6 % dans les zones cibles». Toutefois, a-t-il reconnu, «plus de 50 % des ménages, dans ces zones, sont confrontés à une insécurité alimentaire». Cela s’explique, à en croire M. Goudiaby, par des contraintes dans l’exécution des différentes composantes du projet comme la mobilisation des populations et des partenaires, le renforcement des capacités des producteurs, l’intensification durable de la production végétale, la diversification de la production à travers des activités agro-pastorales, etc. Ainsi, pendant deux jours, les participants à l’atelier vont apporter leur contribution à la formulation de la seconde phase de l’Iesa II. Ils tenteront de transformer les résultats probants et les limites de l’Iesa en opportunités pour l’Iesa II. D’ailleurs, de l’avis de M. Goudiaby, l’objectif de l’Iesa II est «d’améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones périurbaines en Afrique de l’Ouest via la maîtrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs ».
Souleymane Diam SY
Le Soleil