PRODUCTION DU RIZ DANS LE SAHEL Le taux de couverture est de 20%



PRODUCTION DU RIZ DANS LE SAHEL Le taux de couverture est de 20%
Le projet d’Amélioration de la productivité du riz dans les aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Sénégal (Papriz) est arrivé à date échue. A cet effet, les acteurs ont tenu hier lundi, à Dakar, un atelier de partage sur les résultats dudit projet.

Mis en oeuvre dans la région de Saint Louis, principalement à Dagana et à Podor depuis 2010, pour une durée de 4 ans, le projet d’Amélioration de la productivité du riz dans les aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Sénégal (Papriz) est arrivé au terme de sa première phase pilote. Hier lundi, s’est tenu l’atelier de partage sur les résultats du Papriz. Lors de cette restitution des impacts significatifs ont été notés; à savoir la hausse de la productivité de l’ordre de 15% dans les sites pilote du projet, le développement de l’approche participative dans la réfection et la maintenance de petits périmètres irrigués et l’amélioration de la qualité du riz blanc usiné.

Ledit projet vise à trouver des moyens d’accroitre le rendement du riz dans la vallée du fleuve Sénégal; ce qui concourt à l’accroissement des revenus des producteurs à hauteur de 15% et du taux national d’autosuffisance en riz.

«Tous ces résultats positifs mettent en exergue la grande contribution du projet Papriz pour l’atteinte des objectifs d’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, tels que déclinés par les autorités sénégalaises dans le Programme National d’Autosuffisance en riz (Pnar 2013-2017) et à moyen terme dans le volet du programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise 2014/2015», a soutenu Ryuichi Kato, représentant résident de la Jica. Il a également préconisé l’approche intégrée, orientée sur le marché et impliquant l’ensemble des acteurs de la chaine de valeur (producteurs, riziers, commerçants, consommateurs) soutenus par des services de support qui répondent aux besoins de la filière.

Et d’exhorter le Maer (ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, homologués de la Société Nationale d’Amélioration et d’Exploitation et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du fleuve Sénégal et de la Falémé (Saed) ) à s’approprier davantage des acquis du projet pour sa pérennisation.

De l’avis de Samba Kanté, directeur général du SAED, «pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, il urge de miser sur les ressources humaines de qualité, la restructuration, la réforme du foncier et le financement agricole gage d’autosuffisance alimentaire».

Selon Ndiobo Diéne, secrétaire général du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, «conformément à la volonté clairement affichée du chef de l’Etat d’augmenter le volume de production de riz pour atteindre l’autosuffisance d’ici à 2017, le gouvernement s’active à accompagner toutes les initiatives visant à accroitre la productivité du riz et ainsi, à inverser les tendances défavorables».

La vallée a fourni 350 000 tonnes de grains de paddy soit 230 000 tonnes de riz par an de 2008 à 2011, pour faire face à la croissance rapide de la demande en riz au Sénégal. Grâce aux efforts combinés de la SAED et du secteur privé, les superficies irriguées de la vallée du fleuve Sénégal ont atteint 114 000 ha en 2011. Les 77 000 ha, soit environ 68% de Dagana et les 23 000 ha soit 20% de Podor, en font les principales zones de production de riz du Sénégal.

Jean Pierre MALOU
Sud Quotidien


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