400 milliards F CFA. C’est le montant que notre pays (Sénégal) a dépensé de 2005 à 2016 en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle. C’est ce qu’a révélé hier, mercredi 18 mai 2016, Alban Mas Aparisi, responsable du point focal du programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires pour le Sénégal et le Burkina Faso (Fao). C’était au cours de l’atelier de présentation des résultats préliminaires du programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires (Sapaa) de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao)
Le Sénégal a enregistré, de 2005 à nos jour, des dépenses sécuritaires alimentaire et nutritionnelle évaluées 400 milliards. La révélation est d’Alban Mas Aparisi, responsable du point focal du programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires pour le Sénégal et le Burkina Faso (Fao). C’était hier, mercredi 18 mai 2016, au cours de l’atelier de présentation des résultats préliminaires du programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires (Sapaa) de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
«Les dépenses sécuritaires alimentaire et nutritionnelle sont passées de 200 milliards à 400 milliards de 2005 à nos jours. Cette hausse est intéressante, mais allons chercher à comprendre le pourquoi du comment de cette hausse dans les mois à venir», souligne le Point focal de la FAO dans son rapport. Pour lui, nul doute que «Cette hausse devrait sensiblement améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal. Bien qu’une bonne feuille de route a été élaborée pour améliorer le quotidien des populations». Et d’ajouter : «Par cette méthodologie conceptuelle, nous allons pouvoir aider les politiques à suivre correctement les investissements publics agricoles et alimentaires».
Quant à Vincent Martin, représentant résident de la Fao au Sénégal, il a informé que «le gouvernement sénégalais et la Fao identifient, mesurent et suivent dans le temps les instruments de politique qui visent l’agriculture et l’alimentation, au premier rang desquels les dépenses publiques nationales et celles des partenaires techniques et financiers. Ce, à l’aide d’outils méthodologiques reconnus. Ils analysent également l’effet de ces politiques sur le secteur à travers les prix à la production et à la consommation d’une part. A partir de ces indicateurs de diagnostiques et des discussions avec les parties prenantes sur les priorités, le Sapaa mène des analyses plus poussées d’options de politiques qui permettent de lever les contraintes limitant le développement agricole et la réduction de la sécurité alimentaire».
Massata Niang, représentant et conseiller technique du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maer) de renchérir: «Ce système est, par ailleurs, plus à même de répondre aux demandes des décideurs politiques et aux nécessités d’analyses du Sénégal par son volet d’analyses ad hoc». Il ajoute que: «Ce processus coordonné techniquement par la Dapsa et qui a inclue, entre autres ministères (agriculture, élevage, économie, commerce et le cabinet de la république, va sans doute, permettre au Sapaa d’enrichir la réflexion sur le contenu des analyses des politiques agricoles et alimentaires pour ce pays».
Sud Quotidien
Le Sénégal a enregistré, de 2005 à nos jour, des dépenses sécuritaires alimentaire et nutritionnelle évaluées 400 milliards. La révélation est d’Alban Mas Aparisi, responsable du point focal du programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires pour le Sénégal et le Burkina Faso (Fao). C’était hier, mercredi 18 mai 2016, au cours de l’atelier de présentation des résultats préliminaires du programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires (Sapaa) de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao).
«Les dépenses sécuritaires alimentaire et nutritionnelle sont passées de 200 milliards à 400 milliards de 2005 à nos jours. Cette hausse est intéressante, mais allons chercher à comprendre le pourquoi du comment de cette hausse dans les mois à venir», souligne le Point focal de la FAO dans son rapport. Pour lui, nul doute que «Cette hausse devrait sensiblement améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Sénégal. Bien qu’une bonne feuille de route a été élaborée pour améliorer le quotidien des populations». Et d’ajouter : «Par cette méthodologie conceptuelle, nous allons pouvoir aider les politiques à suivre correctement les investissements publics agricoles et alimentaires».
Quant à Vincent Martin, représentant résident de la Fao au Sénégal, il a informé que «le gouvernement sénégalais et la Fao identifient, mesurent et suivent dans le temps les instruments de politique qui visent l’agriculture et l’alimentation, au premier rang desquels les dépenses publiques nationales et celles des partenaires techniques et financiers. Ce, à l’aide d’outils méthodologiques reconnus. Ils analysent également l’effet de ces politiques sur le secteur à travers les prix à la production et à la consommation d’une part. A partir de ces indicateurs de diagnostiques et des discussions avec les parties prenantes sur les priorités, le Sapaa mène des analyses plus poussées d’options de politiques qui permettent de lever les contraintes limitant le développement agricole et la réduction de la sécurité alimentaire».
Massata Niang, représentant et conseiller technique du ministère de l’Agriculture et de l’équipement rural (Maer) de renchérir: «Ce système est, par ailleurs, plus à même de répondre aux demandes des décideurs politiques et aux nécessités d’analyses du Sénégal par son volet d’analyses ad hoc». Il ajoute que: «Ce processus coordonné techniquement par la Dapsa et qui a inclue, entre autres ministères (agriculture, élevage, économie, commerce et le cabinet de la république, va sans doute, permettre au Sapaa d’enrichir la réflexion sur le contenu des analyses des politiques agricoles et alimentaires pour ce pays».
Sud Quotidien