Conduite par M. D, son chargé de projet, cette délégation était venue à la rencontre des autorités administratives, sanitaires, et religieuses pour une large sensibilisation en direction de toutes les forces vives du pays, afin que la prise en charge des malades du Sida devienne un acquis pour l’état, les organisations internationales et l’ensemble des acteurs mobilisés autour de ce même combat.
En effet, son séjour dans la région de Kaolack a été l’occasion pour la délégation dakaroise de rencontrer la plupart des autorités locales, mais aussi de faire le déplacement vers certaines capitales de commune situées à l’intérieur dont celle de Guiguinéo. Même si la question de la prise en charge dans les hôpitaux, trouve un jour une solution durable, les personnes vivant avec le VIH / Sida, par la voix du président de l’association régionale de Kaolack, M.K, estiment qu’il est aujourd’hui nécessaire de tenir un autre langage en direction des malades, autrement dit, passer à une autre forme de gestion des personnes envahies par le virus du Sida.
La prise en charge des malades, pour lui constitue un programme qui naturellement ne pourra jamais s’étendre pour toute la vie. Contrairement à certains pays d’Afrique centrale où le taux de prévalence est encore élevé, au Sénégal, les acteurs de lutte tout comme les décideurs préfèrent prendre en main toutes les questions liées à la prise en charge, contrôlent la quasi-totalité des budgets alloués, conduisent relativement l’ensemble des opérations, parce que simplement indique t-il le taux de prévalence est encore faible.
Si tel était le contraire, cette manière de faire serait impossible, car aucun budget ne serait en mesure de couvrir tout le temps l’intégralité de cette prise en charge Le Sida tel qu’il est connu, est l’une des maladies les plus chères au monde, car « si je prend en exemple ma propre personne, je consomme en moyenne un montant de 600.000 Frs d’ARV tous les mois. Si dans ce pays on disposait d’un taux prévalence élevé, la prise en charge des lors, ne pourrait jamais se poursuivre convenablement, à la limite connaîtrait régulièrement des perturbations ou même des ruptures de stocks pour certaines denrées et médicaments comme il est le cas aujourd’hui avec le lait pour les enfants porteurs de virus ».
Cette attention particulière portée à l’endroit des organisations de lutte et autres décideurs, dictée lors d’une rencontre entre la délégation du bureau national des PVVIH et la presse, est en effet une manière d’inciter ces mêmes acteurs vers d’autres formes de prise en charge des malades. Elle traduit en effet la volonté des PVVIH de se prendre eux-mêmes en charge et conduire leur propre destin. L’insertion sociale des personnes vivant avec le VIH devient alors de socle de ce projet.
Selon M.K, « non seulement elle permettra aux malades d’assurer leur approvisionnement régulier en médicaments (ARV), mais en tant que entité sociale dont la quasi-totalité des membres est composée de chefs de famille, elle facilitera davantage la couverture sociale aux familles des PVVIH » a-t-il fait comprendre.
Sud Quotidien
En effet, son séjour dans la région de Kaolack a été l’occasion pour la délégation dakaroise de rencontrer la plupart des autorités locales, mais aussi de faire le déplacement vers certaines capitales de commune situées à l’intérieur dont celle de Guiguinéo. Même si la question de la prise en charge dans les hôpitaux, trouve un jour une solution durable, les personnes vivant avec le VIH / Sida, par la voix du président de l’association régionale de Kaolack, M.K, estiment qu’il est aujourd’hui nécessaire de tenir un autre langage en direction des malades, autrement dit, passer à une autre forme de gestion des personnes envahies par le virus du Sida.
La prise en charge des malades, pour lui constitue un programme qui naturellement ne pourra jamais s’étendre pour toute la vie. Contrairement à certains pays d’Afrique centrale où le taux de prévalence est encore élevé, au Sénégal, les acteurs de lutte tout comme les décideurs préfèrent prendre en main toutes les questions liées à la prise en charge, contrôlent la quasi-totalité des budgets alloués, conduisent relativement l’ensemble des opérations, parce que simplement indique t-il le taux de prévalence est encore faible.
Si tel était le contraire, cette manière de faire serait impossible, car aucun budget ne serait en mesure de couvrir tout le temps l’intégralité de cette prise en charge Le Sida tel qu’il est connu, est l’une des maladies les plus chères au monde, car « si je prend en exemple ma propre personne, je consomme en moyenne un montant de 600.000 Frs d’ARV tous les mois. Si dans ce pays on disposait d’un taux prévalence élevé, la prise en charge des lors, ne pourrait jamais se poursuivre convenablement, à la limite connaîtrait régulièrement des perturbations ou même des ruptures de stocks pour certaines denrées et médicaments comme il est le cas aujourd’hui avec le lait pour les enfants porteurs de virus ».
Cette attention particulière portée à l’endroit des organisations de lutte et autres décideurs, dictée lors d’une rencontre entre la délégation du bureau national des PVVIH et la presse, est en effet une manière d’inciter ces mêmes acteurs vers d’autres formes de prise en charge des malades. Elle traduit en effet la volonté des PVVIH de se prendre eux-mêmes en charge et conduire leur propre destin. L’insertion sociale des personnes vivant avec le VIH devient alors de socle de ce projet.
Selon M.K, « non seulement elle permettra aux malades d’assurer leur approvisionnement régulier en médicaments (ARV), mais en tant que entité sociale dont la quasi-totalité des membres est composée de chefs de famille, elle facilitera davantage la couverture sociale aux familles des PVVIH » a-t-il fait comprendre.
Sud Quotidien