Dakar, 15 mai (APS) - Muriel Saragoussi, coordinatrice de la campagne "Cultivons" de Oxfam Brésil, a soutenu que des politiques et des cadres théoriques existent pour l'application en Afrique de l'Ouest de la stratégie "Faim zéro", du nom de ce programme brésilien qui vise à éradiquer la faim et l'extrême pauvreté.
"Ce que je constate, c'est qu'il existe des politiques et des cadres théoriques pour assurer une réussite d'une stratégie", a-t-elle déclaré dans un entretien paru dans l'édition de mai du mensuel sénégalais d'informations agricoles et rurales "Agri-info".
Selon la coordinatrice de la campagne "Cultivons" de Oxfam Brésil, l'Afrique de l'Ouest doit surtout s'atteler à trouver les moyens qui lui permettrait de mettre en œuvre de manière satisfaisante la stratégie "Faim zéro".
"La faim n'est pas une question des ministères de l'agriculture, ce n'est pas une question de productions d'aliments, c'est plutôt une question d'accès à l'alimentation et de production d'aliments", a-t-elle expliqué.
Mme Saragoussi a soutenu qu'il faut "une contribution de toute la société pour accompagner la mise en œuvre de cette stratégie".
Le Premier ministre Abdoul Mbaye a exprimé en avril dernier l'engagement du Sénégal à mettre en pratique la stratégie "Faim zéro" appliquée au Brésil.
Il souligné que l'objectif est de "mieux faire face à l'insécurité alimentaire dans les campagnes".
La stratégie "Faim zéro" est un programme gouvernemental brésilien, lancé par l'ex-président Luiz Inácio Lula da Silva en 2003, avec pour objectif d'éradiquer la faim et l'extrême pauvreté au Brésil.
Le programme est piloté par le ministère brésilien du Développement social et de la Lutte contre la faim et met en œuvre la stratégie du gouvernement visant à garantir le droit d'accéder à une alimentation de base.
Le programme prend différentes formes, allant de l'aide financière directe pour les familles les plus pauvres, à diverses stratégies comme la création de citernes d'eau dans les zones semi-arides du pays, la création de restaurants à bas coût, le lancement d'une campagne d'éducation à une alimentation saine, la distribution de vitamines et de compléments en fer, le soutien à l'agriculture familiale vivrière et l'accès au microcrédit.
BHC/BK
"Ce que je constate, c'est qu'il existe des politiques et des cadres théoriques pour assurer une réussite d'une stratégie", a-t-elle déclaré dans un entretien paru dans l'édition de mai du mensuel sénégalais d'informations agricoles et rurales "Agri-info".
Selon la coordinatrice de la campagne "Cultivons" de Oxfam Brésil, l'Afrique de l'Ouest doit surtout s'atteler à trouver les moyens qui lui permettrait de mettre en œuvre de manière satisfaisante la stratégie "Faim zéro".
"La faim n'est pas une question des ministères de l'agriculture, ce n'est pas une question de productions d'aliments, c'est plutôt une question d'accès à l'alimentation et de production d'aliments", a-t-elle expliqué.
Mme Saragoussi a soutenu qu'il faut "une contribution de toute la société pour accompagner la mise en œuvre de cette stratégie".
Le Premier ministre Abdoul Mbaye a exprimé en avril dernier l'engagement du Sénégal à mettre en pratique la stratégie "Faim zéro" appliquée au Brésil.
Il souligné que l'objectif est de "mieux faire face à l'insécurité alimentaire dans les campagnes".
La stratégie "Faim zéro" est un programme gouvernemental brésilien, lancé par l'ex-président Luiz Inácio Lula da Silva en 2003, avec pour objectif d'éradiquer la faim et l'extrême pauvreté au Brésil.
Le programme est piloté par le ministère brésilien du Développement social et de la Lutte contre la faim et met en œuvre la stratégie du gouvernement visant à garantir le droit d'accéder à une alimentation de base.
Le programme prend différentes formes, allant de l'aide financière directe pour les familles les plus pauvres, à diverses stratégies comme la création de citernes d'eau dans les zones semi-arides du pays, la création de restaurants à bas coût, le lancement d'une campagne d'éducation à une alimentation saine, la distribution de vitamines et de compléments en fer, le soutien à l'agriculture familiale vivrière et l'accès au microcrédit.
BHC/BK