Les acteurs de la santé au Sénégal (ministère de la Santé et structures affiliées, organisations non gouvernementales et associations de lutte contre le Sida) et leurs principaux partenaires techniques et financiers se sont réunis, du mercredi 19 au jeudi 20 janvier, à Dakar, pour effectuer la revue du Plan stratégique de lutte contre le Sida (2007-2011) et partager la version provisoire de ce même plan qui s’étend de 2011 à 2015. C’était à l’occasion du troisième Forum des partenaires, organisé sous l’égide du Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls). Pour le docteur Ibra Ndoye, secrétaire exécutif du Cnls, le Forum des partenaires est un moment privilégié de partage entre les acteurs de la santé et leurs collaborateurs pour renforcer les actions menées dans la croisade contre le Vih/Sida.
Dans ce cadre, le Dr Ndoye a plaidé pour le renforcement dynamique de la collaboration sous-régionale en vue de maintenir la basse prévalence du Sida au Sénégal. Pour autant, le secrétaire exécutif du Cnls dira : « Nous devons travailler sur le renforcement de la collaboration sous-régionale dans la mesure où nous ne pouvons pas nous auto-satisfaire de notre prévalence basse au moment où les autres pays limitrophes ont des prévalences élevées ». Qui plus est, le docteur Ibra Ndoye a appelé tous les acteurs à se mobiliser pour capitaliser et renforcer la méthodologie de travail de la réponse nationale contre le Vih/Sida, non sans y ajouter d’autres stratégies innovantes. Ce qui devrait passer par le renforcement des interventions dans les régions les plus touchées, notamment Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, mais aussi au niveau de certaines populations où les prévalences sont élevées comme chez les orpailleurs.
Les bons résultats du Sénégal
S’exprimant à l’ouverture de cette dernière édition du Forum des partenaires, le ministre de la Santé et de la prévention, Modou Diagne Fada, qui présidait la cérémonie d’ouverture a fait remarquer que la croisade nationale dynamique menée contre le Vih/Sida « place le Sénégal parmi les pays les moins touchés par la pandémie dans cette catégorie ». A preuve, a noté le ministre, le Sénégal qui a une prévalence générale faible (0,7%) a maîtrisé le développement de l’épidémie du Vih/Sida chez les jeunes, lequel est caractérisé par une prévalence moyenne de 0,3% pour les garçons.
Pour autant, Modou Diagne Fada a salué à sa juste mesure l’opportunité du Forum des partenaires qui intervient, deux mois après la publication du Rapport mondial 2010 de l’Onusida sur l’épidémie du Sida. Une étude qui donne, pour la première fois, des preuves évidentes sur l’efficacité de la prévention du Vih/Sida, tout en faisant état d’une réduction significative du nombre de nouvelles infections dans la plupart des pays affectés par le Vih. Pour finir, le ministre de la Santé et de la prévention a loué les efforts constants des partenaires grâce auxquels le Sénégal réussit des performances notables dans le combat contre l’épidémie.
Le Forum des partenaires qui s’est étalé sur deux jours avait pour finalité de partager et de valider le Plan stratégique 2011–2015, plus précisément, sa vision, ses objectifs généraux, stratégiques et spécifiques, ainsi que ses principales interventions avec leurs indicateurs nationaux et régionaux.
Moctar DIENG
Sud Quotidien
Dans ce cadre, le Dr Ndoye a plaidé pour le renforcement dynamique de la collaboration sous-régionale en vue de maintenir la basse prévalence du Sida au Sénégal. Pour autant, le secrétaire exécutif du Cnls dira : « Nous devons travailler sur le renforcement de la collaboration sous-régionale dans la mesure où nous ne pouvons pas nous auto-satisfaire de notre prévalence basse au moment où les autres pays limitrophes ont des prévalences élevées ». Qui plus est, le docteur Ibra Ndoye a appelé tous les acteurs à se mobiliser pour capitaliser et renforcer la méthodologie de travail de la réponse nationale contre le Vih/Sida, non sans y ajouter d’autres stratégies innovantes. Ce qui devrait passer par le renforcement des interventions dans les régions les plus touchées, notamment Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, mais aussi au niveau de certaines populations où les prévalences sont élevées comme chez les orpailleurs.
Les bons résultats du Sénégal
S’exprimant à l’ouverture de cette dernière édition du Forum des partenaires, le ministre de la Santé et de la prévention, Modou Diagne Fada, qui présidait la cérémonie d’ouverture a fait remarquer que la croisade nationale dynamique menée contre le Vih/Sida « place le Sénégal parmi les pays les moins touchés par la pandémie dans cette catégorie ». A preuve, a noté le ministre, le Sénégal qui a une prévalence générale faible (0,7%) a maîtrisé le développement de l’épidémie du Vih/Sida chez les jeunes, lequel est caractérisé par une prévalence moyenne de 0,3% pour les garçons.
Pour autant, Modou Diagne Fada a salué à sa juste mesure l’opportunité du Forum des partenaires qui intervient, deux mois après la publication du Rapport mondial 2010 de l’Onusida sur l’épidémie du Sida. Une étude qui donne, pour la première fois, des preuves évidentes sur l’efficacité de la prévention du Vih/Sida, tout en faisant état d’une réduction significative du nombre de nouvelles infections dans la plupart des pays affectés par le Vih. Pour finir, le ministre de la Santé et de la prévention a loué les efforts constants des partenaires grâce auxquels le Sénégal réussit des performances notables dans le combat contre l’épidémie.
Le Forum des partenaires qui s’est étalé sur deux jours avait pour finalité de partager et de valider le Plan stratégique 2011–2015, plus précisément, sa vision, ses objectifs généraux, stratégiques et spécifiques, ainsi que ses principales interventions avec leurs indicateurs nationaux et régionaux.
Moctar DIENG
Sud Quotidien