L’Alliance nationale contre le sida (Ancs) a tenue hier, à Dakar, sa huitième assemblée générale ordinaire. Une rencontre qui a servi de cadre au Conseil d’administration de faire le bilan des activités 2007-2009 et dégager les perspectives de l’organisation
Quatre milliards de F Cfa, c’est la somme que l’Alliance nationale contre le sida (Ancs) a mobilisé pour la mise en œuvre de son plan d’action. Le Conseil d’administration l’a fait savoir, lors de sa huitième assemblée générale ordinaire tenue à Dakar. Au cours de cette rencontre, l’organisation a présenté le bilan de ses activités de 2007 à 2009 et dégagé les perspectives. Ainsi, la synthèse du niveau d’exécution budgétaire de ces trois dernières années a laissé apparaître un taux d’exécution global de 69 %. Selon le président du conseil d’administration, Paul Sagna, la transparence et la responsabilité sont les principes fondamentaux de la bonne gouvernance. « La tenue de cette assemblée est une preuve supplémentaire que notre organisation est soucieuse du devoir de rendre compte à ses collaborateurs et mandants », a-t-il souligné. Parlant des valeurs de l’Ancs, M. Sagna a dit qu’elles sont fondées sur les droits humains, la santé publique et le développement socio-économique. « Il est temps que tous les acteurs unissent leurs effort pour combattre ce mal. D’où l’importance du partenariat entre l’Ancs et le gouvernement du Sénégal », a-t-il soutenu.
Apport de la société civile
Le thème de cette huitième assemblée générale a porté sur « Droits humains liés au vih/sida et accès universel. Quelles réalités pour les organisations de la société civile ». Selon le ministre de la Santé Modou Diagne Fada, ce thème est un défi majeur dans la riposte au Vih/sida. « La contribution de la société civile à la réussite de la lutte contre le sida au Sénégal, n’est plus à démontrer. C’est pour cette raison que nous saluons le efforts de l’Ancs », a déclaré le ministre. Abondant dans le même sens, Mme Fatoumata Sy, membre du Conseil d’administration de l’Alliance internationale s’est félicitée de cette rencontre.
A l’en croire, l’Alliance, à travers ses programmes, a touché plus de 2.600.000 cibles hormis les activités d’Iec. Ce qu’a confirmé son collègue du Country coordination mécanisme (Ccm), le Dr Bakary Sambou. Selon lui, la lutte contre le sida reste un important levier pour promouvoir les programmes de développement dans les pays émergeants. « L’excellence de ses résultats lui a permis de recevoir le label de qualité du comité international. L’Ancs a équilibré la lutte contre ce fléau », a-t-il souligné. En tout état de cause, les défis et perspectives de l’Ancs sont énormes. Elle projette de mettre en œuvre son plan de communication, développer et poursuivre les relations média avec les organes de presse, communiquer sur les le programme pour intensifier la visibilité de ses interventions, produire des documentaires sur les interventions auprès des groupes vulnérables, renforcer les capacités des organisations partenaires dans la lutte en relation presse, etc.
Tata SANE
Le Soleil
Quatre milliards de F Cfa, c’est la somme que l’Alliance nationale contre le sida (Ancs) a mobilisé pour la mise en œuvre de son plan d’action. Le Conseil d’administration l’a fait savoir, lors de sa huitième assemblée générale ordinaire tenue à Dakar. Au cours de cette rencontre, l’organisation a présenté le bilan de ses activités de 2007 à 2009 et dégagé les perspectives. Ainsi, la synthèse du niveau d’exécution budgétaire de ces trois dernières années a laissé apparaître un taux d’exécution global de 69 %. Selon le président du conseil d’administration, Paul Sagna, la transparence et la responsabilité sont les principes fondamentaux de la bonne gouvernance. « La tenue de cette assemblée est une preuve supplémentaire que notre organisation est soucieuse du devoir de rendre compte à ses collaborateurs et mandants », a-t-il souligné. Parlant des valeurs de l’Ancs, M. Sagna a dit qu’elles sont fondées sur les droits humains, la santé publique et le développement socio-économique. « Il est temps que tous les acteurs unissent leurs effort pour combattre ce mal. D’où l’importance du partenariat entre l’Ancs et le gouvernement du Sénégal », a-t-il soutenu.
Apport de la société civile
Le thème de cette huitième assemblée générale a porté sur « Droits humains liés au vih/sida et accès universel. Quelles réalités pour les organisations de la société civile ». Selon le ministre de la Santé Modou Diagne Fada, ce thème est un défi majeur dans la riposte au Vih/sida. « La contribution de la société civile à la réussite de la lutte contre le sida au Sénégal, n’est plus à démontrer. C’est pour cette raison que nous saluons le efforts de l’Ancs », a déclaré le ministre. Abondant dans le même sens, Mme Fatoumata Sy, membre du Conseil d’administration de l’Alliance internationale s’est félicitée de cette rencontre.
A l’en croire, l’Alliance, à travers ses programmes, a touché plus de 2.600.000 cibles hormis les activités d’Iec. Ce qu’a confirmé son collègue du Country coordination mécanisme (Ccm), le Dr Bakary Sambou. Selon lui, la lutte contre le sida reste un important levier pour promouvoir les programmes de développement dans les pays émergeants. « L’excellence de ses résultats lui a permis de recevoir le label de qualité du comité international. L’Ancs a équilibré la lutte contre ce fléau », a-t-il souligné. En tout état de cause, les défis et perspectives de l’Ancs sont énormes. Elle projette de mettre en œuvre son plan de communication, développer et poursuivre les relations média avec les organes de presse, communiquer sur les le programme pour intensifier la visibilité de ses interventions, produire des documentaires sur les interventions auprès des groupes vulnérables, renforcer les capacités des organisations partenaires dans la lutte en relation presse, etc.
Tata SANE
Le Soleil