Regroupant près d’une cinquantaine de participants, la rencontre a donné aux acteurs l’occasion de jeter les bases d’une initiative dynamique qui devrait, à terme, permettre de renforcer davantage la contribution de l’Ong Gestü et des tradipraticiens à la réponse nationale contre la maladie du Sida. Pour Mamadou Bâ, le coordonnateur national de l’Ong Gestü, la rencontre de Dakar qui a mobilisé une palette de tradipraticiens et de relais communautaires issus des quatorze antennes régionales de l’organisation non gouvernementale vient doper l’implication des acteurs de la médecine traditionnelle dans la prévention, le dépistage et le traitement de l’infection à Vih. Et le coordonnateur national de l’Ong Gestü de faire remarquer que, reconnaissant de fait la complémentarité des médecines traditionnelle et moderne dans la promotion de la santé communautaire, « les autorités politiques et médicales se sont engagées à associer les tradipraticiens, en tant que véritables partenaires, à l’élaboration de politiques cohérentes et à la mise en place d’une stratégie de référence des populations consultantes pour assurer l’efficacité des interventions des tradipraticiens et garantir la qualité, la sécurité et l’efficience des services dispensés par ces dits acteurs ». C’est dire à quel point, ajoutera Mamadou Bâ, le projet de capacitation des acteurs de la médecine traditionnelle en plaidoyer et en sensibilisation qui a été lancé hier, à Dakar, est une opportunité majeure pour renforcer les compétences des tradipraticiens en matière de prévention de l’infection à Vih.
Abondant dans la même perspective, le chef du Bureau de la médecine traditionnelle au ministère de la Santé et de la prévention, Alioune Aw, montrera à juste titre que la médecine traditionnelle, loin d’être antagonique à la médecine moderne, reste un mécanisme de taille dans le renforcement de la réponse nationale au Vih/Sida et à toutes les maladies qui affectent les populations sénégalaises. Qui plus est, « dans un pays où 80% de la population recourt à la médecine traditionnelle, des tradipraticiens bien formés et bien informés peuvent servir de relais dynamiques à la prévention et au dépistage de l’infection à Vih, et consécutivement à la réduction de la propagation comme de la mortalité liées au Vih/Sida ». Pour arriver à un tel résultat toutefois, a indiqué Alioune Aw, il est important que les tradipraticiens opèrent un changement notable de paradigme et de vision, de stratégie et de comportement.
Le lancement du projet « Renforcement du plaidoyer et de la sensibilisation auprès des tradipraticiens pour réduire la propagation du Vih/Sida au Sénégal », décliné en partenariat avec l’Ancs et dans le sillage du Round 9 du Fonds mondial, a réuni en plus des tradipraticiens des 14 antennes régionales de l’Ong Gestü, les partenaires de ladite association dans l’exécution de ses diverses activités (Dlsi/ministère de la Santé, Cnls, Osiwa, Enda/Santé,Oms, Fhi, Onusida…)
Moctar DIENG
Sud Quotidien
Abondant dans la même perspective, le chef du Bureau de la médecine traditionnelle au ministère de la Santé et de la prévention, Alioune Aw, montrera à juste titre que la médecine traditionnelle, loin d’être antagonique à la médecine moderne, reste un mécanisme de taille dans le renforcement de la réponse nationale au Vih/Sida et à toutes les maladies qui affectent les populations sénégalaises. Qui plus est, « dans un pays où 80% de la population recourt à la médecine traditionnelle, des tradipraticiens bien formés et bien informés peuvent servir de relais dynamiques à la prévention et au dépistage de l’infection à Vih, et consécutivement à la réduction de la propagation comme de la mortalité liées au Vih/Sida ». Pour arriver à un tel résultat toutefois, a indiqué Alioune Aw, il est important que les tradipraticiens opèrent un changement notable de paradigme et de vision, de stratégie et de comportement.
Le lancement du projet « Renforcement du plaidoyer et de la sensibilisation auprès des tradipraticiens pour réduire la propagation du Vih/Sida au Sénégal », décliné en partenariat avec l’Ancs et dans le sillage du Round 9 du Fonds mondial, a réuni en plus des tradipraticiens des 14 antennes régionales de l’Ong Gestü, les partenaires de ladite association dans l’exécution de ses diverses activités (Dlsi/ministère de la Santé, Cnls, Osiwa, Enda/Santé,Oms, Fhi, Onusida…)
Moctar DIENG
Sud Quotidien