VIH : la scolarisation permet d’éviter 700 000 nouveaux cas, selon Irina Bokova
Dakar, 1er déc (APS) – Il est possible d’éviter chaque année 700 000 nouveaux cas de VIH si tous les enfants parviennent à achever leur cycle primaire, a estimé Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, dans un message à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre le SIDA, célébrée mercredi 1er décembre.
‘’L’éducation est la clé du succès. A l’école, les filles acquièrent les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour retarder mariage et activité sexuelle’’, a-t-elle déclaré.
‘’Les taux de contamination par le VIH sont réduits de moitié chez les personnes qui vont au bout de leurs études primaires’’, a-t-elle précisé, soulignant que si tous les enfants achevaient leur cycle primaire, on pourrait éviter 700 000 nouveaux cas de VIH chaque année’’.
Considérant la scolarisation comme un ‘’immense avantage en soi’’, la directrice générale de l’UNESCO a indiqué qu’’une éducation préventive ciblée est essentielle’’.
‘’Les faits montrent qu’une éducation préventive de qualité peut forger des connaissances et des attitudes chez les jeunes en ce qui concerne le VIH et le SIDA. Elle permet de développer les nouvelles compétences requises et de jeter les bases du changement des comportements nécessaire dans de très nombreuses sociétés’’, a-t-elle dit.
C’est dans ce cadre que l’année dernière, en collaboration avec le Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le Fonds des Nations unies pour la population et l’Organisation mondiale de la santé, l’UNESCO a publié les ‘’Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle’’.
Ces principes directeurs présentent des objectifs d’apprentissage fondés sur des données probantes et adaptées aux différentes tranches d’âge, afin de permettre aux jeunes de faire des choix responsables quant à leurs relations sexuelles et sociales dans un monde affecté par le VIH, a expliqué Mme Bokova.
Selon elle, l’UNESCO poursuivra ses efforts aux côtés des partenaires dans l’objectif de ‘’promouvoir des réponses à l’épidémie qui soient inclusives, rigoureuses d’un point de vue scientifique et appropriées sur le plan culturel, tout en tenant compte de la dimension du genre’’.
Il est hors de question de ‘’laisser les progrès ralentir, en particulier, en ces temps d’austérité économique’’, a-t-elle affirmé.
’’Nous devons rester mobilisés afin de préserver et d’approfondir les avancées chèrement acquises contre l’épidémie’’, a-t-elle préconisé.
‘’L’UNESCO et ses partenaires doivent trouver des moyens plus efficaces de faire face aux facteurs sociaux et structurels qui font que l’épidémie demeure un défi mondial. Ces facteurs incluent notamment les inégalités entre les sexes ainsi que la stigmatisation et la discrimination généralisées’’, a-t-elle dit.
Dans l’optique d’assurer une éducation de qualité pour tous et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, l’UNESCO entend inscrire au cœur de la prévention, grâce à l’éducation, les initiatives visant à donner aux jeunes les moyens de prendre des décisions éclairées.
BS/ASG
‘’L’éducation est la clé du succès. A l’école, les filles acquièrent les connaissances, les compétences et la confiance nécessaires pour retarder mariage et activité sexuelle’’, a-t-elle déclaré.
‘’Les taux de contamination par le VIH sont réduits de moitié chez les personnes qui vont au bout de leurs études primaires’’, a-t-elle précisé, soulignant que si tous les enfants achevaient leur cycle primaire, on pourrait éviter 700 000 nouveaux cas de VIH chaque année’’.
Considérant la scolarisation comme un ‘’immense avantage en soi’’, la directrice générale de l’UNESCO a indiqué qu’’une éducation préventive ciblée est essentielle’’.
‘’Les faits montrent qu’une éducation préventive de qualité peut forger des connaissances et des attitudes chez les jeunes en ce qui concerne le VIH et le SIDA. Elle permet de développer les nouvelles compétences requises et de jeter les bases du changement des comportements nécessaire dans de très nombreuses sociétés’’, a-t-elle dit.
C’est dans ce cadre que l’année dernière, en collaboration avec le Programme commun des Nations unies sur le VIH/Sida, le Fonds des Nations unies pour l’enfance, le Fonds des Nations unies pour la population et l’Organisation mondiale de la santé, l’UNESCO a publié les ‘’Principes directeurs internationaux sur l’éducation sexuelle’’.
Ces principes directeurs présentent des objectifs d’apprentissage fondés sur des données probantes et adaptées aux différentes tranches d’âge, afin de permettre aux jeunes de faire des choix responsables quant à leurs relations sexuelles et sociales dans un monde affecté par le VIH, a expliqué Mme Bokova.
Selon elle, l’UNESCO poursuivra ses efforts aux côtés des partenaires dans l’objectif de ‘’promouvoir des réponses à l’épidémie qui soient inclusives, rigoureuses d’un point de vue scientifique et appropriées sur le plan culturel, tout en tenant compte de la dimension du genre’’.
Il est hors de question de ‘’laisser les progrès ralentir, en particulier, en ces temps d’austérité économique’’, a-t-elle affirmé.
’’Nous devons rester mobilisés afin de préserver et d’approfondir les avancées chèrement acquises contre l’épidémie’’, a-t-elle préconisé.
‘’L’UNESCO et ses partenaires doivent trouver des moyens plus efficaces de faire face aux facteurs sociaux et structurels qui font que l’épidémie demeure un défi mondial. Ces facteurs incluent notamment les inégalités entre les sexes ainsi que la stigmatisation et la discrimination généralisées’’, a-t-elle dit.
Dans l’optique d’assurer une éducation de qualité pour tous et d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, l’UNESCO entend inscrire au cœur de la prévention, grâce à l’éducation, les initiatives visant à donner aux jeunes les moyens de prendre des décisions éclairées.
BS/ASG
