Dakar, 2 nov (APS) - Le secrétaire exécutif du Conseil national de lutte contre le Sida (CNLS), Dr Ibra Ndoye, a relevé mardi à Dakar que des études faites sur les nouvelles infections ont montré que 60% de celles-ci concernent des couples stables.
‘’On constate que l’épidémie évolue de même que les tendances’’, a-t-il dit lors de l’atelier de lancement du comité de veille et d’alerte pour un environnement favorable aux interventions en direction des groupes vulnérables.
‘’Il se pose aujourd’hui le problème de la féminisation de l’épidémie’’, a-t-il indiqué, précisant que 0,4% des hommes sont infectés par le virus du Vih/Sida contre 0,9% des femmes.
La situation des travailleuses du sexe tourne autour de 19%, a-t-il poursuivi en invitant à une prise en compte du phénomène de l’homosexualité qui a un taux de prévalence de 20%.
‘’Il est important, a-t-il déclaré, d’avoir des interventions, des préventions et de prise en charge des groupes vulnérables, a souligné le Dr Ndoye, ajoutant : ‘’Si nous violentons les populations sur lesquelles nous devons faire des interventions et qu’elles trouvent refuge dans la clandestinité ça peut amener une flambée de l’épidémie dans le pays’’.
‘’C’est la raison pour laquelle, on a besoin de moins de violence et plutôt des campagnes d’éducation des populations’’, a dit le médecin qui s’est dit ‘’inquiet’’ face au nombre croissant de viols, de violences sexuelles, de grossesses non désirées. ‘’Tous ces éléments constituent des facteurs de vulnérabilité des femmes et des jeunes filles’’, a-t-il commenté.
Il estime qu’il est ‘’urgent’’ de connaître la situation épidémiologique et socio comportementale des usagers de drogues, pour ‘’mieux anticiper sur les stratégies à mettre en place’’.
De son côté, le ministre de la Santé Modou Diagne Fada, a dit qu’avec le lancement du comité de veille et d’alerte, ‘’un pas important a été encore franchi par le Sénégal dans la lutte contre le Sida’’.
M. Diagne a souligné que c’est un exemple à suivre dans le monde, relevant que ce comité de veille et d’alerte permettra de cibler les interventions, de maintenir, voir de baisser la prévalence chez les groupes vulnérables.
Le comité de veille et d’alerte pour un environnement favorable aux interventions en direction des groupes vulnérables regroupe des personnes les plus sensibles, des juristes, des acteurs de la santé, des responsables politiques et des religieux entre autres. Une loi sur le Vih/Sida a été votée en février et promulguée en juin 2010 au Sénégal.
ASB/ADC
‘’On constate que l’épidémie évolue de même que les tendances’’, a-t-il dit lors de l’atelier de lancement du comité de veille et d’alerte pour un environnement favorable aux interventions en direction des groupes vulnérables.
‘’Il se pose aujourd’hui le problème de la féminisation de l’épidémie’’, a-t-il indiqué, précisant que 0,4% des hommes sont infectés par le virus du Vih/Sida contre 0,9% des femmes.
La situation des travailleuses du sexe tourne autour de 19%, a-t-il poursuivi en invitant à une prise en compte du phénomène de l’homosexualité qui a un taux de prévalence de 20%.
‘’Il est important, a-t-il déclaré, d’avoir des interventions, des préventions et de prise en charge des groupes vulnérables, a souligné le Dr Ndoye, ajoutant : ‘’Si nous violentons les populations sur lesquelles nous devons faire des interventions et qu’elles trouvent refuge dans la clandestinité ça peut amener une flambée de l’épidémie dans le pays’’.
‘’C’est la raison pour laquelle, on a besoin de moins de violence et plutôt des campagnes d’éducation des populations’’, a dit le médecin qui s’est dit ‘’inquiet’’ face au nombre croissant de viols, de violences sexuelles, de grossesses non désirées. ‘’Tous ces éléments constituent des facteurs de vulnérabilité des femmes et des jeunes filles’’, a-t-il commenté.
Il estime qu’il est ‘’urgent’’ de connaître la situation épidémiologique et socio comportementale des usagers de drogues, pour ‘’mieux anticiper sur les stratégies à mettre en place’’.
De son côté, le ministre de la Santé Modou Diagne Fada, a dit qu’avec le lancement du comité de veille et d’alerte, ‘’un pas important a été encore franchi par le Sénégal dans la lutte contre le Sida’’.
M. Diagne a souligné que c’est un exemple à suivre dans le monde, relevant que ce comité de veille et d’alerte permettra de cibler les interventions, de maintenir, voir de baisser la prévalence chez les groupes vulnérables.
Le comité de veille et d’alerte pour un environnement favorable aux interventions en direction des groupes vulnérables regroupe des personnes les plus sensibles, des juristes, des acteurs de la santé, des responsables politiques et des religieux entre autres. Une loi sur le Vih/Sida a été votée en février et promulguée en juin 2010 au Sénégal.
ASB/ADC