Les populations n’ont pas encore bien saisi l’importance et l’urgence d’adopter les directives volontaires pour la gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. C’est ce qui ressort de la rencontre de capacitation des leaders paysans, initiée par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) qui s’est tenue les 24 et 25 juillet dernier, à Dakar.
Ces directives sont, entre autres : reconnaitre et respecter tous les droits fonciers et leurs détenteurs, protéger les droits fonciers légitimes contre les menaces, promouvoir et faciliter l’exercice des droits fonciers légitimes, donner accès à la justice en cas de violation, et prévenir les différends fonciers, les conflits violents et la corruption.
En effet, ces ressources naturelles doivent être gérées en consultation et avec la participation des personnes qui détiennent des droits légitimes. Selon El Hadji Thierno Cissé, assistant au coordonnateur du Cncr, «la pression exercée sur ces ressources s’est accentuée avec la mise en culture de nouvelles terres, l’occupation de superficies arables dues à l’expansion urbaine et l’abandon de sols en raison de leur dégradation, du changement climatique et des conflits».
Et d’ajouter : «Nous savons que le foncier dans le monde est devenu de plus en plus un capital important. Et les moyens d’existence de nombreuses personnes dépendent d’un accès équitable et sécurisé aux ressources foncières des terres, des pêches et des forêts. Par conséquent, nos Etats se doivent d’adopter la gouvernance foncière pour se développer», a-t-il soutenu.
Selon Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif d’Initiative prospective agricole et rurale, «les enjeux de la gouvernance foncière sont relatives à la sécurité publique et la sécurité alimentaire d’où l’importance de trancher la question au plus vite possible. Aujourd’hui partout dans le monde particulièrement en Afrique la quasi-totalité des conflits sont liés au fonciers aussi bien pour les nationaux que pour les étrangers d’où l’urgence de trouver des mécanismes appropriés afin d’éviter les conflits récurrents».
Jean Pierre MALOU
Sud Quotidien
Ces directives sont, entre autres : reconnaitre et respecter tous les droits fonciers et leurs détenteurs, protéger les droits fonciers légitimes contre les menaces, promouvoir et faciliter l’exercice des droits fonciers légitimes, donner accès à la justice en cas de violation, et prévenir les différends fonciers, les conflits violents et la corruption.
En effet, ces ressources naturelles doivent être gérées en consultation et avec la participation des personnes qui détiennent des droits légitimes. Selon El Hadji Thierno Cissé, assistant au coordonnateur du Cncr, «la pression exercée sur ces ressources s’est accentuée avec la mise en culture de nouvelles terres, l’occupation de superficies arables dues à l’expansion urbaine et l’abandon de sols en raison de leur dégradation, du changement climatique et des conflits».
Et d’ajouter : «Nous savons que le foncier dans le monde est devenu de plus en plus un capital important. Et les moyens d’existence de nombreuses personnes dépendent d’un accès équitable et sécurisé aux ressources foncières des terres, des pêches et des forêts. Par conséquent, nos Etats se doivent d’adopter la gouvernance foncière pour se développer», a-t-il soutenu.
Selon Cheikh Oumar Ba, directeur exécutif d’Initiative prospective agricole et rurale, «les enjeux de la gouvernance foncière sont relatives à la sécurité publique et la sécurité alimentaire d’où l’importance de trancher la question au plus vite possible. Aujourd’hui partout dans le monde particulièrement en Afrique la quasi-totalité des conflits sont liés au fonciers aussi bien pour les nationaux que pour les étrangers d’où l’urgence de trouver des mécanismes appropriés afin d’éviter les conflits récurrents».
Jean Pierre MALOU
Sud Quotidien