Tambacounda, 18 avr (APS) - Le centre d’état civil de la commune de Tambacounda (est) délivre les pièces d’état civil dans "un délai de 15 minutes au maximum", depuis l’informatisation de ses données en 2013, a-t-on appris lundi auprès de son chef, Amadou Demba Thiam.
"Aujourd’hui, dans le centre principal de la mairie commune de Tambacounda, on ne reste pas plus de 15 minutes sans avoir le document recherché. Vous avez 15 minutes au maximum pour disposer de votre document et repartir avec", a assuré l’officier d’état.
Il s’est entretenu avec l’APS, en marge d’un atelier de formation des officiers et agents d’état civil de la région de Tambacounda.
Le centre d’état civil de la commune chef-lieu de région est arrivé à ce progrès depuis qu’il a reçu en 2013 un logiciel appelé ERA.
"Tout a été mis dans la base de données. Il n’y a plus de temps à perdre. Tout est informatisé", a encore assuré Amadou Demba Thiam, rappelant que l’informatisation des données a commencé par la saisie du "passif". "Le plus ancien acte de naissance, que nous avons dans les archives de Tambacounda, date de 1938", a-t-il signalé, précisant que tous les actes, de 1938 à 2013, ont été informatisés.
"Il y a des données de 46 années qui sont dans la base", celles de 1938 à 1974, a indiqué M. Thiam. Le reliquat concerne les actes établis entre 1974 et 2000, a-t-il ajouté, précisant que "de 2000 à 2015, il n’y a pas une seule année dont les actes n’ont pas été saisis". "Cela avait été fait pour éviter encore des passifs."
Toutes les déclarations de naissance sont désormais enregistrées "directement dans la base de données", ce qui permet à l’usager demandeur d’un extrait de naissance par exemple de se faire délivrer ce document "en quelques minutes", a expliqué Amadou Demba Thiam.
"L’usager peut s’en tenir là s’il n’a pas besoin de l’original. S’il le réclame, il devra revenir deux jours plus tard (…) et signer un document, ce qui donne la preuve qu’il a retiré l’original", a détaillé l’officier d’état civil.
Des agents du centre d’état civil de Koumpentoum prennent par à la formation, à Tambacounda, pour une durée de 15 jours, selon M. Thiam.
D’autres participants sont venus de Sokone (région de Fatick), a-t-il signalé, rappelant que le centre d’état civil de Tambacounda s’est inspiré de celui de Ziguinchor, en matière d’informatisation de cette catégorie de données.
Selon son chef, le centre d’état civil de Tambacounda doit aussi cette performance à sa coopération avec la commune belge de Sint-Niklaas, qui l’a surtout aidée sur le plan matériel, en le dotant d’ordinateurs, d’un serveur, de climatiseurs, etc.
Les partenaires de la commune sont "très satisfaits" des efforts fournis par le centre d’état civil de Tambacounda, a dit M. Thiam.
Pour être efficace, a-t-il affirmé, l’état civil doit faire preuve de "rigueur" et éviter de faire faire du "bénévolat" à ses agents. "On ne peut pas employer un père de famille qui n’a pas de salaire et l’empêcher de faire de la magouille", a martelé M. Thiam.
L’ouverture de deux centres d’état civil secondaires, avec des moyens tirés du budget 2016 de la commune, permettra de "désengorger le centre principal", a-t-il rappelé.
ADI/ESF
"Aujourd’hui, dans le centre principal de la mairie commune de Tambacounda, on ne reste pas plus de 15 minutes sans avoir le document recherché. Vous avez 15 minutes au maximum pour disposer de votre document et repartir avec", a assuré l’officier d’état.
Il s’est entretenu avec l’APS, en marge d’un atelier de formation des officiers et agents d’état civil de la région de Tambacounda.
Le centre d’état civil de la commune chef-lieu de région est arrivé à ce progrès depuis qu’il a reçu en 2013 un logiciel appelé ERA.
"Tout a été mis dans la base de données. Il n’y a plus de temps à perdre. Tout est informatisé", a encore assuré Amadou Demba Thiam, rappelant que l’informatisation des données a commencé par la saisie du "passif". "Le plus ancien acte de naissance, que nous avons dans les archives de Tambacounda, date de 1938", a-t-il signalé, précisant que tous les actes, de 1938 à 2013, ont été informatisés.
"Il y a des données de 46 années qui sont dans la base", celles de 1938 à 1974, a indiqué M. Thiam. Le reliquat concerne les actes établis entre 1974 et 2000, a-t-il ajouté, précisant que "de 2000 à 2015, il n’y a pas une seule année dont les actes n’ont pas été saisis". "Cela avait été fait pour éviter encore des passifs."
Toutes les déclarations de naissance sont désormais enregistrées "directement dans la base de données", ce qui permet à l’usager demandeur d’un extrait de naissance par exemple de se faire délivrer ce document "en quelques minutes", a expliqué Amadou Demba Thiam.
"L’usager peut s’en tenir là s’il n’a pas besoin de l’original. S’il le réclame, il devra revenir deux jours plus tard (…) et signer un document, ce qui donne la preuve qu’il a retiré l’original", a détaillé l’officier d’état civil.
Des agents du centre d’état civil de Koumpentoum prennent par à la formation, à Tambacounda, pour une durée de 15 jours, selon M. Thiam.
D’autres participants sont venus de Sokone (région de Fatick), a-t-il signalé, rappelant que le centre d’état civil de Tambacounda s’est inspiré de celui de Ziguinchor, en matière d’informatisation de cette catégorie de données.
Selon son chef, le centre d’état civil de Tambacounda doit aussi cette performance à sa coopération avec la commune belge de Sint-Niklaas, qui l’a surtout aidée sur le plan matériel, en le dotant d’ordinateurs, d’un serveur, de climatiseurs, etc.
Les partenaires de la commune sont "très satisfaits" des efforts fournis par le centre d’état civil de Tambacounda, a dit M. Thiam.
Pour être efficace, a-t-il affirmé, l’état civil doit faire preuve de "rigueur" et éviter de faire faire du "bénévolat" à ses agents. "On ne peut pas employer un père de famille qui n’a pas de salaire et l’empêcher de faire de la magouille", a martelé M. Thiam.
L’ouverture de deux centres d’état civil secondaires, avec des moyens tirés du budget 2016 de la commune, permettra de "désengorger le centre principal", a-t-il rappelé.
ADI/ESF