Dakar, 20 nov (APS) - La Commission nationale de la gouvernance permet au Sénégal de se doter d’un nouveau mécanisme d’auto-évaluation en vue de faire un saut qualitatif dans l’instauration de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques et privées, a déclaré, jeudi à Dakar, le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne.
La Commission nationale de gouvernance installée le même jour "va permettre à notre pays de faire un saut qualitatif dans l'instauration de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques et privées. C'est dire toute l'importance et la portée pour l'avenir de la gouvernance dans notre pays et en Afrique", a-t-il dit.
Présidant la cérémonie d'installation de cet instrument de bonne gouvernance, le Premier ministre a affirmé que "le Sénégal a pris date avec l'histoire, depuis longtemps, pour une option résolue d'inscrire sa trajectoire dans le sillage de la démocratie et de la bonne gouvernance’’.
"La Commission est chargée de coordonner et de superviser le processus d'auto-évaluation du Sénégal en matière de gouvernance. Cette auto-évaluation est instituée par le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), créé en 2003, par l'Union africaine, dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)", a-t-il relevé .
"La Commission est composée de représentants de l’Etat, de la société civile et du secteur privé. Elle comprend également des représentants des jeunes, des femmes, des syndicats, de la presse et des familles religieuses, bref tous les acteurs de la vie économique et sociale, au cœur des systèmes de gouvernance’’, a martelé M. Dionne.
Selon lui, "l'évaluation de la gouvernance par les pairs renforce non seulement la crédibilité de notre pays à la face de la communauté internationale, mais de plus, elle devra, par les résultats satisfaisants qui pourraient en découler, rendre la destination Sénégal encore plus attrayante pour les investisseurs étrangers’’.
Pour sa part, le coordonnateur du système des Nations unies, Bintou Djibo a souligné que "cet événement intervient au moment où l'indice Mo Ibrahim de la bonne gouvernance africaine 2014 place le Sénégal à la 9ème place sur 53 (Etats)''.
En effet, a-t-elle encore dit, ''le Sénégal a enregistré un sort supérieur à la moyenne régionale en Afrique de l’Ouest en se plaçant 3ème sur les 16 pays’’.
Elle est d'avis que "la mise en place de cette Commission représente un jalon additionnel dans la consolidation des progrès déjà accomplis. En effet, le MAEP ''est un processus novateur, un nouveau contrat social", a-t-elle conclu.
FD
La Commission nationale de gouvernance installée le même jour "va permettre à notre pays de faire un saut qualitatif dans l'instauration de la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques et privées. C'est dire toute l'importance et la portée pour l'avenir de la gouvernance dans notre pays et en Afrique", a-t-il dit.
Présidant la cérémonie d'installation de cet instrument de bonne gouvernance, le Premier ministre a affirmé que "le Sénégal a pris date avec l'histoire, depuis longtemps, pour une option résolue d'inscrire sa trajectoire dans le sillage de la démocratie et de la bonne gouvernance’’.
"La Commission est chargée de coordonner et de superviser le processus d'auto-évaluation du Sénégal en matière de gouvernance. Cette auto-évaluation est instituée par le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), créé en 2003, par l'Union africaine, dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)", a-t-il relevé .
"La Commission est composée de représentants de l’Etat, de la société civile et du secteur privé. Elle comprend également des représentants des jeunes, des femmes, des syndicats, de la presse et des familles religieuses, bref tous les acteurs de la vie économique et sociale, au cœur des systèmes de gouvernance’’, a martelé M. Dionne.
Selon lui, "l'évaluation de la gouvernance par les pairs renforce non seulement la crédibilité de notre pays à la face de la communauté internationale, mais de plus, elle devra, par les résultats satisfaisants qui pourraient en découler, rendre la destination Sénégal encore plus attrayante pour les investisseurs étrangers’’.
Pour sa part, le coordonnateur du système des Nations unies, Bintou Djibo a souligné que "cet événement intervient au moment où l'indice Mo Ibrahim de la bonne gouvernance africaine 2014 place le Sénégal à la 9ème place sur 53 (Etats)''.
En effet, a-t-elle encore dit, ''le Sénégal a enregistré un sort supérieur à la moyenne régionale en Afrique de l’Ouest en se plaçant 3ème sur les 16 pays’’.
Elle est d'avis que "la mise en place de cette Commission représente un jalon additionnel dans la consolidation des progrès déjà accomplis. En effet, le MAEP ''est un processus novateur, un nouveau contrat social", a-t-elle conclu.
FD