Saly-Portudal (Mbour), 26 fév (APS) – La prévention et l’éradication des risques de corruption au niveau des collectivités locales permettraient d’avoir un gain de ressources et de crédibilité, a indiqué, vendredi à Mbour, le chef de ma division Planification et Formation à l’Agence régionale de développement (ARD) de Kaolack, Yakhya Cissé.
Cela est d’autant plus important que la la transparence sera "un principe fort" dans le mode de gestion des collectivités lcoales, a souligné Yakhya Cissé à la fin d’un atelier de formation des accompagnateurs des collectivités locales pour la prévention et l’éradication de la corruption.
Selon lui, "la corruption est un phénomène qui existe dans tous les pays du monde, mais c’est son degré de perception qui varie d’un pays à un autre. Et le Sénégal est un pays sous-développé où les richesses ne sont pas nombreuses alors que les besoins sont énormes, le problème se pose avec beaucoup plus d’acuité".
Yakhya Cissé a qualifié d’"innovation majeure" le fait de parler de la corruption dans les collectivités locales relevant que’"on en entendait parler qu’au niveau des structures publiques et de la société civile".
"Si maintenant on en arrive aux collectivités locales, c’est parce que les initiateurs de cette formation ont décidé de prendre le taureau par les cornes, de convaincre les décideurs locaux, de les sensibiliser sur l’existence du phénomène de la corruption", a indiqué M. Cissé.
De son côté, le coordonnateur exécutif de ENDA Ecopop, Bachir Kanouté, a souligné "l’Etat a la capacité technique et institutionnelle de lutter contre le phénomène de la corruption.
"Malheureusement cette capacité n’existe pas au niveau des collectivités locales", a soutenu M. Kanouté qui appelle à analyser la corruption de manière participative pour trouver les voies de son éradication.
"C’est d’autant plus nécessaire qu’il y va de l’intérêt des populations qui devront recevoir des ressources et des services pour répondre à leurs besoins essentiels", a souligné M. Kanouté.
"Si cette corruption n’est pas éradiquée ou si elle n’est pas identifiée et traitée de manière adéquate, quels que soient les mécanismes qu’on peut mettre en place pour mobiliser les ressources, elles n’iront pas vers la prise en charge des droits des populations", a retenu le coordonnateur exécutif de ENDA Ecopop.
ADE/PON
Cela est d’autant plus important que la la transparence sera "un principe fort" dans le mode de gestion des collectivités lcoales, a souligné Yakhya Cissé à la fin d’un atelier de formation des accompagnateurs des collectivités locales pour la prévention et l’éradication de la corruption.
Selon lui, "la corruption est un phénomène qui existe dans tous les pays du monde, mais c’est son degré de perception qui varie d’un pays à un autre. Et le Sénégal est un pays sous-développé où les richesses ne sont pas nombreuses alors que les besoins sont énormes, le problème se pose avec beaucoup plus d’acuité".
Yakhya Cissé a qualifié d’"innovation majeure" le fait de parler de la corruption dans les collectivités locales relevant que’"on en entendait parler qu’au niveau des structures publiques et de la société civile".
"Si maintenant on en arrive aux collectivités locales, c’est parce que les initiateurs de cette formation ont décidé de prendre le taureau par les cornes, de convaincre les décideurs locaux, de les sensibiliser sur l’existence du phénomène de la corruption", a indiqué M. Cissé.
De son côté, le coordonnateur exécutif de ENDA Ecopop, Bachir Kanouté, a souligné "l’Etat a la capacité technique et institutionnelle de lutter contre le phénomène de la corruption.
"Malheureusement cette capacité n’existe pas au niveau des collectivités locales", a soutenu M. Kanouté qui appelle à analyser la corruption de manière participative pour trouver les voies de son éradication.
"C’est d’autant plus nécessaire qu’il y va de l’intérêt des populations qui devront recevoir des ressources et des services pour répondre à leurs besoins essentiels", a souligné M. Kanouté.
"Si cette corruption n’est pas éradiquée ou si elle n’est pas identifiée et traitée de manière adéquate, quels que soient les mécanismes qu’on peut mettre en place pour mobiliser les ressources, elles n’iront pas vers la prise en charge des droits des populations", a retenu le coordonnateur exécutif de ENDA Ecopop.
ADE/PON