Le comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie) a initié hier, jeudi 3 novembre, une rencontre nationale de dissémination de son deuxième rapport portant sur l’année fiscale 2014. A cette occasion, les organisations de la société civile ont préconisé la mise en place d’un cadastre pétrolier au Sénégal afin rendre accessible l’information sur le pétrole.
Les acteurs évaluant dans le secteur des industries extractives ont suggéré au gouvernement du Sénégal de mettre en place un cadastre pétrolier afin de mieux diffuser les informations relatives au pétrole. C’est ce qui est sorti hier, jeudi 3 novembre, de l’atelier de dissémination du rapport de l’Itie pour l’année 2014. «Nous avons souhaité qu’il y ait dans ce pays, un cadastre pétrolier parce que nous pensons que le pétrole est une ressource importante. Mais pour un rien, elle peut constituer une malédiction», a déclaré Ibrahima Sory Diallo, coordonnateur des organisations de la société civile qui s’exprimait à l’occasion.
Dans la foulée, il a invité l’Etat à désigner au niveau des administrations des points focaux qui vont se charger de la collecte de l’information pour qu’elle soit traitée et présentée en temps réel. Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Premier Ministre Mohammed Boune Abdallah Dionne trouve que le rapport de l’Itie 2014 apporte des informations intéressantes qui doivent pousser le gouvernement à réfléchir et à prendre des mesures appropriées afin de préparer le pays à une exploitation minière et pétrolière profitable à l’économie nationale.
Selon lui, la transparence dans les industries extractives telle qu’énoncée par l’Itie se veut être un véritable outil de diagnostic participatif et de prise de décisions pour mener les transformations nécessaires, susceptibles d’encourager une gestion performante des secteurs miniers, pétroliers et gazières dans un contexte politique et social apaisés, au grand bénéfice des populations.
Par ailleurs, le chef du gouvernement relève que dans le domaine extractif, le secteur des mines et des hydrocarbures connaissent des mutations importantes tant dans leur organisation que dans leur fonctionnement. Pour lui, ces transformations ont pour seul objectif de réconcilier les populations avec l’exploitation minière et pétrolière par la préservation des intérêts stratégiques de l’Etat et du peuple Sénégalais.
«C’est justement les motivations qui ont poussé le gouvernement à entreprendre la réforme du code minier, dont la partie législative vient d’être adoptée par l’assemblée nationale. Dans le même sillage, la réforme du code pétrolier est en chantier. Elle vise à adapter la réglementation aux situations qui se font jour et aux exigences actuelles et futures que pose la gestion stratégique et opérationnelle du secteur», a-t-il conclu.
Sud quotidien
Les acteurs évaluant dans le secteur des industries extractives ont suggéré au gouvernement du Sénégal de mettre en place un cadastre pétrolier afin de mieux diffuser les informations relatives au pétrole. C’est ce qui est sorti hier, jeudi 3 novembre, de l’atelier de dissémination du rapport de l’Itie pour l’année 2014. «Nous avons souhaité qu’il y ait dans ce pays, un cadastre pétrolier parce que nous pensons que le pétrole est une ressource importante. Mais pour un rien, elle peut constituer une malédiction», a déclaré Ibrahima Sory Diallo, coordonnateur des organisations de la société civile qui s’exprimait à l’occasion.
Dans la foulée, il a invité l’Etat à désigner au niveau des administrations des points focaux qui vont se charger de la collecte de l’information pour qu’elle soit traitée et présentée en temps réel. Venu présider la cérémonie d’ouverture de cette rencontre, le Premier Ministre Mohammed Boune Abdallah Dionne trouve que le rapport de l’Itie 2014 apporte des informations intéressantes qui doivent pousser le gouvernement à réfléchir et à prendre des mesures appropriées afin de préparer le pays à une exploitation minière et pétrolière profitable à l’économie nationale.
Selon lui, la transparence dans les industries extractives telle qu’énoncée par l’Itie se veut être un véritable outil de diagnostic participatif et de prise de décisions pour mener les transformations nécessaires, susceptibles d’encourager une gestion performante des secteurs miniers, pétroliers et gazières dans un contexte politique et social apaisés, au grand bénéfice des populations.
Par ailleurs, le chef du gouvernement relève que dans le domaine extractif, le secteur des mines et des hydrocarbures connaissent des mutations importantes tant dans leur organisation que dans leur fonctionnement. Pour lui, ces transformations ont pour seul objectif de réconcilier les populations avec l’exploitation minière et pétrolière par la préservation des intérêts stratégiques de l’Etat et du peuple Sénégalais.
«C’est justement les motivations qui ont poussé le gouvernement à entreprendre la réforme du code minier, dont la partie législative vient d’être adoptée par l’assemblée nationale. Dans le même sillage, la réforme du code pétrolier est en chantier. Elle vise à adapter la réglementation aux situations qui se font jour et aux exigences actuelles et futures que pose la gestion stratégique et opérationnelle du secteur», a-t-il conclu.
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