lignedirecte.sn- Les procédures de passation des marchés publics doivent être adaptées aux réalités nationales et à l’évolution de la vie, a plaidé lundi à Dakar, Saёr Naing, directeur général l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
«La régulation a permis des avancées significatives dans le processus de passation des marchés publics. Les procédures d’attribution des marchés publiques doivent être dynamiques suivant les réalités et l’évolution de la vie. La force du régulateur, c’est sa proximité avec les intervenants du secteur», a expliqué Saёr Niang, Dg de l’ARMP.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sous-régional consacré aux neuf ans de réforme des marchés publics.Il a estimé que la réforme des marchés publics est essentielle et vise à «aider et accompagner le développement des pays africains». Toutefois, M. Niang a reconnu qu’il y a toujours des contraintes dans les procédures de passation des marchés publics, notamment au Sénégal et dans la sous-région.
«Au Sénégal, les gens se plaignent très souvent des lenteurs dans la passation des marchés. Mais, il faut savoir que cela nécessite un grand travail à faire pour y arriver. C’est le même procédé pour ce qui concerne la satisfaction de la commande publique», a révélé Saёr.
Il a indiqué que quand il n’y a pas de procédures, les choses se font très vite. Par contre, il a estimé que les procédures sont «longues, mais indispensables». «Ces problèmes ne concernent pas seulement les pays africains. Dans les pays développés, a-t-il dit, les gens connaissent également des lourdeurs dans la passation des marchés publics».
L’ancien directeur général de l’autorité de régulation des marchés publics, Youssouf Sakho, a quant à lui, préconisé l’harmonisation des règles de passation et d’exécution des marchés publics afin d’aboutir à la contribution du marché commun communautaire.
«La mise en place d’organes de régulation des marchés publics est une façon pour les Etats membres de l’UEMOA de définir la politique et l’audit efficace de la chaîne publique de passation. La gestion de la commande publique est une affaire de tous les jours», a souligné Youssouf Sakho.
De l’avis de M. Sakho, pour réduire les longues procédures de passation de marchés publics en Afrique, il faut créer une alliance multilatérale sous-régionale afin d’assurer le fonctionnement du marché commun.
«La liberté d’accès à la commande publique, l’égalité, la transparence dans les procédures et l’efficacité de la dépense publique sont autant de principes qu’il faut prendre en compte», a poursuivi Youssouf Sakho.
Suffisant pour que le directeur général de l’ARMP du Mali, Adama Yacouba Touré, plaide pour que les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouste africaine (UEMOA) et ceux de l’Afrique centrale, redynamisent leur collaboration en vue de mieux gérer la commande publique.
Gaustin Diatta
«La régulation a permis des avancées significatives dans le processus de passation des marchés publics. Les procédures d’attribution des marchés publiques doivent être dynamiques suivant les réalités et l’évolution de la vie. La force du régulateur, c’est sa proximité avec les intervenants du secteur», a expliqué Saёr Niang, Dg de l’ARMP.
Il s’exprimait à l’ouverture d’un atelier sous-régional consacré aux neuf ans de réforme des marchés publics.Il a estimé que la réforme des marchés publics est essentielle et vise à «aider et accompagner le développement des pays africains». Toutefois, M. Niang a reconnu qu’il y a toujours des contraintes dans les procédures de passation des marchés publics, notamment au Sénégal et dans la sous-région.
«Au Sénégal, les gens se plaignent très souvent des lenteurs dans la passation des marchés. Mais, il faut savoir que cela nécessite un grand travail à faire pour y arriver. C’est le même procédé pour ce qui concerne la satisfaction de la commande publique», a révélé Saёr.
Il a indiqué que quand il n’y a pas de procédures, les choses se font très vite. Par contre, il a estimé que les procédures sont «longues, mais indispensables». «Ces problèmes ne concernent pas seulement les pays africains. Dans les pays développés, a-t-il dit, les gens connaissent également des lourdeurs dans la passation des marchés publics».
L’ancien directeur général de l’autorité de régulation des marchés publics, Youssouf Sakho, a quant à lui, préconisé l’harmonisation des règles de passation et d’exécution des marchés publics afin d’aboutir à la contribution du marché commun communautaire.
«La mise en place d’organes de régulation des marchés publics est une façon pour les Etats membres de l’UEMOA de définir la politique et l’audit efficace de la chaîne publique de passation. La gestion de la commande publique est une affaire de tous les jours», a souligné Youssouf Sakho.
De l’avis de M. Sakho, pour réduire les longues procédures de passation de marchés publics en Afrique, il faut créer une alliance multilatérale sous-régionale afin d’assurer le fonctionnement du marché commun.
«La liberté d’accès à la commande publique, l’égalité, la transparence dans les procédures et l’efficacité de la dépense publique sont autant de principes qu’il faut prendre en compte», a poursuivi Youssouf Sakho.
Suffisant pour que le directeur général de l’ARMP du Mali, Adama Yacouba Touré, plaide pour que les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouste africaine (UEMOA) et ceux de l’Afrique centrale, redynamisent leur collaboration en vue de mieux gérer la commande publique.
Gaustin Diatta