Tambacounda, 1er juin (APS) - Le Système intégré de valorisation des déchets (SINVAD), un projet de la mairie de Tambacounda (est), a décidé d’acheter samedi et dimanche deux tonnes de sachets en plastique auprès de fournisseurs volontaires, pour atténuer le "péril plastique" dans la commune, a indiqué Yoro Bâ, l'un de ses responsables.
Cette initiative dénommée "Opération Tambacounda contre les sachets en plastique" a été prise en prélude à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, mercredi, a expliqué M. Bâ à l’APS.
Une équipe basée dans les jardins de la mairie achète aux populations, les enfants notamment, des sachets en plastique, à raison de 25 francs CFA le kilogramme.
Samedi, vers 16 heures, 600 kilogrammes de déchets en plastique, voire 700, avaient été achetés, selon M. Bâ, responsable du suivi-évaluation à l'Agence régionale de développement (ARD) de Tambacounda.
Pour cette opération, qui a valeur de test, 50 mille francs CFA ont été décaissés pour acheter deux tonnes de déchets en plastique, a indiqué Yoro Bâ.
"La commune de Tambacounda veut participer activement à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, en initiant un programme volontaire de séquestration du plastique dans chacun des quartiers couverts par le SINVAD, à savoir Liberté, Camp Navétanes, Dépôt, Gouye, Quinzambougou, Abattoirs, Gourel Diadié et Médina Coura", annonce un communiqué de la mairie.
Ce projet soutenu par des partenaires belges et français aide aussi les conseils de développement de quartier (CDQ) de la commune à collecter les ordures.
"Tambacounda, comme toutes les villes du Sénégal, connait une prolifération de sachets en plastique", indique le communiqué. "Des études ont montré que plus de 40% de nos déchets sont constitués de plastique, des sachets surtout", explique-t-il.
Les sacs en plastique non biodégradable "jetés dans les rues, ou dans la nature, entraînent la disparition de certaines plantes, la mort des animaux qui les ingèrent et défigurent le paysage", selon la même source.
"L’objectif principal [du SINVAD] est de réduire de façon considérable les sachets en plastique, qui polluent la ville", indique le texte. Il annonce qu'un "programme de tri" des déchets sera déroulé auprès des ménages, qui seront chargés de séquestrer le plastique.
Des possibilités de valorisation de ces sachets seront explorées et pourraient consister à les vendre aux cimenteries.
"La commune compte poursuivre cette opération de façon périodique, pour inciter les populations à conserver les sachets en plastique, et les autorités à prendre des mesures visant à interdire leur importation, comme cela se fait dans certains pays voisins" du Sénégal, selon le SINVAD.
ADI/ESF
Cette initiative dénommée "Opération Tambacounda contre les sachets en plastique" a été prise en prélude à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, mercredi, a expliqué M. Bâ à l’APS.
Une équipe basée dans les jardins de la mairie achète aux populations, les enfants notamment, des sachets en plastique, à raison de 25 francs CFA le kilogramme.
Samedi, vers 16 heures, 600 kilogrammes de déchets en plastique, voire 700, avaient été achetés, selon M. Bâ, responsable du suivi-évaluation à l'Agence régionale de développement (ARD) de Tambacounda.
Pour cette opération, qui a valeur de test, 50 mille francs CFA ont été décaissés pour acheter deux tonnes de déchets en plastique, a indiqué Yoro Bâ.
"La commune de Tambacounda veut participer activement à la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, en initiant un programme volontaire de séquestration du plastique dans chacun des quartiers couverts par le SINVAD, à savoir Liberté, Camp Navétanes, Dépôt, Gouye, Quinzambougou, Abattoirs, Gourel Diadié et Médina Coura", annonce un communiqué de la mairie.
Ce projet soutenu par des partenaires belges et français aide aussi les conseils de développement de quartier (CDQ) de la commune à collecter les ordures.
"Tambacounda, comme toutes les villes du Sénégal, connait une prolifération de sachets en plastique", indique le communiqué. "Des études ont montré que plus de 40% de nos déchets sont constitués de plastique, des sachets surtout", explique-t-il.
Les sacs en plastique non biodégradable "jetés dans les rues, ou dans la nature, entraînent la disparition de certaines plantes, la mort des animaux qui les ingèrent et défigurent le paysage", selon la même source.
"L’objectif principal [du SINVAD] est de réduire de façon considérable les sachets en plastique, qui polluent la ville", indique le texte. Il annonce qu'un "programme de tri" des déchets sera déroulé auprès des ménages, qui seront chargés de séquestrer le plastique.
Des possibilités de valorisation de ces sachets seront explorées et pourraient consister à les vendre aux cimenteries.
"La commune compte poursuivre cette opération de façon périodique, pour inciter les populations à conserver les sachets en plastique, et les autorités à prendre des mesures visant à interdire leur importation, comme cela se fait dans certains pays voisins" du Sénégal, selon le SINVAD.
ADI/ESF