L'UNICEF vient d'accorder un important appui financier au Sénégal pour renforcer son dispositif de lutte contre le paludisme. Et à cause de leurs conditions climatiques et sociales particulières par rapport au reste du pays, et où les taux de prévalence sont très élevés, les régions de Tambacounda et de Kédougou constituent les cibles prioritaires de ce financement de 500 millions de nos francs. En somme une véritable arme financière devant permettre de traquer la maladie jusque dans ses derniers retranchements.
L’UNICEF a décidé de mobiliser dans son programme d’accompagnement du Sénégal un budget de 1 million de dollars, soit 500millions de francs Cfa destinés aux régions de Tambacounda et Kédougou où subsistent les plus fortes prévalences locales en matière de paludisme, avec des pointes de 7 et 14 %.
Une décision annoncée hier jeudi alors que le Sénégal , à l’instar des autres pays de la planète célébrait dans la région de Tambacounda la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. En déroulant sa campagne de pré-élimination de cette maladie, le Sénégal s'est engagé à intensifier la lutte à travers quatre régions où la forte transmission palustre fait encore de la résistance. Il s’agit de Kédougou (14 %), Kolda (12%) Tambacounda (7%) et Sédhiou (%). Tout un paquet d’activités est programmé pour endiguer l'endémie.
L’UNICEF, un des vieux partenaires du Sénégal et membre du Programme Roll Back Malaria (Faire reculer le paludisme), s’implique ainsi fortement dans la bataille avec des ressources conséquentes.
Selon le Dr Djariatou Sow Fall spécialiste en santé au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ces deux régions à forte transmission vont bénéficier d’une nouvelle stratégie de prise en charge appelé «traitement saisonnier de l’enfant ». En sus des médicaments qui leur seront administrés durant les mini campagnes, le renforcement en moustiquaires imprégnées est prévu. D’où la mise en place d’un budget de 1 million de dollars, soit près de 500 millions de nos francs. Selon le Dr Sow, au delà de cette enveloppe, l’UNICEF va continuer comme à son habitude à appuyer le Sénégal dans son plan d’action nationale et de l’accompagner dans la mobilisation des ressources.
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale, la chargée du volet santé à l’UNICEF a préconisé la mise en place de stratégies efficaces tout en communicant largement sur le recours précoces aux soins vers les structures sanitaires publiques dans les 24 heures après détection de la fièvre surtout que le traitement est gratuit. De même que l’utilisation des moyens de prévention tels que les moustiquaires imprégnées toute l’année et la prévention chez les femmes enceintes. Il s’agit pour le Sénégal de consolider les acquis du reste très importants afin d’atteindre ses objectifs, précise le Dr Djariatou Sow Fall.
Cheikh Tidiane MBENGUE
Sud Quotidien
L’UNICEF a décidé de mobiliser dans son programme d’accompagnement du Sénégal un budget de 1 million de dollars, soit 500millions de francs Cfa destinés aux régions de Tambacounda et Kédougou où subsistent les plus fortes prévalences locales en matière de paludisme, avec des pointes de 7 et 14 %.
Une décision annoncée hier jeudi alors que le Sénégal , à l’instar des autres pays de la planète célébrait dans la région de Tambacounda la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. En déroulant sa campagne de pré-élimination de cette maladie, le Sénégal s'est engagé à intensifier la lutte à travers quatre régions où la forte transmission palustre fait encore de la résistance. Il s’agit de Kédougou (14 %), Kolda (12%) Tambacounda (7%) et Sédhiou (%). Tout un paquet d’activités est programmé pour endiguer l'endémie.
L’UNICEF, un des vieux partenaires du Sénégal et membre du Programme Roll Back Malaria (Faire reculer le paludisme), s’implique ainsi fortement dans la bataille avec des ressources conséquentes.
Selon le Dr Djariatou Sow Fall spécialiste en santé au Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), ces deux régions à forte transmission vont bénéficier d’une nouvelle stratégie de prise en charge appelé «traitement saisonnier de l’enfant ». En sus des médicaments qui leur seront administrés durant les mini campagnes, le renforcement en moustiquaires imprégnées est prévu. D’où la mise en place d’un budget de 1 million de dollars, soit près de 500 millions de nos francs. Selon le Dr Sow, au delà de cette enveloppe, l’UNICEF va continuer comme à son habitude à appuyer le Sénégal dans son plan d’action nationale et de l’accompagner dans la mobilisation des ressources.
A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale, la chargée du volet santé à l’UNICEF a préconisé la mise en place de stratégies efficaces tout en communicant largement sur le recours précoces aux soins vers les structures sanitaires publiques dans les 24 heures après détection de la fièvre surtout que le traitement est gratuit. De même que l’utilisation des moyens de prévention tels que les moustiquaires imprégnées toute l’année et la prévention chez les femmes enceintes. Il s’agit pour le Sénégal de consolider les acquis du reste très importants afin d’atteindre ses objectifs, précise le Dr Djariatou Sow Fall.
Cheikh Tidiane MBENGUE
Sud Quotidien