Nettéboulou (Tambacounda), 28 avr (APS) - Le ministre de la Pêche Pape Diouf a annoncé, dimanche, que les mares de la communauté rurale de Nettéboulou, dont celle de Padan, seront ‘’bientôt’’ aménagées dans le cadre du Budget consolidé d’investissement (BCI2013), pour le développement de la pêche continentale.
‘’Dans le Budget consolidé d’investissement (BCI), la mare de Padan que nous venons de visiter sera aménagée plus d’autres mares dans la zone pour permettre le développement de la pêche’’, a dit le ministre de la Pêche, au terme d’une visite de différents sites propices à la pêche continentale, qui lui a permis de découvrir des ‘’mares qui s’enchaînent’’ dans la zone de Nettéboulou.
Pape Diouf a été auparavant voir les pêcheurs du village de Gouloumbou, sur le fleuve Gambie. Dans la semaine, il s’est aussi rendu à Kidira et Bakel.
La mare de Padan est une vaste étendue de boue alimentée en eau et en poissons, en période de crue, par le fleuve Gouloumbou dont elle est distante d’environ 500 mètres. Pendant la décrue, le surplus d’eau se retire vers le fleuve entraînant également les poissons, a expliqué Mahamadou Signaté.
Les populations de Nettéboulou ont érigé une digue faite de branchages, de grillages entre autres matériaux, qui retient les poissons que les pêcheurs retournent à la mare. Cet ouvrage rudimentaire est renouvelé chaque année.
La mare de Padan est progressivement colonisée par des plantes envahissantes et menacée par l’ensablement.
‘’Vous êtes certainement surpris comme moi de découvrir dans cette mare [celle de Padan] la diversité des espèces que je n’imaginais pas [y] trouver’’, alors que les populations essayent de l’empoissonner avec les ‘’moyens du bord’’, a dit Diouf. Cela veut dire qu’avec des ‘’aménagements adéquats’’, la pêche peut s’y développer, a-t-il laissé entendre.
‘’Nous allons dans quelques jours, quelques mois, commencer l’aménagement de ces mares’’ et réaliser des bassins de repeuplement pour le développement des mares, des rivières et fleuves.
La délégation ministérielle a visité cette mare où elle a trouvé des pêcheurs sur place et a pu constater la diversité des espèces de poisson - au moins huit. On y capture des carpes, des silures, des poissons-chats et d’autres types qui, à maturité, peuvent atteindre jusqu’à 40 kilogrammes, selon le directeur de la pêche continentale Mahamadou Signaté, qui est aussi originaire de la zone.
Diamé Signaté, parlant au nom du chef de village, son frère, a fait part au ministre Pape Diouf du besoin d’aménagement des mares de la zone, en même temps qu’il a plaidé pour des moyens modernes de pêche et de bassins de rétention.
Ces cours d’eau qui étaient beaucoup plus importants par le passé, a-t-il dit, avaient amené leurs ancêtres à s’établir dans la localité, où ils pouvaient s’adonner à la pêche, à la riziculture, entre autres activités. En aménageant ces mares, l’alimentation et les revenus des habitants en seront améliorés, a-t-il dit.
M. Diouf leur a promis que le projet d’aménagement de la mare de Padan démarrera ‘’très bientôt’’, avant d’ajouter que son département compte ‘’accompagner’’ les populations dans modernisation de leur activité.
Pour lui, ‘’la pêche continentale est l’alternative crédible pour la pêche maritime qui connaît beaucoup de problèmes’’.
Cependant, autant elle présente des potentialités dans cette zone, autant elle est confrontée à des contraintes, parmi lesquelles le manque de matériel, de financement et l’enclavement qui est beaucoup plus accentué en hivernage.
Cela a amené le chef de l’Etat à ajouter 50 milliards aux 150,9 milliards prévus par le conseil interministériel pour le Programme triennal d’investissement prioritaire (PTIP) de Tambacounda, pour désenclaver certaines zones de la région, a dit Pape Diouf.
L’absence d’électricité qui rend impossible la conservation des invendus de poissons a aussi été déplorée par les acteurs du secteur. ‘’Le poisson restant pourrit entre nos mains’’, s’est plaint la responsable des femmes, Aïssatou Dembélé.
ADI/ASG
‘’Dans le Budget consolidé d’investissement (BCI), la mare de Padan que nous venons de visiter sera aménagée plus d’autres mares dans la zone pour permettre le développement de la pêche’’, a dit le ministre de la Pêche, au terme d’une visite de différents sites propices à la pêche continentale, qui lui a permis de découvrir des ‘’mares qui s’enchaînent’’ dans la zone de Nettéboulou.
Pape Diouf a été auparavant voir les pêcheurs du village de Gouloumbou, sur le fleuve Gambie. Dans la semaine, il s’est aussi rendu à Kidira et Bakel.
La mare de Padan est une vaste étendue de boue alimentée en eau et en poissons, en période de crue, par le fleuve Gouloumbou dont elle est distante d’environ 500 mètres. Pendant la décrue, le surplus d’eau se retire vers le fleuve entraînant également les poissons, a expliqué Mahamadou Signaté.
Les populations de Nettéboulou ont érigé une digue faite de branchages, de grillages entre autres matériaux, qui retient les poissons que les pêcheurs retournent à la mare. Cet ouvrage rudimentaire est renouvelé chaque année.
La mare de Padan est progressivement colonisée par des plantes envahissantes et menacée par l’ensablement.
‘’Vous êtes certainement surpris comme moi de découvrir dans cette mare [celle de Padan] la diversité des espèces que je n’imaginais pas [y] trouver’’, alors que les populations essayent de l’empoissonner avec les ‘’moyens du bord’’, a dit Diouf. Cela veut dire qu’avec des ‘’aménagements adéquats’’, la pêche peut s’y développer, a-t-il laissé entendre.
‘’Nous allons dans quelques jours, quelques mois, commencer l’aménagement de ces mares’’ et réaliser des bassins de repeuplement pour le développement des mares, des rivières et fleuves.
La délégation ministérielle a visité cette mare où elle a trouvé des pêcheurs sur place et a pu constater la diversité des espèces de poisson - au moins huit. On y capture des carpes, des silures, des poissons-chats et d’autres types qui, à maturité, peuvent atteindre jusqu’à 40 kilogrammes, selon le directeur de la pêche continentale Mahamadou Signaté, qui est aussi originaire de la zone.
Diamé Signaté, parlant au nom du chef de village, son frère, a fait part au ministre Pape Diouf du besoin d’aménagement des mares de la zone, en même temps qu’il a plaidé pour des moyens modernes de pêche et de bassins de rétention.
Ces cours d’eau qui étaient beaucoup plus importants par le passé, a-t-il dit, avaient amené leurs ancêtres à s’établir dans la localité, où ils pouvaient s’adonner à la pêche, à la riziculture, entre autres activités. En aménageant ces mares, l’alimentation et les revenus des habitants en seront améliorés, a-t-il dit.
M. Diouf leur a promis que le projet d’aménagement de la mare de Padan démarrera ‘’très bientôt’’, avant d’ajouter que son département compte ‘’accompagner’’ les populations dans modernisation de leur activité.
Pour lui, ‘’la pêche continentale est l’alternative crédible pour la pêche maritime qui connaît beaucoup de problèmes’’.
Cependant, autant elle présente des potentialités dans cette zone, autant elle est confrontée à des contraintes, parmi lesquelles le manque de matériel, de financement et l’enclavement qui est beaucoup plus accentué en hivernage.
Cela a amené le chef de l’Etat à ajouter 50 milliards aux 150,9 milliards prévus par le conseil interministériel pour le Programme triennal d’investissement prioritaire (PTIP) de Tambacounda, pour désenclaver certaines zones de la région, a dit Pape Diouf.
L’absence d’électricité qui rend impossible la conservation des invendus de poissons a aussi été déplorée par les acteurs du secteur. ‘’Le poisson restant pourrit entre nos mains’’, s’est plaint la responsable des femmes, Aïssatou Dembélé.
ADI/ASG