Le conseil des ministres décentralisé a vécu et décidé de porter à près de 201 milliards le montant du Programme Triennal d'investissements Publics (Ptip) dans la région de Tambacounda. Depuis lors, tous les élus nationaux de la contrée sont remontés à Dakar tandis que les locaux cogitent sur les prochaines locales et personne ne songe mettre en place un comité scientifique pour la conception d'un plan d'action opérationnel sur trois ans afin de pouvoir effectivement mobiliser ces fonds et se mettre à l'œuvre.
Après le travail très fouillé et pointu des experts de l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda, du service régional de la planification et de celui de la statistique, lequel a abouti à la conception d’un document mettant en relief tous les aspects de la vie humaine et physique dans la région de Tambacounda, le conseil interministériel de développement et le conseil des ministres décentralisé ont planché dessus et attribué à la région près de 201 milliards pour son développement sur trois ans.
Nombreux sont les habitants de la région qui avaient crié au scandale, surtout quand le conseil interministériel avait proposé près de 151 milliards sur des besoins estimés à 715 milliards de nos francs. C’est le président de la République, on se le rappelle, qui a décidé de porter l’enveloppe à 201 milliards pour transcender les problèmes très aigus d’enclavement aussi bien interne qu’externe de la région, le développement des ressources agro-sylvo-pastorales et de l’écotourisme entre autres.
Sur quel type d’outil la région devra-t-il se fonder pour concrètement décrocher ces financements et aller à l’essentiel ? Les acteurs de la région devront-ils croiser les bras et attendre que l’argent tombe dans leur gibecière? Nombreux sont les experts en la matière que nous avons accrochés qui nous ont confié qu’il faut nécessairement, et dans les meilleurs délais, un plan d’action opérationnel sur les trois ans avec des actions prioritaires bien spécifiées, un planning de mise en œuvre, des indicateurs de réussite et de suivi. Ce plan doit être l’œuvre d’un comité scientifique ou technique qui émanerait d’un cadre de concertation mis en place par les députés de la région, les maires, les présidents de région et de conseil rural, le gouverneur.
Ce comité scientifique ou technique doit être pris en charge et mis en œuvre dans les meilleures conditions avec le concours de tous les projets et programmes intervenant dans la région afin que ce plan d’action opérationnel soit soumis dans les meilleurs délais aux autorités centrales, pour espérer connaitre un début d’exécution de ce Programme Triennal d’Investissements Publics.
Pour l’heure, personne ne semble s’en préoccuper et les urgences pour la région de Tambacounda sont connues de tous. Si rien n’est fait dans ce sens, l’on pointerait à tort un doigt accusateur sur le régime pour dire qu’il n’avait fait que des promesses mirobolantes. Les choses doivent se faire sur la base d’un outil de planification, et ce ne sont pas les experts qui manquent dans cette région, eux qui ont fini de séduire de par la qualité de leur document présenté en conseil interministériel, le premier ministre qui avait même laissé entendre qu’il allait demander aux autres régions de s’en inspirer.
Boubacar TAMBA
Sud Quotidien
Après le travail très fouillé et pointu des experts de l’Agence Régionale de Développement de Tambacounda, du service régional de la planification et de celui de la statistique, lequel a abouti à la conception d’un document mettant en relief tous les aspects de la vie humaine et physique dans la région de Tambacounda, le conseil interministériel de développement et le conseil des ministres décentralisé ont planché dessus et attribué à la région près de 201 milliards pour son développement sur trois ans.
Nombreux sont les habitants de la région qui avaient crié au scandale, surtout quand le conseil interministériel avait proposé près de 151 milliards sur des besoins estimés à 715 milliards de nos francs. C’est le président de la République, on se le rappelle, qui a décidé de porter l’enveloppe à 201 milliards pour transcender les problèmes très aigus d’enclavement aussi bien interne qu’externe de la région, le développement des ressources agro-sylvo-pastorales et de l’écotourisme entre autres.
Sur quel type d’outil la région devra-t-il se fonder pour concrètement décrocher ces financements et aller à l’essentiel ? Les acteurs de la région devront-ils croiser les bras et attendre que l’argent tombe dans leur gibecière? Nombreux sont les experts en la matière que nous avons accrochés qui nous ont confié qu’il faut nécessairement, et dans les meilleurs délais, un plan d’action opérationnel sur les trois ans avec des actions prioritaires bien spécifiées, un planning de mise en œuvre, des indicateurs de réussite et de suivi. Ce plan doit être l’œuvre d’un comité scientifique ou technique qui émanerait d’un cadre de concertation mis en place par les députés de la région, les maires, les présidents de région et de conseil rural, le gouverneur.
Ce comité scientifique ou technique doit être pris en charge et mis en œuvre dans les meilleures conditions avec le concours de tous les projets et programmes intervenant dans la région afin que ce plan d’action opérationnel soit soumis dans les meilleurs délais aux autorités centrales, pour espérer connaitre un début d’exécution de ce Programme Triennal d’Investissements Publics.
Pour l’heure, personne ne semble s’en préoccuper et les urgences pour la région de Tambacounda sont connues de tous. Si rien n’est fait dans ce sens, l’on pointerait à tort un doigt accusateur sur le régime pour dire qu’il n’avait fait que des promesses mirobolantes. Les choses doivent se faire sur la base d’un outil de planification, et ce ne sont pas les experts qui manquent dans cette région, eux qui ont fini de séduire de par la qualité de leur document présenté en conseil interministériel, le premier ministre qui avait même laissé entendre qu’il allait demander aux autres régions de s’en inspirer.
Boubacar TAMBA
Sud Quotidien