Tambacounda, 27 août (APS) - Le ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Abdou Latif Coulibaly, a installé officiellement mardi à Tambacounda (Est), la Cellule régionale de gouvernance (CRG), nouvel instrument de mise en œuvre de la Stratégie nationale de gouvernance (SNBG) adoptée par l’Etat du Sénégal, a appris l’APS.
Dirigée par le gouverneur de région qui en assure la présidence, la CRG est composée des préfets de département, de chefs de services régionaux, d’élus locaux et de personnalités émanant de la société civile locale. Elle est installée 15 jours après celle de Kaolack, a relevé le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance.
Conformément a l’option de ‘’gouvernance vertueuse’’ du président de la République, Macky Sall, une stratégie nationale de bonne gouvernance a été définie, présentée en juillet dernier au conseil des ministres qui l’a approuvée, a expliqué M. Coulibaly, lors d’un CRD organisé au conseil régional de Tambacounda.
A la suite de ce conseil, ‘’le président (Sall) a donné des instructions claires pour que cette stratégie soit présentée partout où le besoin se fera sentir, c’est-à-dire sur l’ensemble du territoire national’’, a ajouté M. Coulibaly, pour qui des CRG ‘’devront assurer l’appropriation locale de la nouvelle politique de gouvernance au Sénégal’’.
‘’Cette appropriation s’entend au niveau de la population locale mais également au niveau de l’administration déconcentrée et de l’administration décentralisée’’, a poursuivi le ministre.
Au terme de la rencontre de Tambacounda, il a indiqué que la cellule régionale aidera à ‘’pallier l’inexistence de structure déconcentrée’’ de son jeune ministère au niveau des régions et à relayer la mise en œuvre de la SNBG.
Cela, tant du point de vue de la communication que du développement de l’axe stratégique qui concerne la gestion de secteurs stratégiques dans le pays, dont les mines, l’éducation, la santé, entre autres. Cette structure est également un instrument de mise en œuvre de la politique de lutte pour l’intégrité publique et d’autres volets de cette stratégie nationale.
La stratégie nationale de gouvernance comporte six axes d’interventions, selon un document remis à la presse. Il s’agit du renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie, du renforcement de l’efficacité de l’administration publique, du respect des règles d’intégrité publique.
La consolidation des politiques de décentralisation, de déconcentration et de développement territorial. S’y ajoutent la communication, l’éducation pour une appropriation citoyenne et le renforcement de la qualité de gouvernance dans les secteurs stratégiques (mines, éducation, foncier) qui sont aussi des préoccupations visées par cette politique.
Dès lors, ‘’la cellule régionale qui a été définie par un arrêté du gouverneur, est une cellule à vocation opérationnelle sur le terrain’’, a dit M. Coulibaly, un ancien journaliste.
Concernant la place des populations, il a estimé qu’‘’on ne peut parler de bonne gouvernance, de reddition des comptes si les populations qui en sont les premières bénéficiaires elles-mêmes, ne comprennent pas les enjeux et ne sont pas outillés pour faire face à leurs responsabilités en matière de reddition des comptes et de contrôle citoyen’’.
A cet effet, ses services ont élaboré un ‘’important programme de communication sociale qui sera déclinée sous toutes ses composantes sur tous les supports pour favoriser l’implication directe des populations’’.
La cellule régionale de gouvernance tient des réunions trimestrielles, et son secrétariat permanent travaille sur la base d’instructions et d’orientations qui proviennent du niveau national, a dit Abdou Latif Coulibaly.
Elle statue sur l’ensemble des questions qui lui sont soumises par le niveau national et sur d’autres dont elle aura l’initiative au niveau régional. La CRG produit un rapport régional annuel qui vient s’ajouter au rapport national, pour le bénéfice du gouvernement et l’information du président de la république, a-t-il ajouté. Elle envoie aussi des rapports trimestriels au ministre de tutelle.
ADI/SAB
Dirigée par le gouverneur de région qui en assure la présidence, la CRG est composée des préfets de département, de chefs de services régionaux, d’élus locaux et de personnalités émanant de la société civile locale. Elle est installée 15 jours après celle de Kaolack, a relevé le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance.
Conformément a l’option de ‘’gouvernance vertueuse’’ du président de la République, Macky Sall, une stratégie nationale de bonne gouvernance a été définie, présentée en juillet dernier au conseil des ministres qui l’a approuvée, a expliqué M. Coulibaly, lors d’un CRD organisé au conseil régional de Tambacounda.
A la suite de ce conseil, ‘’le président (Sall) a donné des instructions claires pour que cette stratégie soit présentée partout où le besoin se fera sentir, c’est-à-dire sur l’ensemble du territoire national’’, a ajouté M. Coulibaly, pour qui des CRG ‘’devront assurer l’appropriation locale de la nouvelle politique de gouvernance au Sénégal’’.
‘’Cette appropriation s’entend au niveau de la population locale mais également au niveau de l’administration déconcentrée et de l’administration décentralisée’’, a poursuivi le ministre.
Au terme de la rencontre de Tambacounda, il a indiqué que la cellule régionale aidera à ‘’pallier l’inexistence de structure déconcentrée’’ de son jeune ministère au niveau des régions et à relayer la mise en œuvre de la SNBG.
Cela, tant du point de vue de la communication que du développement de l’axe stratégique qui concerne la gestion de secteurs stratégiques dans le pays, dont les mines, l’éducation, la santé, entre autres. Cette structure est également un instrument de mise en œuvre de la politique de lutte pour l’intégrité publique et d’autres volets de cette stratégie nationale.
La stratégie nationale de gouvernance comporte six axes d’interventions, selon un document remis à la presse. Il s’agit du renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie, du renforcement de l’efficacité de l’administration publique, du respect des règles d’intégrité publique.
La consolidation des politiques de décentralisation, de déconcentration et de développement territorial. S’y ajoutent la communication, l’éducation pour une appropriation citoyenne et le renforcement de la qualité de gouvernance dans les secteurs stratégiques (mines, éducation, foncier) qui sont aussi des préoccupations visées par cette politique.
Dès lors, ‘’la cellule régionale qui a été définie par un arrêté du gouverneur, est une cellule à vocation opérationnelle sur le terrain’’, a dit M. Coulibaly, un ancien journaliste.
Concernant la place des populations, il a estimé qu’‘’on ne peut parler de bonne gouvernance, de reddition des comptes si les populations qui en sont les premières bénéficiaires elles-mêmes, ne comprennent pas les enjeux et ne sont pas outillés pour faire face à leurs responsabilités en matière de reddition des comptes et de contrôle citoyen’’.
A cet effet, ses services ont élaboré un ‘’important programme de communication sociale qui sera déclinée sous toutes ses composantes sur tous les supports pour favoriser l’implication directe des populations’’.
La cellule régionale de gouvernance tient des réunions trimestrielles, et son secrétariat permanent travaille sur la base d’instructions et d’orientations qui proviennent du niveau national, a dit Abdou Latif Coulibaly.
Elle statue sur l’ensemble des questions qui lui sont soumises par le niveau national et sur d’autres dont elle aura l’initiative au niveau régional. La CRG produit un rapport régional annuel qui vient s’ajouter au rapport national, pour le bénéfice du gouvernement et l’information du président de la république, a-t-il ajouté. Elle envoie aussi des rapports trimestriels au ministre de tutelle.
ADI/SAB