(Envoyé Spécial). La capitale du Burkina-Faso abrite le 7ème Forum africain sur la bonne gouvernance. Avec en fond de toile une volonté de rendre l’Etat capable en Afrique et aussi de renforcer ses capacités, le rendez-vous de Ouagadougou devrait être un moment fort de partage d’expériences, de réflexion, de définition, mais surtout de donner une orientation claire à ce qui attendu d’un Etat acteur et institution du développement.
« Les institutions et leur importance ne constituent pas les seuls obstacles plus que les carences institutionnelles. Je pense qu’il faille agir à quatre niveaux pour rendre l’Etat capable en Afrique : travailler à avoir un environnement stable, à un climat susceptible de libérer les talents, lutter contre les maladies et mobiliser plus activement les partenaires au développement ». Ce tableau a été dressé par le président de la République du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, à l’ouverture du 7ème Forum africain sur la gouvernance. Organisé par le Programme des Nations Unies pour le développement, ce Forum réuni différentes délégations, venues d’une trentaine de pays africains, des experts, des spécialistes, des membres d’organisations de la société civile et de la presse.
« Les institutions et leur importance ne constituent pas les seuls obstacles plus que les carences institutionnelles. Je pense qu’il faille agir à quatre niveaux pour rendre l’Etat capable en Afrique : travailler à avoir un environnement stable, à un climat susceptible de libérer les talents, lutter contre les maladies et mobiliser plus activement les partenaires au développement ». Ce tableau a été dressé par le président de la République du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, à l’ouverture du 7ème Forum africain sur la gouvernance. Organisé par le Programme des Nations Unies pour le développement, ce Forum réuni différentes délégations, venues d’une trentaine de pays africains, des experts, des spécialistes, des membres d’organisations de la société civile et de la presse.
Le souhait lancé et exprimé par les organisateurs, imités par nombre de participants, de « renforcer les capacités de l’Etat » ou encore de rendre cet « Etat plus capable » découlerait-il de l’observation des limites des Etats africains ? Rien n’est moins sûr. En tout cas, le président du pays hôte s’est longuement appesanti sur le cheminement de l’Etat dans nombre de pays africains. Le schéma, tel que l’a résumé le président Compaoré, peut être formulé dans la dénomination d’un « Etat providence, producteur, médecin et gendarme ». Un Etat qui du reste, a largement démontré ses limites par la faiblesse des résultats qu’il a engendrés, mais surtout par son incapacité à faire face et à résoudre nombre de crises qui se sont révélées et développées ça et là à travers le continent noir. « La multiplication des violences de toutes natures a accentué les limites de l’Etat quant à un environnement sécurisé ». Traçant les contours d’un Etat capable, le président du Faso a demandé à « assurer le dynamisme du processus d’intégration des économies africaines, à avoir un Etat juste, fort et respecté ». Si le développement doit se faire avec un Etat fort, il n’en demeure pas moins qu’il exige des « institutions solides et performantes ».
Le thème principal du Forum a été décliné en plusieurs sous-thèmes, mais il s’agira, pour le ministre burkinabé de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, de « débattre de la signification et de la notion de l’Etat capable, de tirer le bilan et de partager les différentes expériences, de réfléchir aux problèmes et opportunités actuels... au cours des trois jours de rencontre ».
Le tableau que reflété par le continent africain devrait pourtant permettre de nourrir des espoirs heureux en ce qui est de son avenir : progrès de la démocratie, liberté de presse, implication et responsabilisation des organisations de droit de l’homme, réformes socio-économiques audacieuses... Seulement, pour Gilbert Houngbo, le directeur régional du PNUD, l’ « Afrique reste confrontée à de nombreux défis, aux progrès de la paix qui doivent être consolidés et pérennisés ». Le directeur régional de mettre l’accent sur les « cadres inadaptés, un système douteux » qui doivent conduire à une « prise de conscience du rôle central. En esquisse, il a donné la priorité à la professionnalisation de la Fonction publique, au renforcement des mécanismes de l’action gouvernementale, à la lutte contre la corruption, à un environnement de protection des droits de l’homme, à l’égalité des sexes, au renforcement des moyens d’action de la société civile ». L’Etat ne devrait nullement se dérober à ses prérogatives pour assurer les services de base où son rôle est capital, mais surtout la paix et la sécurité, une « condition sine qua non pour les investissements ».
Pour le PNUD, la capacité reste le « levier et le moteur du développement ».
Les signes de croissance, le plus d’efficience dans la planification des politiques publiques constituent certes, pour la représentante de la Banque africaine de développement (BAD), des avancées, mais elle a soutenu la faiblesse des Etats. Elle a laissé entendre que son organisation voudrait jouer un rôle de leadership et intégré la bonne gouvernance dans son système. La bonne gouvernance économique et la responsabilisation constituent des orientations pour la Banque.
Le Soleil
Le thème principal du Forum a été décliné en plusieurs sous-thèmes, mais il s’agira, pour le ministre burkinabé de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, de « débattre de la signification et de la notion de l’Etat capable, de tirer le bilan et de partager les différentes expériences, de réfléchir aux problèmes et opportunités actuels... au cours des trois jours de rencontre ».
Le tableau que reflété par le continent africain devrait pourtant permettre de nourrir des espoirs heureux en ce qui est de son avenir : progrès de la démocratie, liberté de presse, implication et responsabilisation des organisations de droit de l’homme, réformes socio-économiques audacieuses... Seulement, pour Gilbert Houngbo, le directeur régional du PNUD, l’ « Afrique reste confrontée à de nombreux défis, aux progrès de la paix qui doivent être consolidés et pérennisés ». Le directeur régional de mettre l’accent sur les « cadres inadaptés, un système douteux » qui doivent conduire à une « prise de conscience du rôle central. En esquisse, il a donné la priorité à la professionnalisation de la Fonction publique, au renforcement des mécanismes de l’action gouvernementale, à la lutte contre la corruption, à un environnement de protection des droits de l’homme, à l’égalité des sexes, au renforcement des moyens d’action de la société civile ». L’Etat ne devrait nullement se dérober à ses prérogatives pour assurer les services de base où son rôle est capital, mais surtout la paix et la sécurité, une « condition sine qua non pour les investissements ».
Pour le PNUD, la capacité reste le « levier et le moteur du développement ».
Les signes de croissance, le plus d’efficience dans la planification des politiques publiques constituent certes, pour la représentante de la Banque africaine de développement (BAD), des avancées, mais elle a soutenu la faiblesse des Etats. Elle a laissé entendre que son organisation voudrait jouer un rôle de leadership et intégré la bonne gouvernance dans son système. La bonne gouvernance économique et la responsabilisation constituent des orientations pour la Banque.
Le Soleil