Sur la question de l’opportunité de rattacher l’Aménagement du territoire au ministère des Transports terrestres et ferroviaire, Mme Diouf a fourni un certain nombre d’indications repères qui font qu’à son avis, les deux doivent fonctionner en synergie. En revanche, elle est en phase avec l’idée d’asseoir une politique cohérente au niveau de l’aménagement du territoire.
A ce propos, elle salue l’arrimage pertinent de l’aménagement du territoire au secteur des transports. Cet ancrage, dira-t-elle, découle de la volonté du chef de l’Etat de renforcer la rationalité, l’efficacité et la cohérence de l’action gouvernementale.
En effet, selon elle, la connectivité et l’interaction entre les différents pôles de développement sont indispensables pour renforcer l’attractivité et la compétitivité des territoires. Dès lors, pense-t-elle, le développement de services de transport efficaces et opérationnels se révèle comme un levier fondamental pour mener à bien un aménagement équilibré du territoire en vue de corriger les disparités socio-économiques intra et interrégionales.
Dans cette perspective, son département devra, à travers l’Anat, dérouler deux actions prioritaires axées sur, d’abord la mise en œuvre du Plan national de l’Aménagement du Territoire (Pnat) à travers l’élaboration d’une stratégie nationale d’Aménagement du Territoire intégrant une phase diagnostic et, ensuite, réorganiser et renforcer les services régionaux de l’aménagement du territoire pour assurer, notamment, l’appui conseils aux collectivités locales. Toutefois, a tenu à souligner Mme Diouf, son département assurera pleinement son rôle d’orientation, de veille stratégique, d’alerte en vue de promouvoir un développement harmonieux et durable du Sénégal.
Diass : nouvelle ville
Pour l’aménagement du territoire à Diass et particulièrement autour de l’aéroport Blaise Diagne, Mme le Ministre a dit avoir noté que l’effet « Nouvelle ville » est à l’origine de la spéculation foncière dans la zone. Mais, elle estime qu’une réflexion ciblée sur l’Aibd sera prise en compte dans la stratégie nationale de l’Aménagement du territoire afin de juguler d’éventuels errements.
S’agissant de son environnement, l’Anat a fini de réaliser des termes de références pour l’élaboration d’un schéma directeur d’aménagement qui servira de cadre de planification de la zone d’Aibd et de ses dépendances. Il s’agit de veiller, selon Mme Diouf, à la mise en cohérence des activités et à l’optimisation de l’occupation de l’espace en tenant compte des projets de logements sociaux et de la zone économique spéciale, de façon à anticiper sur les externalités et autres contraintes inhérentes au développement futur de ce pôle régional.
Innovations
Relativement au traitement du récurrent phénomène des inondations, l’Anat a réalisé, selon la ministre de l’Aménagement du territoire, une étude approfondie du phénomène, fondée sur une analyse historique, topographique et anthropique, en intégrant des facteurs collatéraux aggravant tels que le relèvement du niveau de la mer et l’arrêt, par la Sones, du pompage des forages situés en banlieue. L’Anat a ensuite proposé un système de drainage gravitaire des eaux de pluie, en se fondant sur la topographie des lieux.
Solutions préconisées
Sur la base de ce diagnostic, l’Anat propose une stratégie de gestion durable des inondations : le déménagement des personnes installées sur le lit des cours d’eau et au niveau des points bas irrécupérables ; le déménagement des gens implantés sur le tracé du réseau de drainage ; la restructuration des zones susceptibles d’être viabilisées ; l’amélioration de la prévision des risques (ruissellement, occupation des zones de captage et bas-fonds et la pluie comme événement déclencheur) ; l’élaboration d’un plan d’occupation des zones restructurées ; la réalisation de bassins de rétention et d’ouvrages de stockage d’eau fonctionnels et valorisables répondant aux normes de construction.
Dans cette lutte, selon le ministre, la priorité doit aller à l’élaboration d’un schéma directeur de drainage pour l’ensemble des zones affectées, fondé sur le rétablissement des voies d’eau naturelles permettant le libre écoulement des eaux.
P. S. DRAME
Le Soleil
A ce propos, elle salue l’arrimage pertinent de l’aménagement du territoire au secteur des transports. Cet ancrage, dira-t-elle, découle de la volonté du chef de l’Etat de renforcer la rationalité, l’efficacité et la cohérence de l’action gouvernementale.
En effet, selon elle, la connectivité et l’interaction entre les différents pôles de développement sont indispensables pour renforcer l’attractivité et la compétitivité des territoires. Dès lors, pense-t-elle, le développement de services de transport efficaces et opérationnels se révèle comme un levier fondamental pour mener à bien un aménagement équilibré du territoire en vue de corriger les disparités socio-économiques intra et interrégionales.
Dans cette perspective, son département devra, à travers l’Anat, dérouler deux actions prioritaires axées sur, d’abord la mise en œuvre du Plan national de l’Aménagement du Territoire (Pnat) à travers l’élaboration d’une stratégie nationale d’Aménagement du Territoire intégrant une phase diagnostic et, ensuite, réorganiser et renforcer les services régionaux de l’aménagement du territoire pour assurer, notamment, l’appui conseils aux collectivités locales. Toutefois, a tenu à souligner Mme Diouf, son département assurera pleinement son rôle d’orientation, de veille stratégique, d’alerte en vue de promouvoir un développement harmonieux et durable du Sénégal.
Diass : nouvelle ville
Pour l’aménagement du territoire à Diass et particulièrement autour de l’aéroport Blaise Diagne, Mme le Ministre a dit avoir noté que l’effet « Nouvelle ville » est à l’origine de la spéculation foncière dans la zone. Mais, elle estime qu’une réflexion ciblée sur l’Aibd sera prise en compte dans la stratégie nationale de l’Aménagement du territoire afin de juguler d’éventuels errements.
S’agissant de son environnement, l’Anat a fini de réaliser des termes de références pour l’élaboration d’un schéma directeur d’aménagement qui servira de cadre de planification de la zone d’Aibd et de ses dépendances. Il s’agit de veiller, selon Mme Diouf, à la mise en cohérence des activités et à l’optimisation de l’occupation de l’espace en tenant compte des projets de logements sociaux et de la zone économique spéciale, de façon à anticiper sur les externalités et autres contraintes inhérentes au développement futur de ce pôle régional.
Innovations
Relativement au traitement du récurrent phénomène des inondations, l’Anat a réalisé, selon la ministre de l’Aménagement du territoire, une étude approfondie du phénomène, fondée sur une analyse historique, topographique et anthropique, en intégrant des facteurs collatéraux aggravant tels que le relèvement du niveau de la mer et l’arrêt, par la Sones, du pompage des forages situés en banlieue. L’Anat a ensuite proposé un système de drainage gravitaire des eaux de pluie, en se fondant sur la topographie des lieux.
Solutions préconisées
Sur la base de ce diagnostic, l’Anat propose une stratégie de gestion durable des inondations : le déménagement des personnes installées sur le lit des cours d’eau et au niveau des points bas irrécupérables ; le déménagement des gens implantés sur le tracé du réseau de drainage ; la restructuration des zones susceptibles d’être viabilisées ; l’amélioration de la prévision des risques (ruissellement, occupation des zones de captage et bas-fonds et la pluie comme événement déclencheur) ; l’élaboration d’un plan d’occupation des zones restructurées ; la réalisation de bassins de rétention et d’ouvrages de stockage d’eau fonctionnels et valorisables répondant aux normes de construction.
Dans cette lutte, selon le ministre, la priorité doit aller à l’élaboration d’un schéma directeur de drainage pour l’ensemble des zones affectées, fondé sur le rétablissement des voies d’eau naturelles permettant le libre écoulement des eaux.
P. S. DRAME
Le Soleil