Le ministère des Transports terrestres, des Transports ferroviaires et de l’Aménagement du territoire a organisé un atelier de deux jours à Saly. Cette retraite a permis aux agents de partager la vision et la politique du chef de l’Etat sur leurs secteurs.
Mbour - Le ministre des Transports terrestres, des Transports ferroviaires et de l’Aménagement du territoire, Mme Nafy Diouf Ngom, qui a présidé et participé aux travaux, a expliqué qu’ils ont décidé de faire cette retraite pour réfléchir en mettant un accent particulier sur l’aménagement. « Quand j’ai analysé la situation de l’aménagement, j’ai remarqué que nous étions en déphasage par rapport aux réalités actuelles, car les études dont nous disposons datent de plus 10 ans. Nous devons reconnaître que les contours des actions à mener sont bien répertoriées, mais les données de base sont obsolètes, » a soutenu Mme Ngom. Elle a ajouté que son département a tenté de définir des axes de développement suivant des pôles, car l’aménagement du territoire suppose un certain rééquilibrage, avoir une politique de développement spatiale harmonieuse et créer les conditions que tout citoyen sénégalais puisse, partout où il se trouve, bénéficier des mêmes capacités et facilités pour assurer le développement. Ceci va permettre une croissance soutenue des régions suivant des pôles.
Cet atelier lui a permis de se mettre à niveau et d’être bien outillé pour maintenant rencontrer le président de la République qui va lui tracer la vision avant de pouvoir dérouler les plans d’action. A propos des inondations, le ministre des Transports terrestres, des Transports ferroviaires et de l’Aménagement du territoire a expliqué qu’il faut une stratégie pour y mettre un terme définitif. Des ébauches de solutions structurelles ont été retenues qui seront partagées avec les autres départements ministériels. Le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), Amath Sall, a fait une présentation des propositions de sa structure pour arriver à bout des inondations dans la banlieue. Intitulée document de stratégie de traitement durable des zones inondables de la banlieue de Dakar, les propositions de l’Anat ont d’abord remonté jusqu’au début de l’urbanisation de la banlieue dakaroise pour comprendre pourquoi on en est arrivé à cette situation. Le diagnostic a fait ressortir trois causes : la topographie du terrain, l’action de l’homme et les facteurs aggravants.
35 km de canalisation contre les inondations
Au niveau topographique, deux facteurs ont été relevés : le relèvement du niveau de la mer qui a fait une jonction avec la nappe phréatique. Ces phénomènes conjugués à l’arrêt des pompages de la Sde du à la pollution de la nappe ont rendu plus difficile la solution de pompage. C’est ainsi que l’Anat a préconisé d’explorer un nouveau système d’évacuation des eaux stagnantes moins coûteux en cherchant des voies d’évacuation suivant les points bas les plus favorables. Au total, ce n’est pas moins de 35 km de canalisation qui sont préconisés par l’Anat, assortis d’axes de travail complémentaire. Les actions retenues sont : affiner le tracé des voies d’évacuation des eaux, circonscrire les zones à évacuer (lit de marigot, mare, emprises des canalisations…) et approfondir la connaissance du comportement de la nappe grâce aux piézomètres.
Mbaye Sarr Diakaté
Le Soleil
Mbour - Le ministre des Transports terrestres, des Transports ferroviaires et de l’Aménagement du territoire, Mme Nafy Diouf Ngom, qui a présidé et participé aux travaux, a expliqué qu’ils ont décidé de faire cette retraite pour réfléchir en mettant un accent particulier sur l’aménagement. « Quand j’ai analysé la situation de l’aménagement, j’ai remarqué que nous étions en déphasage par rapport aux réalités actuelles, car les études dont nous disposons datent de plus 10 ans. Nous devons reconnaître que les contours des actions à mener sont bien répertoriées, mais les données de base sont obsolètes, » a soutenu Mme Ngom. Elle a ajouté que son département a tenté de définir des axes de développement suivant des pôles, car l’aménagement du territoire suppose un certain rééquilibrage, avoir une politique de développement spatiale harmonieuse et créer les conditions que tout citoyen sénégalais puisse, partout où il se trouve, bénéficier des mêmes capacités et facilités pour assurer le développement. Ceci va permettre une croissance soutenue des régions suivant des pôles.
Cet atelier lui a permis de se mettre à niveau et d’être bien outillé pour maintenant rencontrer le président de la République qui va lui tracer la vision avant de pouvoir dérouler les plans d’action. A propos des inondations, le ministre des Transports terrestres, des Transports ferroviaires et de l’Aménagement du territoire a expliqué qu’il faut une stratégie pour y mettre un terme définitif. Des ébauches de solutions structurelles ont été retenues qui seront partagées avec les autres départements ministériels. Le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (Anat), Amath Sall, a fait une présentation des propositions de sa structure pour arriver à bout des inondations dans la banlieue. Intitulée document de stratégie de traitement durable des zones inondables de la banlieue de Dakar, les propositions de l’Anat ont d’abord remonté jusqu’au début de l’urbanisation de la banlieue dakaroise pour comprendre pourquoi on en est arrivé à cette situation. Le diagnostic a fait ressortir trois causes : la topographie du terrain, l’action de l’homme et les facteurs aggravants.
35 km de canalisation contre les inondations
Au niveau topographique, deux facteurs ont été relevés : le relèvement du niveau de la mer qui a fait une jonction avec la nappe phréatique. Ces phénomènes conjugués à l’arrêt des pompages de la Sde du à la pollution de la nappe ont rendu plus difficile la solution de pompage. C’est ainsi que l’Anat a préconisé d’explorer un nouveau système d’évacuation des eaux stagnantes moins coûteux en cherchant des voies d’évacuation suivant les points bas les plus favorables. Au total, ce n’est pas moins de 35 km de canalisation qui sont préconisés par l’Anat, assortis d’axes de travail complémentaire. Les actions retenues sont : affiner le tracé des voies d’évacuation des eaux, circonscrire les zones à évacuer (lit de marigot, mare, emprises des canalisations…) et approfondir la connaissance du comportement de la nappe grâce aux piézomètres.
Mbaye Sarr Diakaté
Le Soleil