Abdoulaye Diouf Sarr, le Ministre de la Gouvernance locale, du Développement et de l’Aménagement du Territoire, a ouvert hier, à Saly-Portudal, un atelier autour du thème « Financement des collectivités territoriales par le marché financier : enjeux, opportunités et perspectives». Il a annoncé des transferts de 43 milliards de francs Cfa en 2017 vers les collectivités locales dans le but d’améliorer la fiscalité locale et d’appuyer ces dernières. Des financements dits innovants sont pour lui les niches pour la mobilisation de ces fonds vitaux au développement des territoires. La rencontre a réuni les collectivités locales et les marchés financiers de la région en présence de plusieurs partenaires.
Dans son discours il a évoqué l’Acte 3 de la Décentralisation, privilégiant la territorialisation des politiques publiques tout en plaçant la question du financement des collectivités territoriales au centre de cette réforme. A l’en croire, l’amélioration des mécanismes de financement et de gouvernance budgétaire demeure un objectif majeur à atteindre pour traduire une volonté du Chef de l’Etat d’organisation du pays en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. «Les acteurs ne manquent jamais de souligner la faiblesse des moyens financiers dans les collectivités territoriales, tant pour le fonctionnement que pour l’investissement », dit-il. Tout en insistant sur la portée des contraintes pesant sur les collectivités territoriales dans le cadre de l’exercice de leurs rôles et responsabilité.
Pour lui, l’Acte III de la Décentralisation vient pour offrir le cadre d’exploitation et de valorisation de toutes ces potentialités, en vue d’améliorer fortement la mobilisation de ressources pour les collectivités territoriales. «Avec l’Acte 3 de la Décentralisation, les autorités locales sont amenées à assumer, de plus en plus, un rôle dans la fourniture de services publics, la mise en œuvre des politiques sociales, la réalisation d’infrastructures et d’équipements, la gestion de l’environnement, etc.’’.
Parlant du Marché financier, il a évoqué le Partenariat-public privé, l’Emprunt bancaire et les Fonds verts, pour lui, «ce sont des gisements que nos collectivités locales ont faiblement exploré, afin d’apporter des réponses aux difficultés de financement des collectivités territoriales. Toutefois, même si le dispositif mis en place par l’UEMOA, en termes de réglementation et de régulation, permet aux collectivités territoriales de lever des ressources sur le marché financier régional, nous devons, à la vérité, admettre que le recours à ces types de financements innovants ou alternatifs n’est pas chose aisée ». Il trouve dans cette préoccupation toute la pertinence de l’atelier au moment où les marchés exigent une expertise et des compétences souvent dans les collectivités locales et dont l’agence de développement municipal s’évertue à trouver un palliatif. Par la même occasion, il a salué la présence des représentants des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation, de la Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM), de l’Agence de Notation financière Bloomfield Investment Corporation et de la Société de conseil FCL « Gérer la Cité ».
Sud quotidien
Dans son discours il a évoqué l’Acte 3 de la Décentralisation, privilégiant la territorialisation des politiques publiques tout en plaçant la question du financement des collectivités territoriales au centre de cette réforme. A l’en croire, l’amélioration des mécanismes de financement et de gouvernance budgétaire demeure un objectif majeur à atteindre pour traduire une volonté du Chef de l’Etat d’organisation du pays en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. «Les acteurs ne manquent jamais de souligner la faiblesse des moyens financiers dans les collectivités territoriales, tant pour le fonctionnement que pour l’investissement », dit-il. Tout en insistant sur la portée des contraintes pesant sur les collectivités territoriales dans le cadre de l’exercice de leurs rôles et responsabilité.
Pour lui, l’Acte III de la Décentralisation vient pour offrir le cadre d’exploitation et de valorisation de toutes ces potentialités, en vue d’améliorer fortement la mobilisation de ressources pour les collectivités territoriales. «Avec l’Acte 3 de la Décentralisation, les autorités locales sont amenées à assumer, de plus en plus, un rôle dans la fourniture de services publics, la mise en œuvre des politiques sociales, la réalisation d’infrastructures et d’équipements, la gestion de l’environnement, etc.’’.
Parlant du Marché financier, il a évoqué le Partenariat-public privé, l’Emprunt bancaire et les Fonds verts, pour lui, «ce sont des gisements que nos collectivités locales ont faiblement exploré, afin d’apporter des réponses aux difficultés de financement des collectivités territoriales. Toutefois, même si le dispositif mis en place par l’UEMOA, en termes de réglementation et de régulation, permet aux collectivités territoriales de lever des ressources sur le marché financier régional, nous devons, à la vérité, admettre que le recours à ces types de financements innovants ou alternatifs n’est pas chose aisée ». Il trouve dans cette préoccupation toute la pertinence de l’atelier au moment où les marchés exigent une expertise et des compétences souvent dans les collectivités locales et dont l’agence de développement municipal s’évertue à trouver un palliatif. Par la même occasion, il a salué la présence des représentants des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation, de la Bourse régionale des Valeurs mobilières (BRVM), de l’Agence de Notation financière Bloomfield Investment Corporation et de la Société de conseil FCL « Gérer la Cité ».
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