Avec une nette diminution, le budget du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Coopération décentralisée est passé de 1.114.584.300 Fcfa en 2008 contre 754.111.120 Fcfa pour l’année à venir, soit une baisse équivalant à 360.473.180 Fcfa en valeur absolue et 47,80% en valeur relative.
Beaucoup de questions ont été abordées par les parlementaires. Elles ont trait aux disparités régionales que connaissent le pays, à la nécessité de redynamiser et de contrôler davantage la coopération décentralisée. Mais également la modicité du budget par rapport aux problèmes de décentralisation que connaît notre pays. Au-delà, la question de l’aménagement de l’espace a soulevé beaucoup d’interrogations. Si pour Cheikh Bamba Dièye, il existe un lien étroit entre développement et aménagement du territoire, Aliou Dia, lui, a insisté sur la création de nouveaux pôles de développement à l’intérieur du pays pour désengorger Dakar. Dans un autre registre, les députés se sont interrogés sur la coopération décentralisée qui peut être un facteur de développement de nos pays. C’est dans ce sens que le député des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ciré Sall, a prôné la prise en compte des émigrés qui, avec leurs différents amis européens, peuvent drainer plus de partenaires pour la coopération décentralisée.
Dans ses réponses, le ministre Abdourahim Agne a annoncé le programme de 35 villes secondaires pour renforcer la compétitivité et l’attractivité des cités de l’intérieur. Ce programme, a déclaré le ministre, est fait de concert avec les Américains, dans le cadre du Millenium challenge account (Mca), qui vont en supporter l’infrastructure routière.
Aussi, dans le domaine de la coopération décentralisée, le ministre a noté la décision de son département de mettre sur pied le Programme d’appui aux réseaux territoriaux pour la gouvernance locale du développement (Ar Gold). Financé à hauteur de 8 millions de dollars Us et initié par beaucoup de partenaires au développement, ce projet dont la phase test va débuter à Louga et Ziguinchor, permettra, selon le ministre, de fédérer les interventions des différents acteurs sur les territoires pour plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des fruits de cette coopération. S’agissant du budget trouvé modique par certains parlementaires, le ministre a souligné que l’essentiel n’est pas dans les fonds alloués à son département, mais « la capacité de donner un contenu aux différentes missions assignées ».
Amadou Maguette NDAW
Le Soleil
Beaucoup de questions ont été abordées par les parlementaires. Elles ont trait aux disparités régionales que connaissent le pays, à la nécessité de redynamiser et de contrôler davantage la coopération décentralisée. Mais également la modicité du budget par rapport aux problèmes de décentralisation que connaît notre pays. Au-delà, la question de l’aménagement de l’espace a soulevé beaucoup d’interrogations. Si pour Cheikh Bamba Dièye, il existe un lien étroit entre développement et aménagement du territoire, Aliou Dia, lui, a insisté sur la création de nouveaux pôles de développement à l’intérieur du pays pour désengorger Dakar. Dans un autre registre, les députés se sont interrogés sur la coopération décentralisée qui peut être un facteur de développement de nos pays. C’est dans ce sens que le député des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ciré Sall, a prôné la prise en compte des émigrés qui, avec leurs différents amis européens, peuvent drainer plus de partenaires pour la coopération décentralisée.
Dans ses réponses, le ministre Abdourahim Agne a annoncé le programme de 35 villes secondaires pour renforcer la compétitivité et l’attractivité des cités de l’intérieur. Ce programme, a déclaré le ministre, est fait de concert avec les Américains, dans le cadre du Millenium challenge account (Mca), qui vont en supporter l’infrastructure routière.
Aussi, dans le domaine de la coopération décentralisée, le ministre a noté la décision de son département de mettre sur pied le Programme d’appui aux réseaux territoriaux pour la gouvernance locale du développement (Ar Gold). Financé à hauteur de 8 millions de dollars Us et initié par beaucoup de partenaires au développement, ce projet dont la phase test va débuter à Louga et Ziguinchor, permettra, selon le ministre, de fédérer les interventions des différents acteurs sur les territoires pour plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des fruits de cette coopération. S’agissant du budget trouvé modique par certains parlementaires, le ministre a souligné que l’essentiel n’est pas dans les fonds alloués à son département, mais « la capacité de donner un contenu aux différentes missions assignées ».
Amadou Maguette NDAW
Le Soleil