Dakar, 1er avr (APS) – L’Agence nationale de l’aménagement territorial (ANAT) a procédé vendredi à Dakar au lancement d’un projet d’élaboration de bases de données cartographiques urbaines, en vue de permettre aux collectivités locales ciblées de disposer d’un "outil moderne de gestion de l’espace urbain".
"Outil de planification vraiment importante pour une collectivité locale, la cartographie fait partie de l’infrastructure au même titre que les routes puisque c’est un ensemble de données importantes qui permettent la maîtrise de l’espace et par conséquent de travailler sur cet espace", a déclaré le directeur de l’ANAT, Amath Sall lors du lancement du projet.
Les informations produites permettront de localiser les réseaux d’assainissement, de téléphonie et la cartographie afin de permettre une gestion optimale de l’espace urbain en matière de réseau, selon toujours le directeur général de l’ANAT.
Le projet d’élaboration de bases de données cartographiques urbaines financé par l’Union européenne, entre ainsi dans le cadre de la "nouvelle vision de l’aménagement du territoire qui met un accent particulier sur l’approche globale et prospective", a expliqué Hamath Sall.
Un des volets de ce programme est lié à l’élaboration d’une cartographie à grande échelle des centres urbains et zones de développement du pays. Les villes de Dakar, Saint Louis, Thiès, Louga, Kaolack, Saly et Mbour seront les bénéficiaires, dans ce cadre, d’un projet de cartographie au 2/1000, "très précise avec une restitution de l’espace très pointue même des objets tenus peuvent être localisés".
Le choix des villes s’explique par le fait qu’elles disposent déjà de réseaux d’assainissement puisque l’Office national pour l’assainissement du Sénégal (ONAS), l’initiateur de ce projet, se cale sur les villes disposant d’un réseau d’assainissement.
Mais, l’ANAT est en train de voir comment les autres villes qui ne font pas partie de ce lot puissent bénéficier du projet, compte tenu de leur potentiel de développement.
"Nous sommes aménagement du territoire, et nous avons un œil sur les villes qui vont avoir un rôle à jouer dans l’équilibrage de l’armature urbaine du Sénégal", a-t-il assuré.
Pour le maire de Saint Louis, Cheikh Bamba Dièye, qui est intervenu au nom des maires bénéficiaires, "le plus important pour les autorités nationales et locales, c’est d’avoir la maîtrise de tout le périmètre communal, un outil de planification moderne d’aide à la décision".
"Pour pouvoir décider il faut non seulement connaître les enjeux territoriaux mais aussi avoir une vision sur un futur proche", a soutenu Cheikh Bamba Dièye, estimant qu’en perspective de "Saint Louis 2030", il faut une cartographie qui repose sur un plan directeur d’urbanisation.
Cela ne peut se faire sans une cartographie réelle, un système d’information géographique affiné et des photos aériennes qui puissent permettre aux décideurs de voir dans quel sens amorcer un processus de développement et de cadrage de la ville, a dit le maire.
"C’est un outil qui va permettre à la commune d’affiner son outil d’aide à la décision et va permettre de caler et organiser tous les intervenants sur l’espace urbain, d’avoir une maîtrise foncière réelle et avoir une idée de l’évolution urbaine réelle de la ville de Saint Louis", selon Cheikh Bamba Dièye.
Le projet prévu pour une durée de 25 mois va fournir des informations utiles pour "un aménagement durable de ces zones sous fortes pressions et en premier lieu à l’Office national d’assainissement du Sénégal qui a défini les villes prioritaires".
Le volet cartographique va permettre aux sept localités ciblées de disposer d’une cartographie suffisamment récente et précise pour appréhender convenablement les problématiques d’assainissement, d’aménagement et de gestion du développement urbain, indique un document remis à la presse.
Les autres localités ayant bénéficié de couvertures photographiques aériennes sont Diourbel, Tivaouane, Richard-Toll, Mbacké et Touba.
ADL/BK
"Outil de planification vraiment importante pour une collectivité locale, la cartographie fait partie de l’infrastructure au même titre que les routes puisque c’est un ensemble de données importantes qui permettent la maîtrise de l’espace et par conséquent de travailler sur cet espace", a déclaré le directeur de l’ANAT, Amath Sall lors du lancement du projet.
Les informations produites permettront de localiser les réseaux d’assainissement, de téléphonie et la cartographie afin de permettre une gestion optimale de l’espace urbain en matière de réseau, selon toujours le directeur général de l’ANAT.
Le projet d’élaboration de bases de données cartographiques urbaines financé par l’Union européenne, entre ainsi dans le cadre de la "nouvelle vision de l’aménagement du territoire qui met un accent particulier sur l’approche globale et prospective", a expliqué Hamath Sall.
Un des volets de ce programme est lié à l’élaboration d’une cartographie à grande échelle des centres urbains et zones de développement du pays. Les villes de Dakar, Saint Louis, Thiès, Louga, Kaolack, Saly et Mbour seront les bénéficiaires, dans ce cadre, d’un projet de cartographie au 2/1000, "très précise avec une restitution de l’espace très pointue même des objets tenus peuvent être localisés".
Le choix des villes s’explique par le fait qu’elles disposent déjà de réseaux d’assainissement puisque l’Office national pour l’assainissement du Sénégal (ONAS), l’initiateur de ce projet, se cale sur les villes disposant d’un réseau d’assainissement.
Mais, l’ANAT est en train de voir comment les autres villes qui ne font pas partie de ce lot puissent bénéficier du projet, compte tenu de leur potentiel de développement.
"Nous sommes aménagement du territoire, et nous avons un œil sur les villes qui vont avoir un rôle à jouer dans l’équilibrage de l’armature urbaine du Sénégal", a-t-il assuré.
Pour le maire de Saint Louis, Cheikh Bamba Dièye, qui est intervenu au nom des maires bénéficiaires, "le plus important pour les autorités nationales et locales, c’est d’avoir la maîtrise de tout le périmètre communal, un outil de planification moderne d’aide à la décision".
"Pour pouvoir décider il faut non seulement connaître les enjeux territoriaux mais aussi avoir une vision sur un futur proche", a soutenu Cheikh Bamba Dièye, estimant qu’en perspective de "Saint Louis 2030", il faut une cartographie qui repose sur un plan directeur d’urbanisation.
Cela ne peut se faire sans une cartographie réelle, un système d’information géographique affiné et des photos aériennes qui puissent permettre aux décideurs de voir dans quel sens amorcer un processus de développement et de cadrage de la ville, a dit le maire.
"C’est un outil qui va permettre à la commune d’affiner son outil d’aide à la décision et va permettre de caler et organiser tous les intervenants sur l’espace urbain, d’avoir une maîtrise foncière réelle et avoir une idée de l’évolution urbaine réelle de la ville de Saint Louis", selon Cheikh Bamba Dièye.
Le projet prévu pour une durée de 25 mois va fournir des informations utiles pour "un aménagement durable de ces zones sous fortes pressions et en premier lieu à l’Office national d’assainissement du Sénégal qui a défini les villes prioritaires".
Le volet cartographique va permettre aux sept localités ciblées de disposer d’une cartographie suffisamment récente et précise pour appréhender convenablement les problématiques d’assainissement, d’aménagement et de gestion du développement urbain, indique un document remis à la presse.
Les autres localités ayant bénéficié de couvertures photographiques aériennes sont Diourbel, Tivaouane, Richard-Toll, Mbacké et Touba.
ADL/BK